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Créé en mars 2007

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Fury Magazine, toujours à la pointe de l'actualité d'il y a cinquante ans en arrière.

Nos garanties :

- Tous nos articles sont écrits sur des ordinateurs à fiches perforées gros comme une camionnette.

- Nos rédacteurs ne communiquent entre eux que par téléphone filaire.

- L'un d'eux est né avant 1960.


"Nous sommes l'avant-garde du passé."

Modern life is rubbish...

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... quoique...
Par Oddjob
  

"Dans des aventures sensationnelles, inédites… Spirou présente… Un type extraordinaire les amis ! Jean VALHARDI ! Un gaillard plein d’allant et de courage que vous aimerez. Comme vous aimez les héros de Spirou…"

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ! Précipitez-vous chez votre libraire favori et plongez-vous dans les aventures de VALHARDI, le célèbre détective dont la poignée de main, franche et ferme, était le signe de reconnaissance des membres du Club des Amis de Spirou. Eh oui, les belles éditions DUPUIS, nous proposent, enfin, une magnifique intégrale digne de ce nom, avec un premier tome regroupant les années 1941 à 1946, avec Doisy au scénario et surtout Jijé au dessin. Alors mieux qu’une distribution de cartes de rationnement gratuites… lisez les enquêtes de VALHARDI !

Vous En Voulez Encore ?

Trop chauve pour être une rock star, trop asthmatique pour être footballeur, pas assez alcoolique pour être écrivain, trop Français pour être Anglais, pas assez suicidaire pour être artiste, trop intelligent pour la télé-réalité. Il ne me restait pas grand' chose, et ce pas grand' chose, c'est devenu Fury Magazine. Hong Kong Fou-Fou


Rédaction :
wally gator logo Wally Gator : rugby de village, communion solennelle et charcuterie.
Eleve-Moinet-2.jpg  Elève Moinet : permis B, Première étoile, BEPC (mention Assez bien)
oddjob logo 2 Oddjob : KPM, RKO et Kop Boulogne.
barbidule-logo.jpg Barbidule : contradictions, bals de village et coloriage.
Getcarter logo Getcarter : mod, mod, mod.
hkff logo Hong Kong Fou-Fou : soins capillaires, huile de moteur et kilomètre arrêté.

N'hésitez pas à nous écrire : fury.mag@gmail.com (Pas de compliments, nous sommes modestes. Pas de critiques, nous sommes susceptibles. Pas d'insultes, nous sommes hyper baraqués. Pas de propositions à caractère sexuel, nous sommes fidèles.)
Vous pouvez également devenir fan de Fury Magazine sur Facebook (ici : Fury Magazine sur Facebook).
20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 22:38
Par Hong Kong Fou-Fou

