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Créé en mars 2007

computer

Fury Magazine, toujours à la pointe de l'actualité d'il y a cinquante ans en arrière.

Nos garanties :

- Tous nos articles sont écrits sur des ordinateurs à fiches perforées gros comme une camionnette.

- Nos rédacteurs ne communiquent entre eux que par téléphone filaire.

- L'un d'eux est né avant 1960.


"Nous sommes l'avant-garde du passé."

Modern life is rubbish...

periscope.jpg
... quoique...
Par Oddjob
  

"Dans des aventures sensationnelles, inédites… Spirou présente… Un type extraordinaire les amis ! Jean VALHARDI ! Un gaillard plein d’allant et de courage que vous aimerez. Comme vous aimez les héros de Spirou…"

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ! Précipitez-vous chez votre libraire favori et plongez-vous dans les aventures de VALHARDI, le célèbre détective dont la poignée de main, franche et ferme, était le signe de reconnaissance des membres du Club des Amis de Spirou. Eh oui, les belles éditions DUPUIS, nous proposent, enfin, une magnifique intégrale digne de ce nom, avec un premier tome regroupant les années 1941 à 1946, avec Doisy au scénario et surtout Jijé au dessin. Alors mieux qu’une distribution de cartes de rationnement gratuites… lisez les enquêtes de VALHARDI !

Vous En Voulez Encore ?

Trop chauve pour être une rock star, trop asthmatique pour être footballeur, pas assez alcoolique pour être écrivain, trop Français pour être Anglais, pas assez suicidaire pour être artiste, trop intelligent pour la télé-réalité. Il ne me restait pas grand' chose, et ce pas grand' chose, c'est devenu Fury Magazine. Hong Kong Fou-Fou


Rédaction :
wally gator logo Wally Gator : rugby de village, communion solennelle et charcuterie.
Eleve-Moinet-2.jpg  Elève Moinet : permis B, Première étoile, BEPC (mention Assez bien)
oddjob logo 2 Oddjob : KPM, RKO et Kop Boulogne.
barbidule-logo.jpg Barbidule : contradictions, bals de village et coloriage.
Getcarter logo Getcarter : mod, mod, mod.
hkff logo Hong Kong Fou-Fou : soins capillaires, huile de moteur et kilomètre arrêté.

N'hésitez pas à nous écrire : fury.mag@gmail.com (Pas de compliments, nous sommes modestes. Pas de critiques, nous sommes susceptibles. Pas d'insultes, nous sommes hyper baraqués. Pas de propositions à caractère sexuel, nous sommes fidèles.)
Vous pouvez également devenir fan de Fury Magazine sur Facebook (ici : Fury Magazine sur Facebook).
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 07:39

Par Hong Kong Fou-Fou

 

igorLe complot du silence (Run a crooked mile, Gene Levitt, 1969) 

Mon film préféré est un téléfilm, et je ne m'en rappelais plus. Shame on me. Hier, en faisant du tri au milieu d'un fatras de bouquins, disques, BD et lettres de Goudurix quémandant une augmentation, j'ai retrouvé une cassette VHS à la jaquette poussiéreuse. Tel un archéologue ayant exhumé une précieuse statuette, j'ai soufflé dessus avec précaution et j'ai lu, écrit au Bic, "Louis Jourdan". Bon sang ! Les souvenirs ont afflué dans mon cerveau comme le sang dans les corps caverneux d'un octogénaire ayant absorbé une petite pilule bleue. Un programme de fin de soirée, il y a environ 20 ans, sur M6. J'étais alors étudiant, sans télévision. J'avais demandé à ma gentille maman de m'enregistrer ce film (c'est pour ça qu'il manque les premières et dernières minutes, elle n'a jamais réussi à programmer correctement le magnétoscope. Grrrr...)

Personne ou presque ne connaît ce film, il n'existe pas en DVD, il n'est jamais repassé à la télé. Et pourtant, c'est un chef-d'oeuvre. Le genre de film où les scènes chargées de suspens sont accompagnées de quelques notes de basse ponctuées d'un roulement de caisse claire lorsque l'inattendu se produit, ai-je besoin d'en dire plus ? L'histoire en quelques lignes : un professeur de mathématiques surprend par hasard la réunion d'une société secrète composée d'hommes d'affaire et notables britanniques qui roulent en Bentley et s'habillent sur Saville Row, mais n'en sont pas moins avides et véreux (il y a même le juge Fulton parmi eux ! Quelle déception... Et dire que quelques années plus tard il se permettra de faire la morale à Danny Wilde et Lord Brett Sainclair !). Un meurtre est commis au cours de cette réunion. Le malheureux et lointain disciple de Pythagore devient un témoin gênant. Il se réveille un jour, non plus à Londres, mais à Genève. Il porte un autre nom, il a une épouse qu'il ne reconnaît pas, il joue au polo (mais ça, à la limite, il s'en fout). Il n'aura dès lors de cesse de comprendre ce qui lui est arrivé et de faire éclater la vérité. L'ambiance paranoïaque rappelle un peu "Le Prisonnier". Le combat de ce professeur solitaire contre cette société secrète intouchable, c'est David contre Goliath, le pot de terre contre le pot de fer, Goudurix contre HKFF.

