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Créé en mars 2007

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Fury Magazine, toujours à la pointe de l'actualité d'il y a cinquante ans en arrière.

Nos garanties :

- Tous nos articles sont écrits sur des ordinateurs à fiches perforées gros comme une camionnette.

- Nos rédacteurs ne communiquent entre eux que par téléphone filaire.

- L'un d'eux est né avant 1960.


"Nous sommes l'avant-garde du passé."

Modern life is rubbish...

periscope.jpg
... quoique...
Par Oddjob
  

"Dans des aventures sensationnelles, inédites… Spirou présente… Un type extraordinaire les amis ! Jean VALHARDI ! Un gaillard plein d’allant et de courage que vous aimerez. Comme vous aimez les héros de Spirou…"

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ! Précipitez-vous chez votre libraire favori et plongez-vous dans les aventures de VALHARDI, le célèbre détective dont la poignée de main, franche et ferme, était le signe de reconnaissance des membres du Club des Amis de Spirou. Eh oui, les belles éditions DUPUIS, nous proposent, enfin, une magnifique intégrale digne de ce nom, avec un premier tome regroupant les années 1941 à 1946, avec Doisy au scénario et surtout Jijé au dessin. Alors mieux qu’une distribution de cartes de rationnement gratuites… lisez les enquêtes de VALHARDI !

Vous En Voulez Encore ?

Trop chauve pour être une rock star, trop asthmatique pour être footballeur, pas assez alcoolique pour être écrivain, trop Français pour être Anglais, pas assez suicidaire pour être artiste, trop intelligent pour la télé-réalité. Il ne me restait pas grand' chose, et ce pas grand' chose, c'est devenu Fury Magazine. Hong Kong Fou-Fou


Rédaction :
wally gator logo Wally Gator : rugby de village, communion solennelle et charcuterie.
Eleve-Moinet-2.jpg  Elève Moinet : permis B, Première étoile, BEPC (mention Assez bien)
oddjob logo 2 Oddjob : KPM, RKO et Kop Boulogne.
barbidule-logo.jpg Barbidule : contradictions, bals de village et coloriage.
Getcarter logo Getcarter : mod, mod, mod.
hkff logo Hong Kong Fou-Fou : soins capillaires, huile de moteur et kilomètre arrêté.

N'hésitez pas à nous écrire : fury.mag@gmail.com (Pas de compliments, nous sommes modestes. Pas de critiques, nous sommes susceptibles. Pas d'insultes, nous sommes hyper baraqués. Pas de propositions à caractère sexuel, nous sommes fidèles.)
Vous pouvez également devenir fan de Fury Magazine sur Facebook (ici : Fury Magazine sur Facebook).
13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 21:22
Par Hong Kong Fou-Fou

Il y a quelques jours, j'ai eu une révélation, j'ai réalisé une chose à laquelle je n'avais jamais pensé et qui concerne la vie, la mort et la mécanique quantique. En bref, je me suis pris un bon coup de pied occulte...