Quelques images prises le mois dernier à Marrakech. J'y avais déjà été une douzaine d'années plus tôt, la ville a beaucoup changé, et pas nécessairement en bien. Depuis que la jet-set en a fait l'une de ses destinations privilégiées, de grands complexes hôteliers se construisent dans tous les coins, la Perle du Sud a un peu perdu de son charme. Heureusement, il suffit de s'égarer (volontairement ou involontairement) dans la médina, pour retrouver la Marrakech authentique.
Le hall de l'aéroport Marrakech-Menara.
Place Jamaa El Fna. Toute la journée, charmeurs de serpents, vendeurs d'eau, diseuses de bonne aventure, musiciens et conteurs assurent le spectacle.
A la tombée de la nuit, la place se transforme en restaurant à ciel ouvert. Des dizaines de gargotes ambulantes proposent des brochettes de viande ou un bol de harira, soupe aux haricots que l'on mange avec des dattes. Un conseil : évitez les stands où les consommateurs sont blond paille ou ont les yeux bridés. Authenticité zéro, prix élevés, mauvaise qualité. Choisissez plutôt ceux fréquentés par les autochtones. Le N° 31, par exemple.
Un vendeur de cigarettes, à l'unité, dans la rue. Si ça ce n'est pas un visage empreint de sagesse...
Le musée de Marrakech, situé dans un palais de la fin du 19ème siècle.
Tanneurs berbères au travail. Les peaux de dromadaires, après avoir été râclées pour éliminer les restes de chair, subissent différents trempages dans de la chaux et dans du guano, avant d'être mises à sécher. L'odeur est insoutenable, heureusement on nous distribue un brin de menthe
- le masque à gaz berbère, comme ils disent - pour préserver notre sensible odorat occidental.
Des épices odorantes et colorées. On peut aussi acheter tout un tas de poudres, philtres, gri-gris, onguents, peaux d'iguanes, plantes séchées. Ta femme est partie ? Ta femme ne veut pas partir ? Ton zizi est trop mou ? Trop dur ? Tu es trop gros ? Trop maigre ? Ta peau est sèche ? Elle suinte comme un boudin Gordoperofeliz ? Un remède pour chaque problème. Un problème avec chaque remède ?
Souk des teinturiers. Toutes les teintures sont d'origine naturelle, le vert par exemple est obtenu à partir de feuilles de menthe.
On trouve de tout dans les souks. Même des photos de l'ignoble nabot à moustache. Un peu plus loin dans une ruelle, une inscription à la craie sur un mur : "Hitler - Himmler". Il faut savoir qu'Hitler était favorable à la cause nationaliste arabe. Ce que j'ignorais par contre, c'est qu'il y a eu trois divisions de Waffen SS composées exclusivement de musulmans (merci Wikipédia !). Bref, fermons cette sombre page de l'Histoire. Une chose est sûre, c'est que cette photo m'a coûté 5 dirhams.
"- Heu, je voudrais la cafetière, au fond à droite. - Une seconde, je vais chercher mon casque". Je plains le proprio les jours d'inventaire.
Fenêtre dans une ruelle de la médina.
Barbier dans le rue. Il y avait aussi un arracheur de dents, mais j'en avais un peu marre de devoir donner une pièce pour faire la moindre photo. Celle-là, je l'ai volée...
Le Maroc est un gros producteurs de concentré de vitamine C. Y a qu'à se baisser pour en ramasser, et c'est autre chose que nos oranges gorgées de pesticides, instecticides et autres fongicides.
Bon, certains semblent avoir développé une totale immunité aux effets de la vitamine C.
La koubba almoravide.
Les jardins de Majorelle. Un véritable paradis de fraîcheur et de calme au sein de la grouillante et bruyante Marrakech. Le terme "paradis" est d'ailleurs bien choisi, puisque les jours de vent, on y piétine les cendres d'Yves Saint-Laurent, dispersées dans la partie privée des jardins.
Dans l'épisode précédent (par ici), nous avions laissé les English du Colonel au fin fond de la jungle dominicaine. Les revoici sur le continent africain. Les rétros rentrés, c'est pour se faufiler dans les ruelles de la médina, lors des poursuites.
La ville moderne, construite dans l'ancien quartier français de l'époque du Protectorat. Immenses jets d'eau, marbre, enseignes de luxe, immeubles cossus partout. Et des caméras de surveillance et des vigiles. Difficile de manger sereinement son tajine en terrasse, avec un gros bras à matraque qui se tient face à vous.
Ville moderne toujours, une enseigne qui rassure les touristes les plus méfiants en ce qui concerne leur alimentation. Quelquefois, l'anti-américanisme primaire pourrait avoir du bon...
C'est bon comme là-bas, dis ?
Le Kechmarra (oui, c'est Marrakech en verlan, vobra. Heu, bravo), un bar-restaurant à la déco très sympathique.
Le pavillon de la Ménara, lieu de promenade des Marrakchis romantiques. Une légende veut que certains sultans, qui l'utilisaient pour abriter leurs ébats amoureux, jetaient leurs conquêtes d'une nuit dans le bassin. Une alternative intéressante à la pension alimentaire à vie.
Le minaret de la Koutoubia. Faudrait pas que le OSS 117 à la sauce Jean Dujardin vienne dormir à proximité...
La medersa Ben Youssef, université coranique du 16ème siècle. La vie des étudiants n'était pas rose : ils s'entassaient à quatre dans une pièce minuscule qui ferait passer une chambre de Cité U pour un palace, réveil à 5h du matin pour étudier toute la journée, une poignée de dattes et du thé à la menthe comme seul repas. Quand je pense qu'à Sud Etudiant, ils se plaignent tout le temps, tss tss...
"Chers adhérents, chers clients, la Fnac est heureuse de vous annoncer l'ouverture de son premier magasin au Maroc".
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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 00:11
Par Hong Kong Fou-Fou