Je ne peux rien dire de plus sans dévoiler l'intrigue, mais tout est parfait dans ce film. Louis Jourdan a une classe folle, je trouve même qu'il aurait pu à l'époque incarner un James Bond à la Lazenby. Les seconds rôles, tous habitués des séries TV britanniques des 60s, sont excellents. La tension dramatique est constante (c'est bien simple, j'ai oublié de m'endormir sur mon canapé).

Une petite anecdote amusante : à un moment du film, le personnage de Louis Jourdan soutient à un commerçant qu'ils sont en 1982 et l'autre rétorque "Non, 1984". Hahaha. 1982. L'année de sortie de "L'aventurier" par Indochine. De Rocky 3. De la demi-finale France/Allemagne à Séville. Les jeans neige. Les cheveux gauffrés. Qu'est-ce qu'il leur est passé par la tête, aux doubleurs ??? Regardez l'extrait ci-dessous et dites-moi si c'est crédible... 

 

 

Les aventuriers (Robert Enrico, 1967) 

Mon film préféré est français, et je ne m'en rappelais plus. Shame on me. Quand j'étais petit, je passais des heures à regarder le catalogue Action Joe et à rêver d'exploits héroïques devant les panoplies de commando, d'alpiniste ou de cosmonaute du barbu en plastique. Eh bien "Les aventuriers", c'est le catalogue Action Joe version animée. Pilote de course, aviateur, plongeur, Delon glisse avec bonheur sa silhouette racée dans toutes ces tenues, flanqué du fidèle Ventura. Des Matra et des dragsters. Une chasse au trésor au Congo. Fort Boyard avant le Père Fourras. La musique de François de Roubaix. Une solide histoire d'amitié. L'amitié. Il n'y a que ça de vrai. Tout le reste n'est que foutaises. Certes, celle de Delon et Ventura est un peu mise à l'épreuve par l'apparition dans leur vie de la troublante Joanna Shimkus, mais, comme Starsky et Hutch, "quand il y a une fille entre les deux, ils acceptent les règles du jeu, mais rien ne pourra jamais briser une telle amitiéééééé". Sauf la mort, quand même. Bref, une histoire d'hommes, de vrais. On ne ressort pas indemne du visionnage de ce film. On a envie de tout plaquer, d'acheter un vieux boutre craquant et des scaphandres, de se laisser pousser une barbe et un hâle de baroudeur, et de partir avec quelques amis explorer une épave dans une mer infestée de pirates. Heureusement, le lendemain, ça va mieux, on prend d'un pas décidé le chemin du bureau.

 

Dans l'enfer du Pacifique (Pacific Inferno, Rolf Bayer, 1979) 

Ca commence comme un film de guerre classique, avec des escadrilles de Zero japonais qui partent flanquer une branlée à la flotte américaine de Pearl Harbour. Mais rapidement ça tourne au film d'aventure un peu fauché. Je pense que les cinq premières minutes de bataille sont tirées de stock-shots de films au budget plus conséquent. Un titre plus approprié, ça aurait été "De l'or sous l'étrave". Ben oui, comme chez Clint, il s'agit d'une bande de soldats US qui essaient de barboter un trésor en temps de guerre. A ceci près qu'ils sont prisonniers des Japs et qu'ils barbotent dans tous les sens du terme, puisque le trésor repose à 40 m sous les flots. Ce qui fait un lien avec "Les aventuriers", c'est dingue la cohérence de cette rubrique.

Le film est un peu une bizarrerie. Jim Brown en est l'acteur principal, mais aussi le producteur. Et l'ex-star de la blaxploitation ne peut s'empêcher de faire passer un message concernant la condition des Noirs aux USA. Pour la musique, il fait également appel à quelques soul brothers and sisters. Sauf au début, la bataille de Pearl Harbour étant accompagnée d'un thème de circonstance, bien guerrier et pompier, qui donne envie d'aller presser du citron. Mais ensuite, on a droit à Dee Dee Sharp, et également à une scène surréaliste où les prisonniers US se font une balade en forêt très bucolique, au son de "War" d'Edwin Starr, avec surimpression d'images de bombardements et de canonnades. Hmm. Niveau costumes, là encore on atteint des sommets, Jim Brown et ses acolytes portent des pattes d'eph' bien loin des codes vestimentaires des années 40. En fait, je crois plutôt qu'ils gardaient sur le tournage les fringues qu'ils portaient en arrivant le matin. Toujours ça d'économisé.

Bon, vous l'avez compris, le film ne mérite pas vraiment de figurer dans la collection "Les plus grands films de guerre", comme stipulé sur la jaquette. Mais il se laisse voir, surtout si on a pris la précaution de boire un litre de café avant.


