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Créé en mars 2007

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Fury Magazine, toujours à la pointe de l'actualité d'il y a cinquante ans en arrière.

Nos garanties :

- Tous nos articles sont écrits sur des ordinateurs à fiches perforées gros comme une camionnette.

- Nos rédacteurs ne communiquent entre eux que par téléphone filaire.

- L'un d'eux est né avant 1960.


"Nous sommes l'avant-garde du passé."

Modern life is rubbish...

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... quoique...
Par Oddjob
  

"Dans des aventures sensationnelles, inédites… Spirou présente… Un type extraordinaire les amis ! Jean VALHARDI ! Un gaillard plein d’allant et de courage que vous aimerez. Comme vous aimez les héros de Spirou…"

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ! Précipitez-vous chez votre libraire favori et plongez-vous dans les aventures de VALHARDI, le célèbre détective dont la poignée de main, franche et ferme, était le signe de reconnaissance des membres du Club des Amis de Spirou. Eh oui, les belles éditions DUPUIS, nous proposent, enfin, une magnifique intégrale digne de ce nom, avec un premier tome regroupant les années 1941 à 1946, avec Doisy au scénario et surtout Jijé au dessin. Alors mieux qu’une distribution de cartes de rationnement gratuites… lisez les enquêtes de VALHARDI !

Vous En Voulez Encore ?

Trop chauve pour être une rock star, trop asthmatique pour être footballeur, pas assez alcoolique pour être écrivain, trop Français pour être Anglais, pas assez suicidaire pour être artiste, trop intelligent pour la télé-réalité. Il ne me restait pas grand' chose, et ce pas grand' chose, c'est devenu Fury Magazine. Hong Kong Fou-Fou


Rédaction :
wally gator logo Wally Gator : rugby de village, communion solennelle et charcuterie.
Eleve-Moinet-2.jpg  Elève Moinet : permis B, Première étoile, BEPC (mention Assez bien)
oddjob logo 2 Oddjob : KPM, RKO et Kop Boulogne.
barbidule-logo.jpg Barbidule : contradictions, bals de village et coloriage.
Getcarter logo Getcarter : mod, mod, mod.
hkff logo Hong Kong Fou-Fou : soins capillaires, huile de moteur et kilomètre arrêté.

N'hésitez pas à nous écrire : fury.mag@gmail.com (Pas de compliments, nous sommes modestes. Pas de critiques, nous sommes susceptibles. Pas d'insultes, nous sommes hyper baraqués. Pas de propositions à caractère sexuel, nous sommes fidèles.)
Vous pouvez également devenir fan de Fury Magazine sur Facebook (ici : Fury Magazine sur Facebook).
2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 06:52

wally gator logo oddjob logo 2 hkff logo Par Wally Gator, Oddjob et Hong Kong Fou-Fou

 

Bon tempo mars 2015 

Contribution de Wally Gator

Slowdive : Machine gun

Throwing Muses : Two step

Deux morceaux incroyables dans leur version en concert, “live” comme diraient les perfides. Autant le Slowdive reste assez identique à la version studio, mais alors le Throwing Muses, wachté, terrriple !

Mary Goes Round : No revolution

Sorti dans le maxi "Hot shot in space". Je pense que les Français ont fait une overdose de Sisters of Mercy, Bahaus et Joy Division avant d’écrire ce qui est probablement leur meilleur morceau.

Noel Gallagher’s High Flying Birds : Freaky teeth

N’oublie pas lecteur, si tu n’as pas pré-commandé ton exemplaire du nouvel album de Noel Gallagher, tu n’as plus qu’à aller faire la queue chez ton disquaire habituel dès le 2 mars, en espérant qu’il l’ait reçu en vinyl…

Madness : The last rag and the bone man

Les Nutty Boys sont super sympas : si tu t’inscrivais à un tirage au sort, tu recevais cette perle en téléchargement gratuit.


 

 

 

Contribution de Hong Kong Fou-Fou

Trampolene : Imagine something yesterday

Tout nouveau morceau de ces Londoniens. J'aime toujours autant la voix traînante et dédaigneuse du chanteur. Elle me rappelle celle de mes étudiants de licence, quand j'ai l'outrecuidance de les réveiller pour leur demander de m'énoncer le principe fondamental de la dynamique.

Sala & the Strange Sounds : Yes Sir I can boogie / Margot

Voici un groupe espagnol basé à Londres, si j'ai bien compris, qui nous propose une reprise d'un duo féminin seventies bien ringard, Baccara. Et comme je trouve ça vraiment sympa et rafraîchissant, je mets un second morceau, tiens. Il ne me reste plus qu'à comprendre pourquoi le batteur joue avec un casque sur la tête dans toutes leurs vidéos.

Kartica : All yours / Don't you think so ?

Ma découverte du mois. Quand je dis "ma découverte", n'y voyez aucune suffisance. Au contraire. Je viens seulement de découvrir ce groupe, qui existe quand même depuis 2008, et pourtant c'est toute la culture que j'aime. Des influences OCS/Oasis, des belles vestes, des pintes généreuses et un musicien chauve qui ne s'accepte pas et cache sa mauvaise fortune sous une casquette. C'est tout moi.

Blur : Go out

La planète entière est déjà au courant, Blur va sortir un nouvel album. En voici le premier extrait. Honnêtement, ce n'est pas à mon humble avis ce qu'ils ont fait de mieux mais je suis optimiste. Et puis c'est quand même le fruit des retrouvailles du duo Albarn/Coxon. Presque comme si Wally et Moinet cosignaient un article, vous voyez.

Salvatore Adamo : B.O.F. L'ardoise

Oui, vous avez bien lu. Salvatore Adamo. La musique qu'il a écrite pour le film "L'ardoise" est grandiose, c'est triste, c'est poignant, c'est envoûtant, j'en ai des frissons partout. Malheureusement, le film, avec le jeune Salvatore, et surtout Michel Constantin et Jess Hahn, n'est pas à la hauteur. "L'ardoise" n'est pas magique.

 

 

 

Contribution de Oddjob

The Kitschenette’s : J’ai l’air de quoi ?

Oui, la pop made in France continue à se battre contre vents et marées ! C’est frais, décalé, insouciant… et ça fait du bien. Et surtout, n’oubliez pas, Messieurs, au 2ème étage, c’est le rayon Lingerie pour Hommes ! (Et merci à The Ritz pour cette trouvaille…)

Curtis Harding : Heaven’s on the Other Side – Keep On Shining

Il ne faudrait pas s’arrêter à l’intitulé de son album, Soul Power, et s’imaginer un énième clone d’Otis Reding ou de Sam Cooke… Loin de toute nostalgie stérile ou de sanctuarisation sclérosée, Curtis Harding nous offre une soul soyeuse tout en restant d’une terrible efficacité.

The Districts : 4thand Reobling

Rien de révolutionnaire ici, diront les esprits chagrins… Qu’importe ! Le classicisme et le (vrai) savoir faire n’ont jamais fait de mal à personne… bien au contraire ! 