Que je vous explique : il y a quelques jours, donc, je lisais une thèse dans l'introduction de laquelle l'auteur citait la célèbre phrase du chimiste français du 18ème siècle Lavoisier : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (apparemment, il était aussi économiste, ceci explique peut-être cela...).
Tout le monde connait la théorie de l'atome de Bohr : la matière est constituée de molécules, qui sont elles-mêmes un assemblage d'atomes, chaque atome pouvant être schématisé par un noyau entouré d'un certain nombre d'électrons qui tournent frénétiquement autour de lui (d'où l'expression "virer de Bohr" ?...). Le noyau lui-même est composé de deux types de particules élémentaires, mon cher Watson, les protons et les neutrons - regroupés sous le terme "nucléons". Bon, il existe toute une armada d'autres particules élémentaires, les bosons, les mésons (ceux à qui E.T. voulaient toujours téléphoner ?), les fermions, etc... Je simplifie, nous ne sommes pas en cours de mécanique quantique (allez, une private joke pour Wally Gator : si on considère certains enseignants de cette matière, il faudrait plutôt parler de mécanique cantique...). Au passage, si on veut essayer de se représenter un atome, il suffit d'imaginer un grain de riz placé au centre d'un terrain de foot. Le noyau, c'est le grain de riz. Un électron, lui, décrit en gros le périmètre du terrain. Tout ce qu'il y a entre, c'est du vide. Eh oui, tout ce qui nous entoure, c'est du vide. Nous-même, nous sommes du vide. Remarquez, pour s'en convaincre, il suffit de regarder n'importe quelle émission de TF1, le vide est palpable...
Lorsque nous trépassons, que devenons-nous ? Eh bien, d'après Lavoisier, les molécules qui s'empilent si joliment pour former nos corps gracieux et éphémères vont disparaître, donnant ainsi naissance à d'autres molécules (je ne vous apprends rien : dans la caisse en bois, ça pourrit, ça fermente, ça macère, quelqu'un reprendra des moules ?). Des réactions chimiques se produisent, une partie de nous s'échappe sous forme gazeuse, le reste sert de nourriture aux vers ou aux pissenlits... Mais les particules élémentaires, hein, qu'est-ce qu'elles deviennent ? Ben, vous êtes bouchés ou quoi ? Elles sont élémentaires, on vous dit ! Cela signifie qu'elles ne sont en rien altérées. Va-t-en tronçonner en deux un électron, tiens ! Toutes ces particules subsistent, mais elles vont s'agencer différemment pour former de nouveaux atomes.
Et c'est là que c'est génial : cela signifie tout simplement que les neutrons qui appartenaient à un homme préhistorique sont toujours là, quelque part. Cela signifie que dans le panino que vous avez dégusté ce midi, il y avait peut-être des protons issus d'Ivanhoé, de Beethoven ou de Sergio Leone (bon, dans ce dernier cas, ça me choquerait moins, c'était un Italien). N'allez cependant pas tirer de conclusions hâtives : si vous avez trouvé un cheveu dedans, ça signifie tout simplement que l'endroit où vous l'avez acheté avait une hygiène douteuse...
A partir de là, les hypothèses les plus farfelues sont permises : une particule élémentaire d'Adolph Hitler est peut-être dans la cuisse droite du chien de ma voisine (c'est fort probable : c'est un berger allemand) ; j'ai peut-être une infime partie de Marilyn Monroe dans le pot de mayonnaise oublié depuis des mois dans mon frigo... Rendez-vous compte : un neutron ou un proton, ça a une masse de l'ordre de 10-27 kg (l'électron,on n'en parle même pas). Un individu qui pèse 70 kg contient donc environ 4,2 . 1028 nucléons ou si vous préférez 4,2 milliards de milliards de milliards de nucléons. Les possibilités sont pour le moins nombreuses !... Je parlais plus haut d'un ver qui boulote un cadavre. Hop, une particule du cadavre passe dans le ver. Le ver se fait becqueter par une poule. La poule pond un oeuf. L'oeuf est gobé par une maman enceinte. Et voilà la particule du macchabée qui se retrouve dans un nouveau-né, beuark ! En même temps, cette même particule pourrait avoir un destin moins glorieux : elle passe dans la terre, puis dans la racine d'un arbre, l'arbre est débité en planches et voilà la particule piégée dans une étagère...
Pour quelqu'un qui, comme moi, redoute la mort (disons que, pour paraphraser ce génie de Woody Allen, le jour où ça arrivera, j'aimerais autant ne pas être là...), la perspective que mes composants les plus intimes et infimes me survivront est très rassurante. Et peut-être qu'un jour il sera possible de les rassembler à nouveau et de recréer l'entité de départ (OK, ça fera un sacré puzzle, je le concède...). Mais eh, avouez, vous ne vous sentez pas un peu immortels, là, tout d'un coup ?
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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 14:41
Par Hong Kong Fou-Fou