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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 07:30

Par Oddjob 

 bernard prince

 

La fin des sixties voit la fesse et le nombril commencer à sacrément envahir le petit monde de la bande dessinée, jusque là peuplé de jeunes gens aventuriers et détectives en herbe, de pilotes d’avion et de course, de cowboys, d’agents secrets…

Parmi les derniers représentants de cet âge d’or de la BD d’aventure, un personnage demeurera comme l’archétype du baroudeur racé et élégant : Bernard Prince, ancien flic devenu capitaine au long cours, flanqué d’un second, Barney Jordan (Mac Clure et Haddock fondus en un seul homme) et du mousse Djinn.

Cette série devait autant aux standards de la BD classique qu’au cinéma de genre : la mise en scène, les cadrages audacieux et les couvertures d’Hermann, son dessin tout à la fois minéral et naturaliste et les scénarios de Greg enlevés (même si frisant parfois la parfaite incohérence).

Et puis, ces titres des plus évocateurs : La Fournaise des Damnés, La Frontière de l’Enfer, Le Souffle de Moloch, Le Port des Fous, ... On les croirait sortis des productions de la Hammer.

Et enfin, les traits de Prince : ceux d’Alain Delon, période Les Aventuriers et La Piscine.

Bref, du vrai cinéma en 44 planches… N’en jetez plus !

Et, pourtant…

Aujourd’hui, voilà que les Hermann (père et fils) redonnent vie à notre héros. Pour notre plus grand plaisir ? Las ! Dire que nous sommes déçus est un doux euphémisme. Déjà le titre – Menace sur le Fleuve (digne d’un épisode de l’Homme du Picardie), aurait dû nous alerter. Et le reste est du même (bas) niveau : scénario aux abonnés absents, dessin fade et sans âme (marre de cette foutue couleur directe), et vulgarité à tous les étages (il y a bien longtemps que Hermann ne nous a pas dessiné de veritable personnage féminin qui ne soit pas une nymphette en goguette ou une professionnelle de la chose !).

Bernard Prince n’est plus.

R.I.P. 1966 -1978.

 

L’intégrale de Bernard Prince, 2 tomes déjà parus aux éditions du Lombard.


bernard prince albums

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:10

Par GoudurixYZ

 

Quand Hong Kong Fou-Fou il lit un livre sur un auteur qui se rappelle de sa jeunesse, Goudurix il en lit quatre. Sachant que Goudurix travaille 6 fois moins que Hong Kong Fou-Fou et qu’il est 1,2 fois plus vieux tout ceci est-il logique ? Ma foi, oui.

 

tarrin-neidhart.jpg

 

Tarin : Charlotte Gainsbourg mon amour - Shampoing

C’est la suite du Journal d’un lémurien sauf que ça se passe plutôt avant. Vous me direz c’est tant mieux pour lui parce qu’être amoureux de Charlotte Gainsbourg de nos jours ça doit pas être coton. Sinon il y a de très jolis dessins de cimetière en noir et blanc et de bouches de métro avec un peu de jaune aussi. Et puis il fait bien les personnages quand ils bougent et quand ils ont des émotions, tout ça. Bref il fait bien les décors et les personnages.

Indice de crédibilité : on se demande quand même un tout petit peu.

Taux de pipi / caca : moyen.

Il se branle ? Non.

On apprend des choses ? Oui, sur la contenance, l’opportunisme, comment se faire réformer même si ça sert plus à rien et que Thierry c’est un prénom bien naze.

Comment il appelle la chatte d’une fille ? Ca se passe au-dessus de la ceinture.

On peut le relire plusieurs fois ? Oui.

 

Neidhardt : La peur du rouge - Shampoing

C’est comme si c’était Tintin au pays des soviets mais en mieux parce qu’il se rappelle de tout. Bonjour le psy ! C’est la suite de Pattes d’eph et col roulé. L’album est en trichromie avec du rouge pour l’ambiance. On rigole bien. Surtout quand Eric il lui dit qu’il a peloté une fille dans le dortoir et qu’il l'a doigtée. Comme il le croit pas, il lui dit "Ouais c’est ça, et pi moi chuis le pape" et l’autre il lui répond "Ah ouais ? Eh ben sens mon doigt Jean-Paul II". De tout il se rappelle, je vous dis.

Indice de crédibilité : suspect.

Taux de pipi/caca : très élevé.

Il se branle ? Oui.

On apprend des choses ? Oui, à Berlin y’a une place qui porte le nom d’un pansement : Hansaplast. On a pas intérêt à glisser là-bas.

Comment il appelle la chatte d’une fille ? La cramouille, la chatte.

On peut le relire plusieurs fois ? Oui. Au moins deux.