Le Mans Classic 2008, c'était : des Anglais en casquette de tweed, plus de 80000 spectateurs sur le week-end, 6000 voitures exposées, des modèles rares en état concours, des Italiennes indomptables, des Anglaises prestigieuses, des Françaises qui ont fait rêver nos pères, le hurlement strident d'une Matra 660 ou le bruit de casserole d'une Corvette, des jeeps Hotchkiss pour transporter les VIP (qui n'en demandaient Patton...), des bière/rillette qui côtoyaient des champagne/foie gras, des bobos en canotier, Michel Vaillant meets Steve McQueen, des petits pilotes en combinaison courte qui faisaient comme les grands, des chromes rutilants, le rugissement sauvage des Ford GT40, Porsche 917 et autres Ferrari 512 qui vous secouait les tripes à chaque passage devant les tribunes, des joyeux campeurs en Jaguar Type E ou Triumph TR6, des départs en épi, de l'effervescence dans les stands, un formidable voyage dans le temps à l'heure où des moteurs diesel remportent la mythique épreuve d'endurance. Tout ça et plein d'autres choses. La preuve en quelques vignettes.



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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 15:45
Par Hong Kong Fou-Fou

Les clichés ont la vie dure : les Italiens sont des voleurs, les Italiens parlent fort, les Italiens agitent les mains en faisant tinter de grosses gourmettes clinquantes. Mais alors, pourquoi tant de gens partent-ils en voyage en Italie ? Pour mieux critiquer au retour ? Pour moi, l'Italie, c'est le summum de la culture, de l'élégance, du raffinement. C'est tout simplement la classe, et pas celle d'Aldo Maccione, hein... C'est le pays de la bonne humeur, de la gaieté. Les gens sont naturels, ils ne se prennent pas la tête. On y mange bien, on y boit bien, les femmes sont belles à se damner. Et je ne parle même pas de Vespa, Lambretta, Mario Bava, Sergio Leone, Ennio Morricone, Armando Trovajoli, et tutti quanti ! C'est bien simple, même les meilleurs Américains, ce sont des Italiens !
Quelques photos d'un récent et trop court séjour à Venise, la ville-musée qui souffre d'un cruel paradoxe : ses habitants sont las des flots quotidiens de touristes qui se déversent par milliers et pourtant, ce sont ces mêmes touristes qui permettent à la ville d'exister...


La piazza San Marco à 8h du matin. Les terrasses du Florian et du Lavena sont encore désertes, les musiciens ne sont pas encore installés. Dès 9h, la place sera envahie par les hordes de touristes.

"Francesca, va chercher mon fusil ! Ils arrivent..."

Ils vont entendre chanter les anges, les gugusses de Montauban (et d'ailleurs...).

Façade orientale du Palais des Doges.

A la batte, Hercule, des Semi Gods All Stars. Celle qui reçoit, c'est l'hydre de Lerne.

Non my friends, pour une fois ce n'est pas Saint Georges qui terrasse le dragon, mais Saint Théodore, l'autre patron de Venise avec Saint Marc.

Une atmosphère que l'on ne retrouve nulle part ailleurs...

Des images vues cent fois dans des films ou des magazines, mais dont on ne se lasse pas...

Un labyrinthe aquatique où il est agréable de se perdre et facile d'échapper à la foule.

Le Grand Canal.

Pour se déplacer dans Venise, outre les gondoles un peu trop typées "touristes" et le vaporetto un peu trop lent, l'homme moderne peut opter pour un élégant canot à moteur qui fleure bon les 60s...

... mais gare aux excès de vitesse ! A Venise, la police ne poursuit pas les gangsters dans des crissements de pneus, mais plutôt dans des gerbes d'eau. Giallo, ou gial-l'eau ?