Comme ceux d'entre vous qui ont lu l'article "Mais qui est ce mystérieux Hong Kong Fou-Fou" le savent déjà, je suis un scientifique. Et un scientifique, ça aime bien mener des expériences (certaines plus ou moins heureuses, mais c'est un autre débat...). Depuis quelques jours, on entend pas mal parler de la nouvelle émission de télé-réalité de TF1, "Secret Story", et j'ai envie de mesurer l'impact que cette émission peut avoir sur la fréquentation d'un site comme "Fury Magazine". Autrement dit, en mettant en ligne un article avec "Secret Story" dans le titre, est-ce que le nombre quotidien de visiteurs sur le site va augmenter de façon significative ? Je pense sincèrement que oui, étant donné la multitude de sites officiels ou non, de forums, etc..., consacrés à cet affligeant programme. En même temps, je compte faire d'une pierre deux coups en critiquant le plus méchamment possible "Secret Story". Quel plan machiavélique : je récupère des hits tout en satisfaisant mon besoin de déverser ma bile...
Eh oui, jeune boutonneux qui a cliqué sur ce lien en espérant tomber sur un site avec des vidéos de Sandy tripotant Karim dans la piscine tandis que Dylan, Jennifer et Bouba se livrent à une bataille de pelochons top délire : je t'ai n....é !!! Remarque, c'est bon pour ton acnée. Pars vite d'ici, je vais dire des choses horribles sur l'émission qui parvient à te faire arrêter de jouer aux jeux vidéo tous les jours à 18h...
Je ne m'étends pas sur le sujet de l'émission : les producteurs ont repris l'idée du "Loft Story" de M6 il y a quelques années (une bande de jeunes enfermés dans une villa en carton filmés 24h/24 par une kyrielle de caméras) mais en ajoutant un concept révolutionnaire : les candidats ont tous un secret, que les autres doivent deviner. Wachtaaaaaaa ! Où vont-ils chercher tout ça ? Bon, niveau secrets, c'est la misère : pas de risque que l'un des candidats parle dix-sept langues ou ait participé à une mission humanitaire au Tibet. Non, c'est plutôt Machin qui a perdu 50 kg en trois heures, Bidule qui a deux soeurs qui à cent mètres et dans l'obscurité lui ressemblent trop, Truc qui sent des pieds s'il ne vaporise pas un spray dans ses tatanes... Moi, mon secret, c'est que je ne paye pas la redevance TV et je comprends pourquoi...
Sérieusement, comment peut-on s'intéresser à ça ? Voir évoluer des types bodybuildés arborant l'incontournable tatouage tribal (la tribu des N'heu-N'heus ?) sur le biceps et des bimbos dont les deux hémisphères cérébraux sont séparés par un string ficelle, quel intérêt ? Ecouter leurs conversations dont la platitude ferait passer la Belgique pour un pays de montagnes, quel bénéfice ? Chez moi, j'ai un aquarium. Je peux rester 10 minutes à regarder évoluer les poissons, crevettes et autres. Eh bien, croyez-le ou pas, mais je leur trouve l'air plus éveillé que les malheureux cobayes... heu, candidats de "Secret Story".
Tout est malsain dans ces émissions de télé-réalité. Faire voter le public pour éliminer un candidat, lui donner le sentiment qu'il a un pouvoir de vie ou de mort, médiatique évidemment, sur lui, c'est glauque. Transformer en stars des gens dont le seul mérite est de rester vautrés sur un canapé en débitant des inepties, c'est vraiment un excellent modèle pour nos enfants... Pourquoi s'embêter à faire des études quand il suffit d'aller faire le guignol dans la petite lucarne pour accéder à la gloire ?
Une dernière chose me turlupine : quand on farcit une maison de caméras pour mater jour et nuit ses occupants, personne ne trouve rien à redire. Par contre, lorsqu'on parle de mettre des caméras dans la rue, aux feux tricolores, là c'est la levée de boucliers. Jouer les voyeurs, apparemment ça ne pose aucun problème à beaucoup. Mais dès qu'il s'agit d'être la cible de l'objectif, c'est une autre affaire. Personnellement, je trouve cette attitude discutable, même si les candidats sont consentants. Mais, voilà un nouveau concept : filmer non-stop des téléspectateurs en train de regarder "Secret Story". Trop fort ! Allo, M. Castaldi ?...

"Barney, tu veux bien aller chercher la massue s'il te plaît ?"
 
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 11:39

Par Wally Gator

« Or, donc, nous en étions restés au moment où vous faisiez face à la mort sous la forme de quatre kobolds armés d’épée courtes sur lesquelles même le virus du tétanos n’oserait pas s’aventurer. Les quatre immondes et visqueuses créatures ont l’air très mécontentes et examinent de façon insistante, tout en ricanant, votre chariot chargé…. Je vous rappelle que ce chariot contient des vivres qui vous ont été confiées dans le but de ravitailler un village pris en siège par les immondes susnommées... Que faites-vous ?

Par Wally Gator

(Tâchez de lire les sept réponses qui suivent en même temps ; je sais que c’est assez ardu mais c’est simplement pour mieux se rendre compte de la situation)

- Je me cache dans l’ombre et enduit ma dague de venin d’araignée…

- Je dégaine mon épée longue et ma main-gauche !

- Je prépare une série de « magic missiles »

- Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’il a dit ?

- Je jette « bénédiction » sur le guerrier !

- Je sors ma hache à deux lames et je me jette sur eux !

- Attends !!!!!.....

-STOOOOPPPPP !!!! Tour de table....»