 

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 11:56

hkff logo Par Hong Kong Fou-Fou

 

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Quand on est enfant puis adolescent, on puise à diverses sources pour créer sa personnalité. Ce qu'on lit, ce qu'on regarde, ce qu'on entend au cours du dîner familial, les camarades qu'on fréquente, tout ça se mélange inconsciemment pour forger un caractère. Pour moi, les deux influences majeures, ça a été les scouts d'Europe, d'une part, et la musique, de l'autre. Comme, heureusement, les bons groupes de ma jeunesse étaient de gauche (au hasard, les Jam, les Clash, les Specials, plus tard les Redskins ou les Housemartins), je n'ai pas fait que baigner dans le milieu militaro-catho-tradi des scouts, j'allais ainsi aux réunions de patrouille avec un badge "Anarchy in the U.K." et un autre "Sandinista !" sur ma veste de treillis. Quand on est jeune, on n'est pas à une contradiction ou une provocation près. Outre les scouts, mes copains étaient mods, skins ou psychos. Faire le grand écart entre les enfants de chœur et les jeunes voyous, ça n’assouplit pas que les jambes, ça ouvre aussi l’esprit. Bref. Influence de groupes anglais, donc. Mais pas que. La Souris Déglinguée, aussi. J'ai découvert Tai-Luc et sa bande à 12 ans, et je ne m'en remettrai jamais. Comme je suis feignant, que je ne vois pas comment je pourrais dire les choses différemment et que de toute façon personne n'a lu cette critique dans Action/Réaction du bouquin sur LSD sorti en 2011, j'en reprends quelques extraits :


"La Souris Déglinguée. Un des groupes qui aura le plus compté pour moi, et que je respecterai toujours, même si je ne l'écoute plus trop désormais. 

La lecture de ce bouquin consacré à LSD me replonge aujourd'hui dans des souvenirs de plus d'un quart de siècle en arrière. 

Comme ce concert en 1987, au Heartbreak Hotel de Sète, avec en première partie un groupe de punks anarchistes, Septembre Noir. Musicalement nul, idéologiquement pas mieux, leur prestation avait été rapidement interrompue par quelques jeunes gens en blouson vert matelassé, devant un Tai-Luc hilare. Une fois La Souris montée sur scène, le Heartbreak Hotel s'est transformé en arène, ça pogotait dans tous les coins, même devant le bar, impossible de finir un verre sans en renverser, même dans les toilettes, impossible de se soulager sans s’en mettre partout. Et la même année, à Tournefeuille, un mini-festival avec les Decibelios et deux autres groupes dont je ne me souviens plus. Les habituelles embrouilles avec des fafs. Tai-Luc qui monte sur scène et qui prévient le public que le groupe va jouer les lumières allumées, parce que la veille pendant le concert un de leurs fans s'est fait poignarder dans l'obscurité et qu'il ne veut pas que cela se reproduise.

Et ce passage un dimanche après-midi chez Jacques Martin, en 1984. Je faisais tranquillement mes devoirs dans ma chambre, la voisine un peu dure de la feuille regardait la télé à haut volume et, soudain, les premières notes du "Parti de la jeunesse". En playback, mais quand même ! LSD sur la scène du Théatre de l’Empire, devant un public bien sage attendant patiemment l’Ecole des Fans. Surréaliste.

J'ai toujours été méfiant à l'égard des hommes politiques mais Tai-Luc, c'est le seul pour qui j'aurais pu voter. Peut-être parce qu'il ne demandait pas qu'on vote pour lui, justement, qu'il faisait de la politique sans vraiment s'en rendre compte. Ses textes parlaient autant à mes tripes qu'à mon cerveau. Et puis c'était de l'exotisme bon marché. Certaines chansons me transportaient à Bangkok, Vladivostok ou Islamabad sans quitter l'appartement familial. Sans aller aussi loin, d'autres téléportaient le jeune provincial que j'étais devant la fontaine des Innocents ou sur le boulevard Sébastopol. Surtout, elles constituaient des hymnes vibrants et sincères à l'amitié, la fidélité et la liberté.

LSD existe depuis 1976. Souvent critiquée, à cause de son public turbulent qui n'avait rien à envier à la Sham Army, elle continue toujours sa route. Dans l'indifférence générale. La pensée unique a encore de beaux jours devant elle."


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La dernière fois que j'ai vu LSD en concert, je ne me rappelle plus exactement, c'était dans les années 90 à la salle Victoire de Montpellier. Depuis, j'ai continué à acheter religieusement chaque nouveau disque, mais sans avoir l'occasion de les apprécier sur scène. Alors samedi soir, avant de franchir en compagnie de Oddjob la porte du BBC, j'avoue que j'appréhendais un peu le concert. Est-ce que le groupe n'était pas devenu sa propre caricature, comme tant d'autres qui n'ont pas su s'arrêter à temps ?

La réponse est non, définitivement non. Comme dirait Tai-Luc, rien n'a (encore) changé. Après une première partie dont je n'ai rien à dire, si ce n'est que le nom du groupe, Kortex, rapporte 24 points au Scrabble, lui et ses copains débarquent sur le ring et, dès les premières notes, je suis transporté 20 ans en arrière, une époque où, si je n'avais pas trop de cheveux sur la tête, c'était par choix, pas par fatalité. La formation a un peu évolué, avec juste deux survivants de la toute première heure, Tai-Luc, donc, à la guitare et au chant propagandiste, et Rikko le bassiste, toujours imperturbable et flegmatique. Cambouis le batteur est là depuis de nombreuses années et a mérité depuis longtemps ses galons de membre à part entière. Muzo le saxophoniste est parti, je ne sais pas pourquoi, il est remplacé par un second guitariste. Pendant 1h30, les morceaux s'enchaînent, essentiellement des titres du premier album, de "Une cause à rallier", avec cette "Varsovienne" qui me donne toujours des frissons, le dernier disque est évidemment représenté avec entre autres "Françoys Villon" et "Sur les toits du Palace".

Dans la salle, le public est pour le moins hétéroclite, ça ratisse large, depuis le teufeur dreadlocks/sac-à-dos fraîchement atterri de Notre Dame des Landes à la petite minette bien pomponnée, en talons, qui envoie des SMS pendant "Détachement FR" pour préparer son after, en passant par les inévitables punks ou skins qui ont dépassé la date de péremption. La bière coule à flots, la sueur aussi. Tout le monde reprend les paroles en coeur, ces paroles que j'aimais tellement décortiquer quand j'étais gamin, et que je n'arrivais pas toujours à comprendre.

LSD réussit cet exploit, faire prendre la mayonnaise sans casser d’œufs. Il faut vraiment être fort, pour arriver à faire chanter à des gros fafs indécrottables les paroles de "Yasmina Petite Arabe", ou à des gauchistes maoistes celles de "Brigitte Bardot cambodgienne". La force du groupe, c'est son honnêteté, sa crédibilité, qui fait qu’il peut s’adresser à tous, sans hypocrisie. Et quand vraiment c'est sur le point de déraper, le grand échalas du S.O. plonge dans la foule pour expliquer manu militari aux plus excités que "de la bagarre, on n'en veut pas !"