Un tonneau au détour d'une étroite ruelle indique bien souvent la présence d'un bacaro, un bar à vins où le patron vous vantera avec passion et enthousiasme ses meilleures bouteilles et où vous n'entendrez pas trop parler anglais ou allemand...

Burano, une petite île de pêcheurs au nord de la lagune.

Les maisons sont peintes de couleurs différentes pour qu'à son retour chaque marin puisse reconnaître de loin le foyer où l'attend son épouse aimante.

Ici, je pense que l'épouse aimante veut rappeler à son mari qu'il a oublié de passer la serpillère...

Allez, pour ne pas terminer sur un seau en plastique... This way to the Martini Night-Club, ouvert à Venise en 1927 (premier night-club d'Italie). Difficile de ne pas se projeter 40 ans en arrière et de ne pas entendre les escarpins de Sophia Loren ou Claudia Cardinale résonner sur ces mosaïques.

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 19:37
Par Hong Kong Fou-Fou

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Mini tour d'horizon de quelques hôtels design de Barcelone, la ville qui ne dort jamais, la ville où les journées devraient compter 32 heures, pour pouvoir profiter de tous les musées, boutiques, restaurants, clubs, salles de concert, etc... qu'elle a à offrir au visiteur fébrile, une ville de contrastes, où dans la même rue on peut croiser un Iroquois truffé de piercings en train de manier la shooteuse, un guitariste moustachu avec une tronche à jouer les seconds pistolets dans un western de l'un des Sergio, Collima ou Leone, et une mémé, les bas sur les chevilles, qui donne du ronron à ses chats dans du papier journal.
Hôtels à fréquenter avec modération, sous peine de réduire drastiquement votre budget disques, fringues, patatas bravas et San Miguel. Encore que, en profitant bien des promotions du Net, on peut avoir de très bonnes surprises...

Hôtel Eurostars Angli
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Omm Hotel
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Cram Hotel

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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 16:10
Par Hong Kong Fou-Fou

Retour sur un voyage effectué l'an passé à Tozeur, au sud de la Tunisie, dernière grande oasis avant le géant Sahara. Comme souvent dans un pays moins favorisé, on se sent un peu gêné d'être touriste. Ce statut fausse un peu les rapports avec la population, qui ne vous voit que comme des porte-monnaie ambulants... Et on arrive aussi à des paradoxes : les touristes viennent en masse à Tozeur, pour sa palmeraie de 1000 hectares plantée de 400000 arbres. Cet afflux engendre la construction de gigantesques complexes hôteliers. Piscines et douches consomment beaucoup d'eau, tant et si bien que désormais les cultivateurs doivent payer ce précieux liquide, fournit auparavant gratuitement par le gouvernement. Ne parlons même pas du projet (en cours de réalisation) de création d'un vaste golf dans le désert... Résultat : ceux qui faisaient vivre la palmeraie abandonnent l'agriculture et se tournent vers les métiers du tourisme. A cause des touristes qui venaient la visiter, la palmeraie est ainsi peut-être condamnée à disparaître...

Je ne sais pas si la pizza berbère a obtenu la bénédiction des pizzaioli du Vatican, mais en tout cas, elle est omniprésente à Tozeur. La photo est surtout intéressante comme exemple de l'architecture locale, tout est construit en briques d'argile et sable mélangés.

t2.jpgBalade dans les gorges de Selja à bord du Lézard Rouge, un train offert par la France au Bey de Tunisie au début du XXème siècle. James West et Artémus Gordon n'auraient pas été dépaysés à son bord. Agatha Christie non plus, d'ailleurs.

t3.jpgL'oued Selja. Pour rester dans la référence au Far West, on s'attendrait à voir débarquer au détour du canyon un escadron du 20ème de cavalerie, poursuivi par des Apaches en manque de scalps.