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Blutch : Le petit Christian tome 2 - L’association

C’est vachement bien. Le seul problème c’est que c’est mieux que le tome 1 mais en même temps c’est moins rigolo. Mais bon, on peut pas tout avoir. L’auteur il se dessine à chaque fois avec une grosse tête hydrocéphale (désolé du pléonasme). C’est un peu normal parce qu’il s’y passe pleins de choses dedans. En gros, pour lui il n’y a que la vie dans les filles  ou le contraire, enfin vous m’avez compris. Dommage que la couverture soit un peu froide parce que ça donne pas trop envie de le lire. Une couverture froide : un comble.

Indice de crédibilité : élevé.

Taux de pipi/caca : faible.

Il se branle ? : Non.

Comment il appelle la chatte d’une fille ? La kramouille.

On apprend des choses ? Non, pas trop.

On peut le relire plusieurs fois ? Oui. Je préconise le nombre de 3. Y’a plein de détails et de références. D’ailleurs, je me dis que quand il lit Tintin ou autre chose, il voit plus de trucs que moi. Ca lui fait penser à plus de choses. Un peu dur pour moi. 

 

Beigbeder : Un roman français - Grasset

C’est nul, y’a pas d’image. Beigbeder, il nous parle de sa jeunesse et il se rappelle de rien. C’est pas très pratique. Alors il nous parle de son grand-père. Pfff, on s’en fout. On savait déjà qu’il venait de Neuilly (lui pas son grand père), en plus maintenant on sait qu’il est noble. Particule + Neuilly = c’est pas commode pour écrire des livres qui nous parlent, pauvres roturiers que nous sommes. Nous, on préférait quand il se branlait et qu’il se faisait des putes et qu’il vomissait partout. Allez, au prochain.

Taux de crédibilité : 100%

Indice de scatologie : assez bas.

Valeur pédagogique : faible.

Onanisme ? Je ne crois pas. Faut dire, je l’ai lu le mois dernier.

Comment il appelle le sexe féminin ? N’aborde pas le sujet.

Lecture multiple ? Non.

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 07:14

Par Hong Kong Fou-Fou

starter

 

C'est la rentrée littéraire, tout le monde n'a que les mots Goncourt ou Renaudot à la bouche. Sauf à Fury Magazine. Je ne rédige pas mes articles installé au Café de Flore, moi. Plutôt au bar/PMU "Chez Marcel". Donc, au lieu d'écrire une critique du dernier Houellebecq, je vais vous parler d'un bouquin qui marie mécanique et BD. Si ça ce n'est pas du contre-pied, de la contre-culture ! En plus, le contre est bon.

Ce livre, dont la splendide couverture verte s'accorde parfaitement avec le fond orange de Fury Magazine, nous ramène au temps béni des années 60. A cette époque, on trouvait dans le Journal de Spirou des tas de séries comme Benoît Brisefer, Buck Danny,  Marc Dacier ou Les plus belles histoires de l'Oncle Paul, mais aussi des reportages : "7 jours de la vie du monde", "Questionnez... Le fureteur vous répondra", "Si elle est dedans c'est pareil" (ah non, ça c'est chez nous. Dupuis ne pouvait pas monopoliser tous les talents). Et puis aussi l'essai d'une voiture par un sympathique personnage baptisé Starter (pour les plus jeunes, le starter est un ingénieux dispositif permettant de faciliter le démarrage à froid d'une voiture en augmentant la richesse en carburant. Sur les voitures modernes, ça n'existe plus. Si vous êtes sages, je vous expliquerai un jour qu'est-ce qu'un 45t et un slip kangourou).

Le texte de cette rubrique automobile était l'oeuvre de Jacques Wauters et les illustrations de Jidéhem. Marrant comme à une certaine époque les auteurs prenaient un pseudo basé sur leurs initiales. Hergé, Jijé, Jidéhem donc. Il faudrait remettre cette charmante habitude au goût du jour. Si un jour vous voyez une BD signée Achkaèfeffe, vous pourrez l'acheter les yeux fermés, j'en serai l'auteur (je vous conseille également de la lire les yeux fermés : je ne sais pas vraiment dessiner).