En mai prochain, La Souris joue à l'Olympia. Evidemment, je n'y serai pas. Mais j’espère ne pas attendre encore 20 ans avant de reprendre ma dose du groupe hexagonal le plus mouse costaud.

Alors, longue vie aux sauvages !

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 06:12

wally gator logo oddjob logo 2 hkff logo Par Wally Gator, Oddjob et Hong Kong Fou-Fou

 

bon tempo février 2015

 

Contribution de Hong Kong Fou-Fou

Allez, c'est reparti pour une nouvelle sélection musicale, le seul truc qui fonctionne à peu près chez Fury Magazine en ce moment. Je ne sais pas pourquoi, mais la source s'est tarie, plus personne n'écrit d'articles, les mises à jour sont remises à plus tard, on n'a plus envie de prendre la plume pour défendre tel ou tel film, tel ou tel bouquin. Peut-être serait-il temps de mettre la clef sous la porte et de reconnaître la victoire (provisoire) du monde moderne ?

Belle and Sebastian : Nobody's empire

Cet extrait du dernier album de nos Ecossais fans de Cécile Aubry illustre parfaitement mon état d'esprit après avoir écrit la phrase ci-dessus. Mélancolie ? Nostalgie ? Un débat sur la différence entre ces deux notions voisines a récemment eu lieu à la rédaction, c'est vous dire que nous sommes tombés bien bas. Mais il est bon parfois de ressentir la joie d'être triste.

Calibro 35 : The butcher's bride

Ouf, le moral remonte, grâce au jazz cinématique de ces Italiens. Le clip est sympathique, même si je n'ai rien compris à l'histoire. Une chose est sûre, la fiancée du boucher, c'est un sacré morceau.

Restons dans les flingues avec Colt 45 et leur Salt water. Du punk primitif qui nous vient de Cambria. Du coup, je peux écrire que c'est du punk précambrien cambrien, quel extraordinaire paradoxe. Comme ils revendiquent des influences metal et hardcore, ils ne devraient normalement rien avoir à foutre dans ma sélection, mais ce morceau énergique a trouvé grâce à mes oreilles. Et sinon, je vous fais part de ma science toute récente : Cumbria, c'est un comté tout en haut de l'Angleterre, avec la densité de population la plus basse du pays (74 habitants au km2). Hmmm, c'est peut-être là-bas que la rédaction de Fury Magazine devrait se replier pour continuer à mener son combat, depuis l'arrière-salle d'un pub désert. Comme il ne doit pas y avoir de connexion internet dans ce coin paumé, Fury Magazine serait tiré de façon confidentielle à quelques dizaines d'exemplaires, dupliqués à la ronéotypeuse. Notre travail achevé, nous nous octroierions une bonne pinte et une bonne pipe, initiés en cela par Oddjob, notre maître à fumer.

Violet Class : Out on the tyles

Section 60 : Welcome to the dream factory

En voilà, de la musique de pub ! Ah, reprendre en coeur ces refrains virils, faire claquer les verres vides sur le bois des tables, patiné par des générations de buveurs rougeauds, se donner de grandes tapes dans le dos.

The Vaccines : Handsome

C'est sorti il y a quelques jours. Sur le plan musical, c'est excellent. Sur le plan visuel, c'est déroutant. S'il y a un message dans ce cross-over entre Star Wars et la Shaw Brothers, je ne l'ai pas encore déchiffré.

Folks : Venom

That's all, Folks !

 

 

 

Contribution de Oddjob

Henry Mancini : Two for the road (O.S.T.)

Extrait de la B.O. du film de Stanley Donen ("Voyage à deux" en français), tout en élégance et nonchalance, à l’image de ses interprètes principaux, Albert Finney et Audrey Hepburn. Plaisamment complétés par Jacqueline Bisset et Georges Descrières.

The Go Team : The scene between

Bientôt le nouvel opus pour ces trublions de Brighton. Et comme le dit si bien notre estimé Elève Moinet, leurs albums sont de parfaites bandes originales pour des films qui restent à faire…

French Boutik : Mieux comme ça !

Enfin une pop moderniste des plus efficaces et surtout jamais rétrograde. Et qui nous rappelle sur ce titre du plus bel effet, les riches heures d’une vraie pop à la française, Oui Oui !

Oui Oui : La ville

C’était fin 80, début 90. Avec Gondry à la batterie, Gondry à la caméra, Gondry (frère) à la trompette, Oui Oui c’était le Non Non à la pop variet’ et au rock engagé !

 

 

 

Contribution de Wally Gator

Honey is cool : Nach heart

Soyons honnête, je n’avais jamais entendu parler de ce groupe suédois et je ne me souviens même pas par quel hasard je suis tombé dessus… Donc, voilà, ils sont Suédois et c’est bien. Ah, si, je peux rajouter un truc : la chanteuse, c’est Fever Ray, celle dont un morceau fait le générique de "Vikings".

St Christopher : All of a tremble

On ne présente plus Sarah Records. J’aimerais vraiment avoir tout le catalogue.

Kate Pierson : Mister sister

LA voix des B-52’s. La voix n’a pas changé par contre je ne suis pas sûr qu’il faille regarder la vidéo, ça pique les yeux.

The Field Mice : Anoint

Quand je vous dis que Sarah Records c’est terrible.

Noel Gallagher’s High Flying Birds : Ballad of the mighty I

Armez votre patience avec ce nouvel extrait de l’album qui sortira le 3 mars. D’ici là, on aura probablement d’autres extraits et je crois, non je suis sûr, que cela va être encore monumental ! Patientons… Patientons.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 17:16

hkff logo Par Hong Kong Fou-Fou

 

riots.jpgHier soir je me suis arraché du canapé familial et j'ai traîné ma carcasse fatiguée par une longue journée de labeur pour aller assister au concert des Riots. Un groupe russe. Ce qui me conduit à préciser, en cette période de confusion, que je parle des Riots, sans Pussy devant, OK ? Jusqu'à hier soir, pour moi la musique slave, c'était polka, mazurka et autre kazatchok. Plus des trucs pour faire plein de points au Scrabble que pour charmer mes exigeantes oreilles. Mais les Riots m'ont fait revoir mon jugement. Ils arrivaient précédé d'une excellente réputation, amplement méritée.

Les Riots sont un groupe moscovite. Et bien. Ils nous proposent une musique certes pas très originale, ils ont beaucoup emprunté à d'illustres prédécesseurs comme les Clash ou les Jam. Les fameux emprunts russes, sans doute. On pense aussi aux Prisoners des débuts, dixit mon ami Stan, aux Burial et, plus récents, aux Rifles, Dead 60s, vous voyez le genre. Du classique, donc, mais leur mélange de punk/power pop (avec un peu de chance, ils sont Russes orthodoxes, et je peux me permettre le jeu de mots "power pope". Sinon, tant pis, c'est fait de toute façon) est carré et efficace, les musiciens sont sincères et sympathiques. Que demander de plus pour un mardi soir ? Je suis mieux là à partager une bière avec des copains plutôt que de me morfondre devant "La France a un incroyable talent".