Notre séjour à Tozeur coïncidait avec la visite du Président tunisien Ben Ali, élu en 1989 après avoir au préalable réalisé un coup d'état en 1987 (c'est plus efficace !!!). Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est guère apprécié par son peuple, toutes les forces de la police et de l'armée semblaient rassemblées dans la ville... Les avenues se trouvant sur le trajet prévu du Président étaient parées de portraits géants et de drapeaux tunisiens, les bordures des trottoirs étaient repeintes de frais. Dès qu'on s'écartait de ce trajet, par contre...

t5.jpgVisite de la briquetterie, vaste terrain vague délabré et battu par les vents où quelques familles vivent sur place de la fabrication de ces briques omniprésentes dans Tozeur, ainsi que de divers objets d'artisanat. Les palmes constituent le combustible des fours servant à cuire les briques. Louons la générosité de nos confrères touristes, qui, au moment de mettre la main à la poche pour acheter à prix dérisoire un souvenir de terre cuite, ont préféré détourner la tête...

La médina et son dédale de ruelles étroites et silencieuses, datant du XIVème siècle. La plupart des maisons sont aujourd'hui achetées par de riches Européens qui se préparent une retraite dorée.

t20.jpgDétail d'une façade.

t7.jpgUne porte traditionnelle. Chaque heurtoir correspond à un visiteur différent : à gauche pour un homme, à droite pour une femme, celui du bas étant réservé aux enfants. Est-ce que la sonorité de chacun varie, pour savoir qui doit aller ouvrir, ça je ne sais pas...

Luxueuses propriétés dans la palmeraie. Drapeaux tunisiens ? Ah, le Président va sûrement emprunter cette route !...

t21.jpgLa palmeraie, c'est de la culture sur trois niveaux : les palmiers protègent du soleil les arbres fruitiers, qui eux-mêmes font de l'ombre aux plantes.

t9.jpgLe Chott El-Jérid, vaste lac salé de 5000 km2 de superficie. Aujourd'hui, la route qui le traverse n'est fréquentée que par les 4X4 des touristes, mais pendant la Seconde Guerre mondiale, on avait plus de chance d'y croiser les blindés de l'Afrika Korps de Rommel...

Douz, la porte du Sahara. Un immense marché aux animaux s'y tient chaque semaine. On y touve chèvres, dromadaires, ânes et pure-sang arabes. C'est aussi le royaume des pick-up Isuzu... D'épaisses liasses de billets changent de main après d'âpres discussions entre des Berbères au visage buriné.
Chaque année, le Festival International du Sahara s'y déroule, rassemblant des tribus nomades d'Algérie, de Lybie, d'Egypte et, bien entendu, de Tunisie, qui s'affrontent lors de courses de chameaux, de sloughis et de fantasias.

t11.jpgDu poisson dans le Sahara ? Oui, mais sec comme un coup de trique !

t12.jpgUn peu de pub pour Toyota...

t13.jpgVillage abandonné au pied d'une dune pétrifiée. Les habitants, lassés de devoir désensabler leurs maisons chaque année, sont partis ailleurs.

t14.jpgCouscous-chameau... Il faut surtout éviter d'aller manger dans les restaurants recommandés par les guides touristiques, sous peine d'y retrouver tous les clients de votre hôtel, effrayés à l'idée de s'empoisonner dans une gargotte. Résultat, ils passent à côté d'une cuisine bonne et pas chère. OK, il ne faut pas être trop regardant sur l'hygiène...

t15.jpgEncore un village abandonné, dans l'oasis de montagne de Chebika.

t16.jpgChèches multicolores, oasis de Midès.

t22.jpgFrontière avec l'Algérie. Le fortin ressemble à un décor de cinéma, mais plusieurs gardes ont été tués lors d'une incursion d'un commando du GIA.
L'atmosphère fait penser à "L'escadron blanc" de Joseph Peyré : on imagine aisément une méharée de légionnaires lancée sur les traces d'un rezzou...


t23.jpgEn parlant de cinéma, Midès, qui dans l'Antiquité faisait partie du système de défense de l'Empire romain, a servi de décor lors du tournage du péplum "La Dernière Légion".

t17.jpgTamerza, autre village abandonné suite à des inondations. Même s'ils ne vivent plus sur place, les habitants reviennent à tour de rôle repeindre et entretenir le marabout de leur ancien village.

t18.jpgL' "enseigne" de la boutique de droite ne laisse planer aucun doute : il s'agit bien d'une boucherie (chemaline ?).