Ce livre regroupe 60 des critiques de Starter. 60 voitures datant d'une époque où, pour aller en vacances dans l'Aveyron, on prenait des nationales bordées de platanes parfaitement alignés (ce qui permettait aux enfants d'illustrer ce que racontait leur prof de maths, à savoir que deux droites parallèles se coupent à l'infini. Ben oui, on s'occupait comme on pouvait pendant les longs trajets, il n'y avait pas d'écran LCD dans les appuie-tête). Quand midi approchait, on s'arrêtait dans un routier à la sortie d'un village, déguster sur une nappe en toile cirée une bonne tête de veau  ravigote. On faisait le plein d'essence dans des stations-service où un pompiste nous demandait "Super ou ordinaire ?" avant de faire le plein. A la caisse, on nous donnait une figurine des Schtroumpfs ou de Lucky Luke.  Aujourd'hui quand on part en vacances, on suit des autoroutes monotones, on s'arrête sur des aires sans âme pour manger sur le pouce une entrecôte en carton et des frites en polystyrène. Quand le réservoir est vide, on glisse dans la fente d'un automate notre carte bleue. Une voix de synthèse suave mais ferme (il y a du monde qui attend, derrière) nous invite alors à aller nous servir en Sans Plomb 98.  Avant, les voitures avaient des couleurs vives, des chromes partout, des formes diverses et variées, des lignes audacieuses imaginées par un ingénieur sur sa planche à dessin. Aujourd'hui elles sont noires ou grises, elles se ressemblent toutes, puisque elles sont le résultat de savants calculs de performance, consommation, prix de revient par un cerveau électronique qui  en profite pour les farcir de composants tout aussi électroniques. Avant, pour améliorer la puissance de son véhicule, il fallait aller voir un mécano aux ongles noirs qui vous tripotait le carbu (toujours pour les plus jeunes : ce n'est pas une obscénité). Aujourd'hui, il faut télécharger un logiciel sur Internet. Avant, les moteurs ronronnaient, rugissaient, il n'y avait pas de direction assistée, pas d'ABS, pas de radar de recul. Aujourd'hui, on peut conduire sa voiture en faisant des mots croisés. En fait, l'automobile est une belle allégorie de notre époque, fade et aseptisée.

Alors ce livre est comme une bouffée d'air pur (un peu chargé en monoxyde de carbone, en fait). Elles sont toutes là, de la modeste Fiat 850 à la monstrueuse Ford GT-J, en passant par la Mini Cooper, la MG B ou la R8 Gordini, sans oublier quelques bizarreries comme la Chrysler Turbine ou la Williams Vapeur qui, comme son nom l'indique, fonctionnait à la... vapeur (c'est Denis Papin qui a dû être content).

Comme on disait du temps de Starter, voilà un livre vraiment épatant ! Vous pouvez quand même acheter "La carte et le territoire". Un peu plus austère, mais bien aussi.


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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 07:23

Par GoudurixYZ

 

Plutôt que de dire une nouvelle fois n’importe quoi sur n’importe qui et dans la rubrique  "Non je ne suis pas un sale égoïste", voici,  en avant-dernière, le genre de choses que faisait François Avril, le digne représentant de la "ligne Avril" sur la page de garde de votre livre à la FID de Perpignan le dernier weekend de septembre. Le genre de chose qui laisse rêveur. Avant, pendant et après.

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avril 3

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 07:34

Par Wally Gator

 

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D’habitude, chez Fury Magazine, on a tendance à flinguer la télé. Bon, ben, une fois n’est pas coutume, je vais en parler en bien. Ceux qui voulaient du sang et des larmes, vous pouvez retourner à vos occupations habituelles, aujourd’hui, je vais être dégoulinant et poisseux comme de la guimauve en plein soleil !

En fait, je vais peut être commencer par râler un peu, mouais… Tout de même... Faudrait pas trop molir… Je n’aime pas les magazines d’investigation-enquête-immersion dans la vraie vie. Vous savez, ces reportages où le journaliste vous fait vivre une expérience d’infiltration, où la voix-off se veut angoissante et où finalement il ne se passe pas grand-chose tellement on vous a mis l’eau à la bouche avec un énorme Saint Honoré et que finalement on vous sert un boudoir… Ce type de truc m’a toujours énervé. Jusqu’au jour où je suis tombé sur une émission de ce genre qui avait un petit côté "Strip-tease". Je veux parler de l’émission belge bien sûr, pas des prestations du Moonlight, ne te méprends pas, Goudurix ! Un petit coté "Strip-tease", donc, mais à ce détail près que le ton était définitivement à la française.

Il s’agit des reportages d’Olivier Delacroix, un espèce de type vêtu d’une veste de treillis allemande et affublé d’une tignasse de dreadlocks. Il n’avait donc, visuellement, pas grand-chose pour me plaire… Cependant, j’ai été conquis par sa façon de tourner. Il dégage une sympathie incroyable et réussit à présenter des milieux très difficiles d’accès sans imposer son point de vue, le spectateur est vraiment libre de se faire sa propre opinion sur les sujets traités. Il a réalisé une série de reportages sur le thème de la transformation, à savoir : les body-builders, les gothiques, les tatoués-percés, les transsexuels et les tuneurs automobiles. Sans rire, j’ai rarement été aussi captivé par des reportages… Il a fait aussi d’autres choses, du coup forcément, je me suis intéressé un peu plus à sa "reportageographie", mais franchement, cette série sur les transformations est terrible.

Pour résumer, le ton est juste, pas larmoyant, plein de bon-sens, sans rire c’est vraiment bien. On sent qu’il réussit à chaque fois à gagner la confiance des personnes avec lesquelles il passe du temps, qu’il y a du respect mutuel, et on sent que c’est du vrai pas trafiqué.

Je vous avais prévenu que j’avais sorti ma boîte de cirage mais quand c’est mérité, c’est mérité !