Le format du groupe est minimal : un chanteur-guitariste, un bassiste et un batteur qui assurent les choeurs (de l'Armée rouge, bien sûr). Le jeu de scène est sobre, les morceaux s'enchaînent, la plupart entrent largement dans cette catégorie que j'affectionne tant, dite "chansons qui donnent envie d'aller au foot". Pas trop de ballades dans leur répertoire de toute façon, ce n'est pas sur la musique des Riots que vous emballerez une petite devotchka... Certains titres flirtent de façon subtile avec le ska ou le dub. Une mention particulière à la très réussie reprise de "Lost in the supermarket" s'impose. On n'a pas droit à un rappel mais tant pis ou tant mieux, on bosse demain.

 Après le concert et une petite séance de photos du groupe avec quelques membres éminents du Palma SC (ne pas confondre avec le Sparta FC), je pars rejoindre mon canapé, tenant sous le bras l'intégralité de la discographie des Riots (un 45t, un maxi et un LP, le tout disponible chez Time For Action Records).

https://www.facebook.com/TheRiotsBand?ref=br_rs

 

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 14:37

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Contribution de Oddjob

Philippe Sarde : Flic ou Voyou (B.O.F.)

Le score longtemps resté comme celui le plus cher du cinéma français, Sarde s’étant entouré des plus grands musiciens de l’époque, le jazzman Chet Baker en tête, pour composer cet hymne baroque, élégant et quelque peu désabusé. Et l’un des derniers (très) bons films de Belmondo, prélude à sa période Bébel.

Henry Mancini : The Party (B.O.F.)

L’apothéose de la collaboration de Blake Edwards avec son compositeur fidèle, Mancini, et son acteur fétiche, Sellers. Le bon goût recommande de visionner une fois l’an ce modèle de comédie.

Henry Mancini : The Magnificient Seven Theme

Version "latin" et "cool" de la célèbre partition de Bernstein. Imparable.

Michel Magne : Toute Le Monde Il Est Beau, Tout Le Monde Il Est Gentil (B.O.F.)

Depuis la disparition de Jean Yanne, plus personne n’oserait aujourd’hui écrire de telles paroles... mises en musique avec la distance et l’ironie nécessaire par un Michel Magne au meilleur de sa forme.

 

 

 

Contribution de Wally Gator

Comme chaque début d’année, cher lecteur, je te propose de réécouter les morceaux choisis, par mes soins, de l’année écoulée. Alors, voyons voir ce que 2014 nous a proposé de meilleur, choisi parmi le meilleur, car si ce n’est pas le meilleur, eh bien, ce n’est pas le meilleur. Il paraît que c’est meilleur en allemand.

Noel Gallagher’s High Flying Birds : Do the damage

Bon, là, rien à dire, c’est le meilleur, c’est tout.

The Asteroids Galaxy Tour : My club

Tant que les B-52’s ne seront pas de retour à leur meilleur niveau, dans ce créneau, les Asteroids seront les meilleurs.

Cucumber : Illogique

En français, ce qu’il s’est fait de mieux, donc le meilleur, c’est Cucumber.

Damon Albarn : Mr Tembo

Blur, c’était bien. Albarn est-il le meilleur de Blur ? On va tembo-rairement admettre que oui.

The Limiñanas : An ugly death

Encore des Français (Oh ! Flûte, alors !!) donc deux meilleurs en français, ex-æquo !

Slowdive : When the sun hits

Pourquoi ? Parce que le shoegaze transatlantique. Il est donc meilleur.

 

 

 

Contribution de Hong Kong Fou-Fou

En ce qui me concerne, cette sélection devrait plutôt s'appeler "Bon tant pis pour vos tympans", parce que je l'ai bâclée en quelques minutes. Il faut dire que pendant quinze jours chez la famille Hong Kong Fou-Fou, ça a été "Jingle bells" ou "Petit Papa Noël", et rien d'autre. Heureusement, j'ai repris le boulot. Sélection bâclée, donc, mais ça n'enlève rien bien sûr à la qualité de mes invités du mois...

The Arrogants : Drunky blues

 Comme les Grys-Grys en novembre dernier, voilà un jeune groupe dont les musiciens ne se sont pas laissés influencer par les mauvais goûts de leurs copains au lycée. Et pour être peinards à la récré, ils se sont choisis un nom que nous ne pouvons qu'approuver, puisqu'à Fury Magazine nous érigeons l'arrogance au rang de vertu. C'est très bon, ça fait plaisir de voir des groupes comme ça, bravo les gars.

James : Moving on

Extrait de "La petite mort", treizième album de ce vieux groupe mancunien. Ce morceau est triste, mais tellement beau. Orgasmique, tiens.

Jr Walker & the All Stars : Shotgun

Il y a exactement 50 ans sortait ce morceau génial qui ferait danser une statue de marbre. A réécouter d'urgence avant qu'un quelconque David Guetta ne s'en empare.

Johnny Marr : Dynamo

Autant les Smiths m'ont toujours gonflé, autant les carrières solo de M&M's (Morrissey et Marr, pour les moins réveillés) ont réussi à exciter mes papilles auditives (j'écris n'importe quoi, je vous dis que je suis à la bourre). C'est confirmé avec cette nouvelle livraison.

The Supernovas : Don't believe in heroes

The Skellies : Superficial

Deadbeat Echoes : No bones

Finissons à l'arrachée avec un pack de trois groupes anglais qui ont les mêmes fringues, les mêmes tronches, les mêmes influences et qui ne savent pas qu'on peut tourner des vidéos en couleur.

 

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 06:58

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Contribution de Wally Gator

Pour ce mois de décembre, et pour finir l’année en beauté, nous commencerons par un grand écart facial : celui que nous offrent les ex-Housemartins, Norman Cook aka Fatboy Slim et Paul Heaton. "Ya Mama" n’est pas une nouveauté mais j’avoue que les bouseux que l’on voit dans le clip ont emporté le morceau ! Pour Heaton et Abbot, ce doit être la proximité de Noël.

Fatboy Slim : Ya Mama

Paul Heaton et Jacqui Abbot : Real hope

Pas de sélection sans shoegaze… Ce morceau est dans les bonus de la reissue de 2006 de l’album monument Whirlpool.

Chapterhouse : Come heaven

Le mois dernier, j’avais fait un pacte. Rien de tel ce mois-ci. Voici donc la face B du premier single extrait de l’album de Noel Gallagher qui sortira en début d’année prochaine.