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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 11:46
Par XYZ

fest1-copie-3.jpg
Si la communion de ta petite soeur ou le remariage de ta tante t'ont fait rater les grands festivals de l'été à Barcelone, tu n'as rien perdu ! Retrouve tes héros en photos comme si tu y étais ! Mais sauras-tu reconnaître qui est qui ?
 
PS : pour t'aider, certains groupes ont mis leur nom derrière eux !

PRIMAVERA SOUND TOP 5

SUMMER CASE TOP 5

1- the good, the bad and the queen

1- the gossip

2- the fall

2- the flaming lips

3- christophe lavergne

3- jarvis cocker

4- fabrice "racing" voné

4- the soulsavers feat. mark lanegan

5- the white stripes

5- kaiser chiefs

6- maxïmo park

 

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fest2.jpgfest3.jpgfest6.jpgfest8.jpgfest9.jpgfest10.jpgfest13-copie-1.jpgfest14.jpg
Note de la rédaction : saluons comme il se doit l'arrivée d'un nouveau "furibard" de qualité, j'ai nommé XYZ, aussi à l'aise dans une soirée mondaine que sur les "terraces" d'un terrain de foot, puits de sciences en matière de BD ou de musique, surnommé le "pépère du pop art", le "dandy d'la mairie", le "Richard Gere des mégères", l'"Agecanonix du Scalextric", j'en passe et des meilleures !

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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 10:15
Par Hong Kong Fou-Fou

Acte 1, scène 1

Le petit bolide bondit de virage en virage, le moteur rugissant de plaisir à chaque sollicitation du pied droit sur la pédale d'accélérateur. La promiscuité de l'habitacle fait que votre main gantée de cuir effleure le genou de votre passagère à chaque changement de rapport. La route grimpe en sinuant vers le sommet de la colline, au milieu d'un paysage sauvage de rochers et de broussailles, seulement coloré par des massifs de genêt d'un jaune éclatant. Arrivé en haut, vous garez la minuscule Lotus Seven sur le bas-côté, les larges pneus crissant sur le gravier. Vous descendez du véhicule, ajustez vos Wayfarer sur votre nez et contournez celui, plus allongé, de la voiture pour aider votre compagne à s'en extraire par la minuscule portière. Il n'est que neuf heures du matin mais déjà le soleil darde des rayons qui vont rapidement gagner en intensité. Face à vous, la Méditerranée. A l'horizon, ciel et mer se fondent dans les brumes matinales. En contrebas, des maisons d'un blanc immaculé s'agglutinent autour d'une église perchée sur une colline. Vous êtes arrivés à Cadaques, l'un des petits coins de paradis de la Costa Brava.

Acte 1, scène 3
Après une promenade dans les rues étroites et silencieuses du village, pavées d'ardoise, vous êtes installés à la terrasse de la Casa Nun, face à la mer, en train de déguster un riz noir à l'encre de seiche accompagné d'un rafraîchissant petit vin blanc de Penedés. Après chaque gorgée, le regard de votre compagne se fait un peu plus pétillant et malicieux. Un olivier centenaire au tronc massif recouvre de son ombre la place en gros galets que domine la terrasse du restaurant. Des barques de pêcheurs aux couleurs vives se balancent mollement au gré de la légère houle. Cadaques, c'est l'anti-Saint-Tropez. Ici, vulgarité et frime n'ont pas droit de cité. Ici, pas de "people" incapables de penser par eux-mêmes, qui viennent là parce que c'est là qu'il faut être vu. Ici, pas de hordes de touristes habillés comme des cacatoès daltoniens qui viennent baver sur les Dodge Viper mauve ou les Lamborghini Murcielago jaune criard (sérieusement, comment peut-on mettre autant d'argent dans des voitures aussi laides ? Dieu merci, le bon goût, ce n'est pas une question de pognon !....). Ils s'amassent sur les quais, une canette de soda ou de Kro à la main, à regarder des stars du rap ou des maffieux russes s'asperger de champagne sur le pont d'un yacht de location. Alors que Saint-Tropez est tombée dans le chiqué, Cadaques a su rester "chic", tout en gardant l'authenticité d'un petit port de pêche, niché entre mer et montagne. Et pourtant, la présence toute proche de Dali aurait pu l'attirer, le monde du show-bizz... Les Rolling Stones et leur suite, Anita Palenberg en tête, ont ainsi séjourné à Cadaques durant les Swinging Sixties. D'ailleurs, on dirait que Cadaques est restée figée 30 ou 40 ans en arrière. On ne serait pas choqué d'y croiser, confortablement installés dans des fauteuils en osier, Danny Wilde et Lord Brett Sinclair en train de se livrer à l'une de leurs célèbres joutes verbales tout en sirotant un Créole crème (avec une ou deux olives ?).