 

Olivier Delacroix, "Nouveaux Regards"

"Tatoué, percé… Ceci est mon corps"

"Planète muscle"

"A fond la caisse : la passion du tuning"

"Tribus gothiques"

"Changer de sexe, pour un instant ou pour la vie"

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 08:08

Par Wally Gator, GoudurixYZ, Oddjob et Hong Kong Fou-Fou

  selection octobre 2010

 

 

Contribution de Oddjob

Artic Monkeys : Fluorescent adolescent

Toute l’efficacité britannique concentrée dans ces quelques minutes : rage juvénile, second degré salvateur et ce petit quelque chose irrésistible qui donne envie de se dandiner frénétiquement.

http://www.youtube.com/watch?v=ma9I9VBKPiw

Sleigh Bells : Tell’em

Très white trash, faussement bourrin et ça marche…

http://www.youtube.com/watch?v=2kJ05P-71gY

Bikini Machine : Où vont les cons ?

Cet excellent groupe français d’electro pop sauce sixties a su digérer ses classiques et éviter les pièges de la nostalgie naphtaline.

http://www.youtube.com/watch?v=M5jOWXRhRVs

Carl Barat : Run with the boys

La deuxième moitié des Libertines : élégant, flamboyant. Bref, oublions ce pauvre Pete…

http://www.youtube.com/watch?v=w_m-UrvIFXA&feature=related

Henry Mancini : BOF Arabesque

Film quelque peu méprisé de Stanley Donen, auquel on lui préfère Charade. Et pourtant, rien ne manque à cette comédie d’espionnage : l’Angleterre des 60s, la superbe Sophia Loren et ce thème (et quel thème) signé du grand Mancini !

http://www.youtube.com/watch?v=D7dKytBBqWs

 

 

 

Contribution de Hong Kong Fou-Fou

Rodeo Massacre : The game (2009)

Une Cléopâtre blonde et évanescente au chant, un Julien Clerc version 70s à la batterie (pour les pieds) et à la guitare (pour les mains), un barbu qui ressemble à un prospecteur du Klondike à l'orgue. Telle est l'équation de ce groupe irlando-franco-suédois basé à Londres. Pour être honnête, c'est mieux en concert que sur disque, mais bon...

http://www.myspace.com/rodeomassacre

John Windle : Step out the man (2010)

Little Man Tate n'existe plus depuis un an. Mais revoilà John Windle, qui se lance dans une carrière solo. Aucune différence avec Little Man Tate, donc ça me va.

http://www.youtube.com/watch?v=W5y2h-EKJ1Q

Men of North Country : Man of North Country (2010)

Pfff, fais ch... A une lettre près, je pouvais faire un copier/coller. Sinon, nous avons semble-t-il présentement à faire à un groupe de northern soul israëlien. Oui, c'est curieux. Une chose est sûre, maintenant, Rabbi il va danser...

http://www.youtube.com/watch?v=ykRpWNUZaS0

The Law : Television satellite (2009)

Ces quatre musiciens sont comme les petits pois : Ecossais. Ahahah, je les ai choisis exprès pour faire ce jeu de mots. En fait, je n'aime pas leur musique. Non je plaisante, c'est excellent. Et ils figuraient déjà dans cette rubrique il y a un an et demi. A Fury Magazine, on ne retourne pas sa veste. Et ce refrain : "Stop watching TV". C'est mon combat.

http://www.myspace.com/upthelaw

http://www.youtube.com/watch?v=WLbs8ab29g0

The Twang : Barney Rubble (2009)

Certains envoient des cartes postales de leur lieu de vacances. D'autres y tournent des vidéos. Il n'a pas fait très beau, mais apparemment les Twang se sont bien amusés. Faudra que j'aille en Croatie un de ces quatre.

 

 

 

Contribution de Wally Gator

The Young Knives : She’s attracted to

Pas une grande exclusivité (ce morceau date de 2006) mais je voulais des rosbeefs authentiques. Je crois que je les tiens ! Ils sont de Ashby-de-la-Zouch.

Et avec ça, on va au foot ?

The Duke Spirit : The step and the walk

Visuellement moins typique, mais tout aussi britanniques que les premiers. La voix est un peu plus claire et franchement plus féminine. My Bloody Valentine n’est pas loin…

Kula Shaker : Modern blues

Le dernier LP de Kula Shaker est un vrai bijou : Pilgrim’s Progress, sorti le 28 juin 2010. Cela fait près de deux mois que Faboot me dit qu’il faut que je l’écoute, j’ai traîné, j’ai eu tort ! Mea culpa, mea maxima culpa Fab ! Tu avais raison !

Graeme Allright :  Akou

Un extrait d’une extraordinaire bande originale, celle de "Ne nous fâchons pas". J’aurai pu extraire n’importe lequel de ces morceaux tant ils sont tous géniaux, mais j’ai un sacré faible pour la discothèque "Le Super Homard". Quoi que… Le "modd" qui joue de la guitare à coté d’une colonne blanche, ce n’est pas mal non plus.