Noel Gallagher’s High Flying Birds : Do the damage

Quand je suis tombé sur ce groupe, je me suis demandé si "décembriste" était un vrai mot ou une invention de ces yankees. Il s’agit en fait d’un mouvement ayant tenté un coup d’état contre le futur empereur Nicolas 1er, rien d’inventé. Mais sinon, leur musique (des yankees, pas des insurgés) est vraiment pas mal !

The Decemberists : The Infanta

 

 

 

Contribution de Hong Kong Fou-Fou

The Ordinary Boys : Awkward

Je ne sais pas si pour tourner la vidéo de ce morceau censé marquer leur grand retour, les garçons ordinaires ont pris leur pied, mais en tout cas ils ont pris leur chaussette. Musicalement, c'est quand même moins percutant qu'avant, mais ils étaient tombés tellement bas qu'on ne va pas faire les difficiles...

Cowbell : Hanging by a thread

En sortant de sa réunion mensuelle des jeunes cadres de l'UMP, l'élégant Jean-Pascal se dit qu'il aurait bien besoin d'une mise en examen (ophtalmologique). Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il va rencontrer la séduisante Gabrielle, à qui la ressemblance avec Kirsten Dunst a permis de remporter de nombreuses primaires. Heureusement, le sens du devoir politique de Jean-Pascal l'emportera sur l'attrait de la gaudriole. La rencontre est mise en musique par le dynamique duo de Cowbell.

Fitness Forever : Il cane Ciuff

Avec la pop de ces Napolitains, on s'en paye une tranche. Une tranche de quoi ? De fraîcheur, de gaité et de légèreté. Et on retrouve une marionnette qui plaira aux grands et aux petits.

Jaws : Be slowly

Ce groupe de Birmingham nous offre un morceau à la mélodie entêtante, que vous ne pourrez pas vous empêcher de fredonner en attendant patiemment votre tour à la caisse du supermarché.

iC1s : Wack Jack

Revenons à quelque chose d'un peu plus musclé, avec une vidéo nettement plus dérangeante que les précédentes. Les iC1s, on en a parlé voici un an, ils ont depuis étoffé leur CV avec la sortie récente d'un mini-album, "In the blink of an eye".

Frankie & the Heartstrings : Nothing our way

Ah voilà, ça c'est mon truc : des Anglais avec des tronches improbables, un peu losers, un peu paumés, très attachants, des copains qui font de la musique comme ils auraient pu faire de la mécanique auto ou organiser des courses de lévriers. Des vrais gens, quoi.

 

 

 

Contribution de Oddjob

She And Him : Stay awhile

La jolie Zooey Deschanel et l’élégant M. Ward remettent ça en cette fin d’année avec un album de reprises. Toujours pop et classieux. Et si nous avions trouvé notre nouvelle Nancy Sinatra ?

Georges Delerue : The day of the dolphin OST

Mike Nichols, qui vient de nous quitter, avait un goût sûr question B.O. La preuve avec ce score de Delerue émouvant et tout en retenue.

Paul Heaton and Jacqui Abbott : Loving arms

Le rescapé des Housemartins et du Beautiful South continue bon an mal an sa petite route. En attendant son nouvel album, voici un extrait qui fleure bon la mélancolie d’un monde perdu. Comment ça, Heaton n’aime notre "beau" monde moderne ? 


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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 06:53

wally gator logo oddjob logo 2 hkff logo Par Wally Gator, Oddjob et Hong Kong Fou-Fou

 

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Contribution de Hong Kong Fou-Fou

La place est tellement bonne à Fury Magazine que pas un de mes vaillants collaborateurs ne se permet jamais la moindre critique, sur ma sélection musicale notamment. Pourtant je suis sûr que ça doit jaser, dans mon dos voûté par les soucis et les responsabilités. Mais je connais assez mes oiseaux pour imaginer leurs commentaires acerbes. Ce mois-ci par exemple, ça pourrait ressembler à ça :

Budos Band: Burnt offering

Oddjob : Mais c'est quoi ces gros Amerloques en t-shirts noirs avec des catogans ? Des casquettes de baseball portées à l'envers ? Des types hirsutes qui dodelinent de la tête en jouant de la guitare, comme les plus ringards des hardos ? Qui se remplissent la panse de Budweiser, de Coca-Cola et de ketchup ? Ils s'appelleraient Bidasses Band, je pourrais faire un effort mais là, non. Alors tant pis, j'ose : Europe, jeunesse, révolution !

Noel Gallagher's High Flying Birds : In the heat of the moment

Elève Moinet : Oh non ce n'est pas vrai, mon pire cauchemar revient ! Il n'y aurait pas un Mark David Chapman pour le flinguer, lui aussi ? 25 ans qu'il nous sert les mêmes chansons. Et son petit air déconfit, là, comme si on lui avait piqué son premier disque des Beatles dans son casier au collège, ou qu'il y avait encore des choux de Bruxelles à la cantoche. J'y mettrais bien deux baffes, tiens. Décidément, il ne comprend rien, Foufou. Avec lui, ce n'est pas la sélection musicale, plutôt la déjection musicale.

Catfish and the Bottlemen : Pacifier

Wally Gator : Musicalement, ça pourrait passer. Mais merde, ils jouent au foot dans la vidéo... Ils ne connaissent pas le rugby ou quoi ? Le beau jeu ? Le monde fantastique de l'Ovalie ? Pourtant, c'est des Gallois, ils n'ont pas d'excuse. En même temps, ils sont enflés comme des ablettes, il vaut mieux qu'ils tapent dans une baballe plutôt que se frotter à des vrais mecs. Oh purée, rien que de parler de rugby, ça me donne envie d'enfiler les crampons, je vais aller me préparer un cassoulet, ça me calmera.

Kid Acne : Roc roc radio

Wally Gator : Argh, c'est quoi ça ? Du rap maintenant ? Il a du yaourt à la place du cerveau le patron ! Bon, au moins ce Kid Acne, il a de l'allure, pas de survêt' ou de casquette, il ne porte pas quinze kilos de verroterie made in China autour du cou, il ne se roule pas par terre en faisant des trucs de smurf, mais quand même. Je vais encore être obligé de forcer sur le shoegaze pour compenser.

Les Grys-Grys : Maya on the moon III

Elève Moinet : Pfff ce qu'il peut être prévisible le Foufou... Revoilà du revival... Ces gars-là arrivent tout droit du Time Tunnel, ils ont ramassé leurs bolo ties chez Buffalo Bill et leurs poulaines chez le Duc de Guise. Et Sherlock Holmes, là, il chante comme s'il était dans le bayou. Faut qu'il s'achète une pulvérisation nasale pour se déboucher les sinus. Vite, où est mon kit "Survie", avec un disque des Sparks à écouter en cas d'urgence ?

 

 

 

Contribution de Oddjob

Allah Las: Follow you down

Ces petits Yankees ont le bon goût de nous offrir une élégante (et revigorante) combinaison de pop british et de sons californiens, directement issue des 60s. Ou quand les Kinks rencontrent les Beach Boys ! Allah Las est grand !