Acte 2, scène 2
Port Lligat, à quelques kilomètres de Cadaques. Une visite de la maison que Dali a occupée jusqu'en 1982 s'impose. Elle se voit de loin, avec ses énormes oeufs blancs sur le toit, qui s'élèvent au-dessus des arbres. Le peintre et son épouse Gala ont transformé un hameau de maisons de pêcheurs en une magnifique maison où se mêlent avec bonheur classicisme et excentricité. C'est avec une certaine émotion que l'on déambule dans ce labyrinthe de pièces reliées par d'innombrables couloirs et escaliers. Tout semble avoir été figé dans le temps, on s'attend vraiment à tomber nez à nez avec le maître du surréalisme, une tablette de chocolat Lanvin à la main. Vous offrez à votre compagne enamourée une escapade à bord de la barque que Dali et Gala utilisaient Le silence n'est troublé que par le clapotis de l'eau contre le bois et le piaillement bref d'une mouette qui vous survole.

Acte 3, scène 1
Après une nuit réparatrice - ou pas - à l'hôtel Port Lligat, délicieux établissement hors du temps, aux chambres blanche et bleu, et un copieux petit-déjeuner sur la terrasse inondée de soleil qui domine la baie, il est temps de se glisser dans l'habitacle d'une Seven qui piaffe d'impatience. Direction le Cap Creus, le point le plus à l'Est de la péninsule ibérique. La route qui y mène vous permet de faire admirer à votre compagne vos talents de pilote. Elle se termine au pied d'un phare très pittoresque, qui veille toujours à ce qu'aucun bateau ne vienne se fracasser sur une côte particulièrement découpée. Vous suivez à pied un étroit sentier qui serpente dans un paysage lunaire. Le vent violent incite votre compagne à se blottir contre vous. Après cette promenade vivifiante, vous vous dirigez vers le restaurant sobrement baptisé Cap Creus, installé dans les anciens bâtiments du phare, pour y apprécier les saveurs de la cuisine catalane. Mais l'heure tourne sur votre Tag Heuer Monaco, il est temps de rentrer et de mettre un terme à ce week-end qui vaut bien quinze jours de vacances...


PS : Il ne faut pas être snob, la magie de l'endroit opère même si vous remplacez la Lotus Seven par une Renault Clio, les Ray-Ban Wayfarer par un modèle de supermarché et la Tag Heuer Monaco par une Swatch. Le seul point important, en fait, c'est d'y aller avec une personne qu'on aime...
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15 avril 2007 7 15 /04 /avril /2007 12:12
Par Hong Kong Fou-Fou

Retour de vacances en République Dominicaine. Un pays superbe, des gens d'une gentillesse incroyable. Le Far West version latino. Un joyeux bordel. La musique omniprésente, avec des gros sound systems au coin des rues qui balancent à haut volume du merengue au rythme entraînant. Et puis des gros cons de touristes qui passent leurs journées à boire des cocktails au bord de la piscine de leur hôtel "todo incluido", au lieu de sortir un peu de leur prison dorée pour aller à la rencontre des habitants de ce pays fantastique...

 

Vigiles armés à l'entrée d'un parking. Les Dominicains aiment bien les flingues, c'est leur côté macho latino qui veut ça... Si un jour je dois m'installer là-bas, j'ouvre une armurerie.