Rockefeller & Ses Rockchild : J'aime pas le rock

Tout le monde aura reconnu le colossal Jean Yanne dans un de ces personnages qu’il faisait si bien : le franchouillard râleur. Ceci dit, moi non plus, j’aime pas le rockabillyéyétwist…

 


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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 14:31

Par Hong Kong Fou-Fou

danny-wilde.jpg

 

Ce soir en rentrant chez moi, je me préparerai un Créole crème. J'y mettrai une olive. Puis une autre. Et je les regarderai s'entrechoquer mollement. Je glisserai un DVD d'Amicalement vôtre dans le lecteur, et je regarderai cette andouille de Danny Wilde faire son numéro, en sirotant mon cocktail. Peut-être même qu'au moment d'aller me coucher, j'enfilerai mes gants de conduite avant d'aller me laver les mains. Comme ça. Un hommage un peu débile. Tony Curtis est mort, et vraiment ça fait bizarre.

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 08:12

Par GoudurixYZ

 

On a tous un banc, un arbre ou une rue
Où l'on a bercé nos rêves
On a tous un banc, un arbre ou une rue
Une enfance trop brève

 

Aujourd’hui : Walk on the wild side par Lou Reed


walk7 hi

 

Dans cette chanson, l’auteur nous parle du milieu interlope new-yorkais. Du milieu interlope new-yorkais des années 70. Rien que ça. Et vas-y que je t’y mets des travestis et vas-y que je t’y mets des gens pas possible. Ils portent des noms, faut voir : Holly Woodlawn, Joe Dallessandro, Jackie Curtis, Joe Campbell, Candy Darling. Holly Woodlawn, son vrai nom c’est Haroldo Santiago Franceschi Rodríguez Danhakl. C’est vrai que ça change un peu. Moi, ma préférée, c’est Candy Darling. C’est la reine des travestis ou je ne m’y connais pas. Bon, c’est vrai que je ne m’y connais pas. Mais j’essaie de m’améliorer ! Dans sa chanson Candy says, Lou Reed, il parlait déjà d’elle. Des trucs qu’elle lui disait, tout ça. Faut dire, c’est le genre de fille qu’on croise pas tous les jours de la semaine. Elle finira à 25 ans sur la pochette, la magnifique pochette pardon, de Im a bird now d’Anthony and the Jonhsons. Y’a aussi celle qui se prend un jour pour James Dean. Ca rate pas. Comme l’autre, elle se crashe le soir même. C’était bien la peine. Bon, elle l’a un peu cherché. Quand on prend du valium et qu’on roule à fond la caisse, c’est des choses qui arrivent. Dans la chanson, ils font des trucs pas très catholiques. Si vous voulez voir à quoi ils ressemblent, il faudra vous taper Flesh, Trash, Heat, les films d’Andy Warhol. D’accord, c’est les moins chiants de tous, mais bon, faut vraiment avoir rien d’autre à faire.

La chanson, elle se finit avec du saxophone. On ferait plus ça maintenant.

Si vous écoutez la radio aujourd’hui, vous êtes sur d’y tomber dessus au moins une fois. Sauf si vous écoutez France-Info. Encore que. Surtout les radios à trois lettres. Ils adorent ça, le soir quand la nuit tombe. Ce qui est bien, c’est que le saxophone, ils le coupent à chaque fois ou alors ils parlent dessus. Mais bon, c’est un peu fatigant parce que ça fait trente ans que ça dure et que ça saoule un peu. Y a même des jours où on a envie d’aller faire un tour dans le wild side après. Un comble. Ou de s’appeler Artemus Gordon pour aller faire un tour dans wild wild west side. Ou de s’appeler James West pour aller faire un tour dans le wild wild James west side. Ou de s’appeler Nathalie Wood pour aller faire un tour dans le wild wild James west side story. Ou de s’appeler… Heu, se prendre pour une femme ? Bon, je crois qu’il est temps de s’arrêter.

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 07:31

Par Hong Kong Fou-Fou

 

meteore.jpgQuand je pense qu'au moment où j'écris ces lignes, certaines personnes sont en train de manifester pour sauver leur retraite. Qu'elles sont bêtes !... C'est complètement inutile, puisque le 13 avril 2036, ce sera la fin du monde. Un géocroiseur va venir nous faire un petit coucou. Non les gars, un géocroiseur n'est pas un vaisseau spatial bardé de gros canons à décharge ionique inversée, rempli d'aliens aussi agressifs que difformes. On n'est pas dans un film de SF ici, nous sommes des gens sérieux. Un géocroiseur est un corps céleste (non les gars, Scarlett Johansson n'est pas un corps céleste), un astéroïde dont l'orbite croise régulièrement celle de la Terre. De temps en temps, il y en a un qui nous tombe dessus. Ca ne fait pas de gros dégâts, s'il n'est pas trop volumineux. Mais il y en a quand même quelques-uns plus menaçants, qui nous tournent autour comme un vautour tourne au-dessus d'une charogne dans un western de Sergio Corbucci. Ces astéroïdes ont souvent des noms rigolos : par exemple, (4179) Toutatis, comme le dieu gaulois. C'est sûr que s'il nous heurte, le ciel nous tombera vraiment sur la tête. Ou (1685) Toro. Non les gars, s'il nous rate, on ne va pas tous crier "Olé !". Dites, vous pouvez arrêter de déconner cinq minutes ? On cause fin du monde, quand même !