Joel Gion : Yes

Voici le fameux "Mister Tambourine Man", échappé du Brian Jonestown Massacre et loué par l’ami Moinet dans un de ses derniers articles, dans un score enivrant, entêtant et posthume de l’Enfer de Clouzot.

Got A Girl: Did we live too fast

Un charme à la Françoise Dorléac, une voix flirtant par instant avec Beth Gibbons. La fort séduisante Mary Elizabeth Winstead, tout droit sortie du Death Proof de Tarantino, et maintenant aux mains de Dan The Automator, nous offre une pop sexy et soyeuse en diable !

Lalo Shifrin: Charley Varrick OST

Je ne sais pas ce que j’apprécie le plus dans ce film, le score de Shifrin, la mise en scène de Siegel ou la roublardise de Mattau… En tout cas encore un petit chef d’œuvre méconnu ! 

 

 

 

Contribution de Wally Gator

Un pacte a été scellé… Je ne dois pas parler du dernier Noel Gal… Non !! Je ne dois pas !!!

Bon tant pis. Je vais vous sortir des vieilleries.

Mary Goes Round : Mary's garden

Un groupe de Français dans des sonorités new wave ou pop rock, je ne sais pas bien. En tout cas, cela me replonge en plein dans mes années lycée.

Pulp : Mis-shapes

On ne présente plus la bande de Jarvis Cocker. Le plaisir de les écouter reste intact.

Georges de Giafferi : Sado maso

Une petite dédicace à notre collègue et néanmoins ami Moinet. Quand je dis ça, je me demande si je ne suis pas moi-même maso…

Et pas de session vieilleries sans… shoegaze ! Tu les attendais, lecteur, les voici : deux perles en provenance directe du début des 9Ts.

Ride : Like a daydream

Ride a eu ses heures de gloire, enfin, disons qu’ils ont eu la chance d’avoir une renommée qui a un peu dépassé les frontières de la perfide malgré le succès de la scène grunge qui faisait beaucoup (trop) d’ombre aux shoegazers. Un certain Andy Bell est un des deux membres fondateurs de Ride. Il y a une vie avant Oasis ?

Slowdive : When the sun hits

En plein dans la ligne des Chapterhouse et autres Ride, Slowdive est un groupe très largement sous-estimé. Pour moi, les meilleurs tout juste après Chapterhouse.

 

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 07:15

Eleve Moinet 2 Par l'élève Moinet

 

morrissey-bis.jpg

 

Tu as envie de réussir dans la vie ? A la bonne heure. Oui, mais tu es nul en foot et tu n’as pas beaucoup d’amis ? Il ne te reste plus que le rock, dis-donc. Yeah ! Tu as envie de monter ton groupe, comme les Who ou les One Direction ? Tu as bien raison. Surtout si tu aimes l’argent facile. En plus ça te servira avec les filles et même les garçons.  Mais quel instrument choisir ? Il y en a tant. C’est un détail qui compte, tu sais. Une fois adopté, tu ne pourras plus jamais en changer et tu n’as pas envie que les autres décident à ta place, pas vrai ? Pour t’aider à choisir utilement, tu peux compter sur nous pour te donner une information objective et impartiale qui t’évitera de passer pour le faire-valoir de service et de ronger ton frein dans un coin de la scène.

 Tu ne sais pas en jouer d’un seul ? Ca n’a aucune importance. Crois-tu que je sais, euh, que je sache écrire ?

Les instruments de musique peuvent être classés en quatre (4) catégories distinctes que nous intitulerons grand A, grand B, grand C, grand D. La première catégorie (grand A) sera divisée en deux (2) sous-catégories que nous numéroterons à l’aide des chiffres I et II.  La première de cette sous-catégorie (a) sera décomposée en deux catégories distinctes que nous désignerons par les lettres de l’alphabet petit a et petit b pour les différencier. Ces deux catégories seront ensuite divisées en cinq (5) sous-catégories, numérotées de 1 à 5. La quatrième, intitulée : 4 est scindée en cinq (5) catégories : alpha (α), bêta (β), gamma (γ), delta (δ), epsilon (ε)…Tu n’y comprends rien ? Attend de lire une partition et on en reparlera.

 

A - Les instruments à corde


I / les instruments à cordes pincées


a - Les guitares


1) Guitare acoustique

L’amie de Bob Dylan, Robert Smith et Carla Bruni. Des noms qui font froid dans le dos.

 

2) Guitare électrique

1 - Fender

α - Telecaster

As-tu déjà vu passer une (jeune) blonde décolorée au bras d’un vieux rocker ? Ne cherche plus, la réponse est ici. Idéale pour ressembler à Bruce Springsteen. Ne pas oublier le bandeau dans les cheveux et le blouson sans manches. Et l’air rageur. Comme si tu avais des choses à dire sur le cœur qui doivent sortir de ton cœur.

β - Stratocaster

Sensée t’accompagner dans la stratosphère, d’où son nom, risque surtout de t’envoyer chez le dentiste si l’idée d’en jouer avec les dents te prend à toi aussi. A éviter sauf si tu as une bonne mutuelle.

γ - Mustang et Jaguar

Non, non, on ne parle pas de bagnoles, mais toujours de guitares. Celle de Kurt Kobain. Celle de Tom Verlaine aussi. Celle avec des paillettes dessus, comme le capot de ta bagnole (Mustang, Jaguar) quand tu te mettras au tuning.

2- Gretsch

 Indissociable des pantalons trop larges, des vestes trop larges, des chaussures trop hautes et de la banane. Pas celle de la pochette, non, la coupe de cheveux. On t’aura prévenu.

3 - Rickenbacker

 Aussi numérotées qu’une Peugeot : 325, 340, 370, 381, 620, 650... Inventée par un Suisse, popularisée chez les Allemands (les Beatles à Hambourg), la 360 / 12 - "Beatle Backer" - a réussi à donner un look cool à John Lennon. Pas une mince affaire. Imparable dans sa version noire. Piège à groupies.

4 - Gibson

α - Es 335

Chuck Berry, BB King… Sylvain Sylvain, Poison Ivy et tout néo-rocker qui se respecte. Difficile à porter sans un passeport américain dans la poche. Pour l’avoir, mieux vaut avoir un ami américain, haut placé, dans la poche.

β - Les Paul

Martyrisée pendant 10 ans par Pete Towsend, trouva une rédemption publique dans les seventies avec Jimmy Page, Mick Ronson, Eric Clapton et Alvin Lee. Pour guitar-heroes torturés uniquement (ceux qui font des grimaces quand ils bougent leurs doigts).

γ - SG double manche

N’importe quoi.

δ - SG simple manche

Légère, maniable, censée symboliser les cornes du diable (Devil’s horn), fait irrémédiablement penser à Angus Young quand il avait l’âge de son cartable et à Louis Bertignac aussi et… à la prochaine reformation de Téléphone. Brrrrr… Encore un mauvais moment à passer. Désolé. 