On voit rouler pas mal de choses en République Dominicaine, du 4X4 flambant neuf au vieux camion Mack chargé de canne à sucre en passant par des mobylettes fatiguées transportant un empilement de cartons défiant les lois de la pesanteur. Ici, une américaine qui ne détonerait pas dans un épisode des « Rues de San Francisco ».

 

Maisons de style colonial dans Puerto Plata.

  Le téléphérique qui permet d'atteindre le sommet de la montagne Isabel de Torre. Les installations sont vétustes. On dirait que le machiniste est à genoux en train de prier...

 

  Une clinique, sponsorisée par la plus grande marque de la boisson nationale, le rhum. Les écoles, les bancs publics, tout est financé par Brugal.

 

  Puero Plata. A gauche, le fort San Felipe, qui défendait autrefois le port contre les pirates. Aujourd'hui, cargos et tankers ont remplacé les gallions.


    Pêcheurs en panne de moteur à Playa Maguente.

 

   Un lézard vert. Pour nos enfants, la République Dominicaine, c'est fantastique : il y a des animaux partout, à plumes, à poils ou à écailles. Cela les change un peu de nos rats du ciel, les pigeons...


Un panneau à l'entrée d'Ocean World, parc d'attraction « à l'américaine » consacré aux dauphins, otaries, requins, etc... Un peu surprenant...


Paysage typique de la campagne dominicaine.


Case traditionnelle, toujours peinte de couleur vive. Au premier plan, la cuisine, au feu de bois. Le gouvernement fournit gratuitement eau et électrécité aux populations les plus démunies. Il finance également les études, université incluse.

 

  Les Dominicains adorent jouer aux dominos, qu'ils posent sur la table en les faisant claquer bien fort.


Une villa magnifique, isolée sur une pointe rocheuse. En entendant le moteur de notre barque, un gardien armé de l'incontournable fusil à pompe est venu s'assurer que personne ne pénétrait dans la propriété de son boss, un riche Dominicain expatrié à Miami.


Deux gamins adorables, rencontrés sur une plage. Cette photo est peut-être l'occasion de parler de deux choses qui m'ont écoeuré : des touristes qui jettent par la fenêtre de leur véhicule des bonbons aux gamins qui les ramassent par terre, comme on jette un os à un chien ; d'autres touristes, qui se pavanent au bras de très jeunes prostituées. Ils arrivent avec leurs dollars et se comportent comme des porcs, asservissant une population malheureusement très démunie. Ceux-là, je les enverrais bien en stage survie dans la backroom d'un quelconque club gay, avec comme seul équipement un t-shirt "I like it hard"...


  La mangrove. Les jeunes Dominicains ont des activités un peu plus sympas que la télévision ou la console de jeu qu'affectionnent tant nos chères têtes blondes en se gavant de Coca-Cola.


 Le siège d'un parti politique. La corruption est omniprésente en République Dominicaine - Pardon ? Qui a dit "comme en France ?" - mais en tout cas l'argent n'est pas investi dans les locaux...


  Une épicerie, avec des publicités pour différents alcools, notamment la bière locale, la Presidente, "fierté de la République Dominicaine" (c'est écrit sur la bouteille).


  La route qui longe la Côte Nord, sous l'orage. A la traversée des villes, les embouteillages sont fréquents. La circulation est anarchique, on avance à coups de klaxon. Ici un gua-gua, moyen de transport économique dans lequel les gens s'entassent pour aller d'un village au suivant. En théorie, la capacité de ce mini-bus est de dix personnes mais elle peut être facilement triplée.


  Pour les fans du film "Ne nous fâchons pas". On a retrouvé les English du Colonel. Ils sont maintenant motoconchos en République Dominicaine. Un motoconcho, c'est un taxi à deux roues, qui peut transporter trois ou quatre personnes, sans casque bien sûr.


  Vendeur ambulant de cocktails à base de rhum. L'alcoolisme est un vrai fléau dans le pays...

 

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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 10:55
Par Hong Kong Fou-Fou

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