Celui dont on parle le plus souvent ces temps-ci, et qui risque donc de nous emboutir le 13 avril 2036, c'est (99942) Apophis, un bloc de fer de 270 mètres de long pour une masse de 27 millions de tonnes. Un beau bébé, quand même. Les astronomes ont de l'humour : Apophis était le dieu du chaos dans le panthéon égyptien. Ils ne pouvaient pas l'affubler d'un nom plus sympa, comme "Bisounours", "Confetti" ou "Pitié ne nous rentre pas dedans", plutôt ?

Alors certes, la probabilité d'une collision est faible. Tout dépend de ce que va faire Amonbofis, non pardon, ça c'est "Astérix et Cléopâtre", Apophis plutôt, le 13 avril 2029, date à laquelle il va nous frôler (arrête, grand fou !...). S'il passe dans une zone de l'espace particulière, qui fait 800 mètres de large, sa trajectoire sera modifiée par l'attraction terrestre et la collision sept ans plus tard sera fatale. Alors certes, le risque est faible. Les chiffres changent selon les sites que l'on consulte : entre 1 chance sur 45000 et 1 chance sur 250000 sur la plupart des sites d'astronomie, 1 chance sur 2 sur parismatch.com, et vous pouvez laisser vos pronostics sur betclic.fr.

Je vous imagine en train de vous marrer et de penser "Quel con ce Hong Kong Fou-Fou, il essaie de nous faire peur !". Oui, certes, sinon je n'aurais rien à raconter. Mais je voudrais vous faire remarquer que le 13 avril 2029, c'est un... vendredi. Ahah, on fait moins les malins. Et que la chance de gagner au loto n'est que de 1 sur 13 millions. Et pourtant vous jouez. Et puis la veille de leur extinction, si on avait dit aux dinosaures herbivores que le lendemain ils ne brouteraient plus de fougères, et aux dinosaures carnivores que le lendemain ils ne boufferaient plus de dinosaures herbivores, eux aussi ils auraient rigolé, de leur grosse voix de dinosaures. Et pourtant...

Quelles seraient les conséquences d'une telle collision ? Là encore, les avis divergent, plus ou moins pessimistes. Une chose est sûre : il y aurait de quoi remplir le Journal Télévisé pendant des semaines. Des tsunamis, des millions de morts, des nuages toxiques, le soleil invisible, le froid, la famine (et la retraite à 77 ans). Et peut-être, la fin de l'humanité (pas le journal, hein. Lui, c'est déjà quasiment réglé).

Ce qui ne serait que la suite logique des choses. Une météorite est responsable de l'extinction des dinosaures. Les scientifiques considèrent que l'apparition de nombreuses espèces, dont l'Homme, est également la conséquence de chocs entre la Terre et un astéroïde qui auraient modifié les conditions climatiques et biologiques sur notre planète. Il est peut-être temps de passer à autre chose, de laisser la place à une nouvelle espèce. Et puis, à toute chose malheur est bon : les locaux de M6 et de Fun Radio seraient détruits, il n'y aurait jamais de "Taxi  11" au ciné, Johnny Halliday serait obligé d'annuler la tournée d'adieu pour ses 93 ans. Ca console, non ?

Bien sûr, avec la pugnacité qui le caractérise, l'Homme ne va pas se laisser faire. Il a éradiqué la menace nazie, ce n'est pas pour se faire aplatir par un bête caillou, hein. Plusieurs dispositifs sont envisagés pour éviter la  collision, avec des satellites de surveillance, des missiles pour dévier l'intrus de sa trajectoire, un miroir géant destiné à le faire fondre à l'aide des rayons du soleil, etc. Mmmouais, encore un moyen d'augmenter nos impôts. Et il y aura toujours des politiciens tordus qui s'arrangeront pour que ces dispositifs puissent attaquer des cibles terrestres. Sinon, d'ici 2036, il y a toujours la possibilité d'envoyer Bruce Willis finir ses jours dans une maison de retraite sur la Lune, prêt à intervenir (non, toi Goudurix, tu resteras à la pension Michel Denériaz, promis).

Je vous quitte sur un petit jeu. J'ai lu quelque part que la probabilité de collision avec Apophis est la même que celle de lancer un grain de riz à travers le trou de la serrure d'une porte, à quelques mètres de distance. Vous savez ce qu'il vous reste à faire au bureau, au lieu de perdre votre temps sur Fury Magazine... Celui qui y arrive pourra enfiler une toge, prendre une petite clochette et descendre dans la rue annoncer la fin du monde comme le prédicateur Philippulus dans "L'étoile mystérieuse".

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