ε - Flying V / Explorer

Allons, allons… Pour headbangers  boulequiéssés uniquement. "Trop puissant que je suis, trop puissant !"

5 - Vox

α – Teardrop

La guitare de Brian Jones. Forme, couleur et nom. Un sans-faute. Que demander de plus ? Qu’un dévoué roadie te l’apporte un jour quand tu monteras sur scène les mains dans les poches.

β – Phantom

La guitare de Ian Curtis. Forme, couleur et nom. Un sans-faute. Que demander de plus ? Qu’un dévoué roadie te l’apporte un jour quand tu monteras sur scène les mains dans les poches.


3) Guitare basse

Le bassiste est au groupe de rock ce que le demi-défensif est au foot. Un faire-valoir : Deschamps, De Jong, Thiago Motta… Et puis, franchement, as-tu vraiment envie de t’escrimer toute ta vie sur un manche trois fois trop grand pour toi ?

 

- II / les instruments à corde frappées


1 – Piano

Aurait pu faire illusion quand Jerry Lee Lewis entretenait des rapports conflictuels avec lui. Depuis Elton John et André Manoukian et celui de Coldplay (je connais pas son nom), tout est rentré dans l’ordre. Pas pour autant une raison valable de vouloir s’asseoir derrière un truc comme ça.

 

B – Les Instruments à vents


1 – Saxophone

Uniquement toléré à la fin de Walk on the wild side et de Human being. Instrument inutile par excellence et puis qui peut avoir envie de souffler là-dedans ? En public ? Devant du monde ?

 

C - Instruments électro-analogiques


1 – Synthé

Idéal pour ressembler à un employé de la CAF à son guichet, venant d’égarer ses ticket-restaurant à l’heure de la pause déjeuner.

 

D – Les instruments à percussion

 

1 – Batterie.

A-t-on déjà vu une fille se jeter sur le batteur ? Bien sûr que non.

 

2 – Tambourin

Ah ah ah le tambourin ! Censé donner une contenance à tout chanteur emprunté. Le tambourin... Tout serait si simple, s’il n’existait pas. Qui ? Le tambourin ? Ben non : Joel Gion le "Mister tambourine man" du Brian Jonestown Massacre. Tenue impeccable, nonchalance et arrogance, prestance et suffisance, posé au milieu de la scène et des 7 autres musiciens comme si tout dépendait de lui. Le genre de vision qui vous fait croire que tout est possible dans la vie. Même si c’est pas mérité. Reste une question, Comment (en) arriver là ? (Surtout sans rien foutre, quoi.) Je n’ai toujours pas la réponse.

 

L’heure du choix. Ne te stresse pas, c’est papa qui paye et contrairement à Benzema pour son péno contre la Suisse, tu peux retenter ton coup. Pas pour autant une raison pour le laisser choisir. Il est vieux et n’y connaît rien. Et n’oublie pas : un peu de style ne fait de mal à personne.

 

 A – I / a – 2) 3

 A – I / a – 2) 5 α 

 A – I / a – 2) 5 β

D - 2

 

 

 

 

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 06:48

wally gator logo oddjob logo 2 hkff logo Par Wally Gator, Oddjob et Hong Kong Fou-Fou

  Bon-tempo-octobre-2014.jpg

 

Contribution de Oddjob

Supergrass : Mansize rooster – Sofa (of my lethargy)

Qui a dit que nous étions toujours à la recherche de la nouveauté ? Le buzz, le disque du mois, la tendance…Tout ça, on s’en fout à Fury ! L’essentiel est ailleurs : dans la durée, véritable denrée rare aujourd’hui. Et l’épreuve du temps en bon indicateur de nos goûts sûrs ! La preuve : quasiment 20 ans après sa sortie, le 1er album de Coombes et ses amis n’a pas pris une ride. Mieux, ce précieux alliage de pop et de glam s’est bonifié avec les années et se révèle toujours aussi fougueux et faussement désinvolte !

Har Mar Superstar : Restless leg

Nouvel extrait du dernier album de notre superstar préférée. La vraie beauté de l’Amérique ? Mais elle est là, devant vos yeux !

John Barry : The Quiller Memorandum B.O.F.

C’est à l’occasion d’une conversation avec le rédac’chef, que nous apprenions par le biais d’un magazine de télé honni dans ces colonnes, de la sortie en DVD de ce film d’espionnage avec les raffinés Alec Guinness et Georges Sanders, le hiératique Max Von Sydow et la toujours troublante Senta Berger. Cerise sur le gâteau, c’est Barry qui signe le score !

I Spy (Les Espions) - Original Theme

Pour le thème. Pour le générique. Pour le duo inédit à l’époque. Pour se souvenir que Bill Cosby a d’abord été un bon acteur avant de cabotiner en bourgeois black sentencieux !

Double Deckers (L'Autobus à impériale) - Original Theme

Notre collègue Get Carter nous a appris la sortie de l’intégrale de ce qui reste comme LA série emblématique d’une jeunesse espiègle, curieuse, pop, insouciante… Bref, disparue !

 

 

 

Contribution de Wally Gator

Comme promis le mois dernier, shoegaze inside !

Kitchens of Distinction : Drive that fast

The Pains of Being Pure at Heart : Everything with you

Swervedriver : Duel

Sans avoir trois pièces maîtresses du style, voici tout de même trois belles choses. Assez surprenant de constater qu’aucun de ces trois groupes n’ait signé quelque chose chez Sarah Records… Bon, pour les premiers, ils ont tout de même été chez One Little Indian.

Tullycraft : Twee

Un groupe américain qui fait de la britpop ? Eh bien oui, c’est possible, donc on dit qu’ils font de l’indie ! Ah, et c’est quoi, l’indie, hein, Patron, c’est quoi ? En plus, ici, c’est de la twee, comme le titre l’indique.

The Beautiful South : Manchester

Ce n’est pas une nouveauté, mais je n’avais jamais vu cette vidéo qui fait "presque" envie d’aller vivre dans ces splendides ensembles immobiliers anglais !

 

 

 

Contribution de Hong Kong Fou-Fou

Bon ben l'été est fini. Evidemment, les sanglots longs des violons de l'automne bercent mon coeur d'une langueur monotone, mais heureusement les hoquets électriques des guitares qui détonent réchauffent mes oreilles munies d'un sonotone. Et si les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les CD aussi. Voici donc six nouveautés tirées d'albums qui viennent de sortir ou qui ne vont pas tarder.

The Charlatans : Talking in tones

Nouveau single, accompagné d'une vidéo minimaliste (traduire "chiante") dans laquelle l'acteur Nico Mirallegro incarne un Tim Burgess jeune. Sinon, nous avons Pete Salisbury de The Verve à la batterie (inutile de rappeler, je pense, que Jon Brookes est mort récemment). Sinon, Tim Burgess dit que cette chanson parle de "télépathie dans les relations humaines". Un vrai charlatan, quoi. Date de sortie de l'album : je ne sais pas.

Martin Carr : The Santa Fe skyway

On continue dans la série "Je ne veux pas dépenser trop de sous pour ma vidéo" avec la nouvelle livraison de l'Ecossais (ceci explique peut-être cela) Martin Carr, vous savez, le chanteur des Boo Radleys. Date de sortie de l'album : vendredi dernier. 

The Buzzcocks : It's not you

Jusqu'à présent, une sélection un peu molle du genou, pas vrai ? Il est temps de la dynamiser un peu avec le dernier morceau des Buzzcocks. Date de sortie de l'album : je ne sais pas.

Inspiral Carpets : Spitfire

Je parle de nouveautés un peu plus haut, en fait cette sélection rassemble plus de chevaux sur le retour que de jeunes pur-sang frais émoulus de l'écurie. Mais ne boudons pas notre plaisir. Date de sortie de l'album : 20 octobre.

High Hazels : Misbehave

Ah, une vraie nouveauté avec ce groupe de Sheffield formé en 2012, dont les membres ne devaient pas savoir distinguer un cornet à piston d'une guitare quand tous les autres au-dessus écumaient déjà les salles de concert. Date de sortie de l'album : le 27 octobre.

Forever Pavot : La rabla

Déjà plébiscité il y a deux ans. Absolument parfait. L'accompagnement musical idéal pour que votre vie soit un film. D'Henri Verneuil, pas de Luc Besson, on est bien d'accord. Date de sortie de l'album : je ne sais pas.


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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 06:42

wally gator logo oddjob logo 2 hkff logo Par Wally Gator, Oddjob et Hong Kong Fou-Fou

 

bon-tempo-septembre-2014-bis.jpg

 

Contribution de Wally Gator

La rentrée est là…

Soyons mélancoliques.

Ludovico Einaudi : Fuori dal mondo

Tous vos actes manqués sont dans ce morceau extrait de la bande originale de “This is England”. Idéal pour aller se balancer au bout d’une corde au début mais en écoutant jusqu’au bout, on peut sentir le ton changer… Seulement si vous le voulez.

LaBrassBanda featuring Captain Sensible : Wot !

Allez, on ne se laisse pas abattre !!! Captain Sensible et une banda, idéal pour se remettre en selle !

Et maintenant, trois extraits de trois albums tout neufs :

Metronomy : Reservoir

Bien électronique, tout bien comme il faut. Frais et simple : parfait.

Interpol : All the rage back home

Toujours aussi “Factory”. Une rage bien dark. Fantastique. Cependant, lecteur, ne l’écoute pas après le premier morceau de la sélection sinon, je crains que nous te perdions...

The Asteroids Galaxy Tour : My club

On termine avec la légèreté des Danois des Asteroids. Encore un OVNI musical. Inclassables. Ils me font vraiment penser aux B-52’s en leur temps de gloire. Inclassables.

Bon, ça manque de shoegaze… Promis, je me rattrape bientôt !!

 

 

 

Contribution de Hong Kong Fou-Fou

Comme le dit au-dessus Wally Gator, qui aime bien se faire le héraut des mauvaises nouvelles, c'est la fin des vacances. Et les statistiques sont formelles : d'après un sondage réalisé sur un échantillon représentatif de la population (mes voisins de quartier), pendant les congés, la majorité d'entre vous a écouté de la musique de piètre qualité. Que ce soit de la soupe commerciale, si vous êtes encore assez jeunes pour aller draguer les touristes nordiques en discothèque, ou du folklore breton, si vous êtes assez vieux pour avoir une famille et passer les vacances dans un petit village du Morbihan. Heureusement, il n'y a pas que pour vous que c'est la rentrée, Fury Magazine et sa sélection musicale reviennent pour vous aider à survivre à ce 1er septembre.

Commençons par Franko Fraize avec l'énergique Underdog. Il faudra bien ça pour vous sortir du lit. On continue avec Jamie T et son dernier single Zombie. C'est d'ailleurs vraisemblablement la démarche de ces sympathiques morts-vivants que vous allez adopter pour vous traîner jusqu'à la cafetière. Comme coincer la bulle, c'est terminé, poursuivons avec Bubblegum, de The Youth. En plus, leur chanteur/guitariste ressemble à Monsieur Barbier, votre chef de service. Dingue. Continuons avec mes chouchous de Pony Taylor. Des garçons éminemment sympathiques et talentueux, qui mériteraient de passer à la télé chez Maritie et Gilbert Carpentier. Des garçons feignants, aussi, qui préfèrent poster sur Facebook des photos de leurs vacances à bord de yachts luxueux, plutôt que de tourner une vidéo de Funny Ride. Mais vous pouvez écouter le titre là : Funny ride. (Edit : vexés sans doute de mes remarques désobligeantes, les membres de Pony Taylor se sont dépêchés de pondre une chouette petite vidéo, que par honnêteté je me suis senti obligé de rajouter dans la playlist. Donc, je récapitule : je dis plus haut qu'il n'y a pas de vidéo, mais en fait il y en a une.) Et enfin, comme il n'y a pas de sélection digne de ce nom sans une bonne bande originale, quittons-nous avec celle de Agente Speciale, de Bruno Nicolai. Action et séduction. Vous aussi, c'est ce qui vous attend au bureau. Aujourd'hui, l'agent spécial, ce sera vous. Allez, on se motive, on est beau, on est fort, on part bosser (n'oubliez quand même pas de déposer les enfants à l'école avant d'y aller, si vous appartenez à la catégorie qui a écouté du folklore breton cet été).


 

 

Contribution de Oddjob

Lalo Schifrin : Les félins B.O.F.

Jeu pervers de chat et de souris dans une demeure néo-gothique de la Riviera. Alain Delon et Jane Fonda. N’en jetez plus ? Si ! Un noir et blanc magnifié par la partition de Schifrin… Et dire que certains parmi la rédaction font la fine bouche devant ce film…

Raymond Lefrèvre : Jo B.O.F.

Raymond Lefrève est trop souvent le grand oublié des palmarès des compositeurs de scores français. Pas assez Nouvelle Vague comme Delerue ou Duhamel. Pas assez électro-pop comme de Roubaix. Pas assez "melvillien" comme Demarsan… Sans doute certains tenants du bon goût lui reprochent-ils ses nombreuses compositions pour les films de de Funès et ses participations aux shows de Guy Lux ! Qu’importe ! Il signe le score parfait au confluent de la comédie noire et du thriller maniériste…

Michel Polnareff : La folie des grandeurs B.O.F.

On oubliera qu’il a aussi composé la bande originale de "La vengeance du Serpent à Plumes"… Car Polnareff restera comme celui qui a offert au cinéma français "sa" plus belle chevauchée fantastique !

Slow Club : Suffering you, suffering me

On y allait à reculons! Têtes de gondole de la branchitude totalitaire, les deux membres de Slow Club nous offrent pourtant une pop soignée et touchante… Serais-je (enfin) sur la voie de l’ouverture d’esprit ?

 

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