 

Ceux qui n’ont eu aucun mal à reconnaître la situation décrite dans ces quelques lignes ont dû passer quelques nuits blanches avec quelques amis autour d’une table sur laquelle se trouvait feuilles de papier remplis de tableaux et de grilles, crayons, gommes, figurines en plomb, cafetière(s), cendriers pleins, quelques bouquins, un écran et... des dés !!!! Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit, je pense qu’ils sont (pour l’instant, car il n’est jamais trop tard) passés à coté d’aventures épiques... Il s’agit bien évidemment d’une partie de Donjons et Dragons, le célèbre jeu de rôles.

 

Donjons et Dragons, né dans l’esprit de Gary Gygax dans les années soixante-dix pour une première édition en 1974, est plus qu’un simple jeu. Sans rentrer dans la polémique de la schizophrénie qu’il aurait pu déclencher chez certains, pour peu que vous soyez accompagnés d’une bonne bande de copains ce jeu vous permet d’incarner des héros évoluant dans un univers médiéval fantastique et de vous y sentir aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau. Votre personnage prend vie à l’aide de quelques jets de dés et au fur et à mesure des aventures son caractère s’affirme, ainsi que celui des personnages vos partenaires. Les règles sont simples : tout est possible, vous pouvez faire absolument tout ce que vous voulez... Enfin, le terme exact est plutôt vous pouvez « essayer » de faire... Car la réussite n’est pas toujours au rendez-vous ! Des jets de dés associés à quelques bonus/malus sont là pour vous ramener à la « réalité » de la dure vie d’aventurier ! En effet, il est loin d’être aisé, pour un guerrier débutant de loger la lame de sa hache entre les deux yeux d’un dragon rouge de 32 mètres de haut ivre de sang et farci de magie dans le but de le terrasser en deux temps et trois mouvements...

Ahhh...La la... Combien de parties se sont jouées sur un seul coup de d20 ????

 

« La situation est simple. Tes camarades sont tous hors de combat. Le vampire est face à toi prêt à bondir en direction de ta gorge. Il ne te reste que 4 points de vie, inutile de préciser que tu es vraiment flappi. Sa classe d’armure est de 3. Tu es prêtre, ton TACO est de 18. Donc, sur un jet de 15 ou plus, tu réussis ton attaque avec ton marteau spécialement enchanté pour l’occasion et le vampire sera détruit. Dans le cas contraire.... » En clair, vous avez 6 chances sur 20 de réussir votre coup. L’angoisse est palpable autour de la table : les personnes qui sont autour de vous sont pour l’instant vos amis mais vous avez le destin de leur personnage chéri entre les mains : le nain hargneux, le demi-elfe à moitié bageot et l’exécrable magicien en pantalon de cuir, vous les avez tous à votre botte. Si par malheur, cela foire... Que va-t-il se passer ? Ils sont angoissés mais vous aussi. Il faut dire que jusqu’ici, vous n’avez réussi qu’ à écraser des mouches ou retirer les toiles d’araignée de la crypte ( comprendre : vous n’avez jamais réussi à faire au moins 15 avec votre d20). Pourtant, vous ne faites pas parti de ces joueurs poisseux abonnés au « fumble » (résultat de 1 signifiant un échec critique). Et c’est pour cela que votre prêtre a été choisi pour recevoir l’enchantement sur son arme. Vous ne faites pas parti non plus des collectionneurs (plus ou moins honnêtes)de « full », le 20 naturel. Alors, oui, vos mains sont moites et votre souffle court... Vous lancez le dé... Il roule... Titube sur le « 3 » mais s’immobile sur le « 16 ».

Vous hurlez ! Le vampire explose !!! Les compagnons sont sauvés, le trésor pillé, le café renversé !!! Quelle bonne soirée ! On en parlera encore dans 20 ans... autour d’une table de jeu ou autour d’un café en terrasse car les amitiés forgées en de telles situations durent et sont bien réelles : les dés ne diront jamais le contraire !


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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 19:42
Par Hong Kong Fou-Fou

Mais qui se cache derrière le pseudonyme de Hong Kong Fou-Fou ? Voici quelques informations dont la seule utilité est de satisfaire un ego démesuré.

Sa date de naissance : le jour où le pétrolier Torrey Canyon s'est échoué au large des Cornouailles, provoquant une marée noire.

Sa localisation : sunny Pyrénées-Orientales.

Sa couverture : il se fait passer avec une habileté déconcertante pour un maître de conférences en physique.




Ses passions :
Collectionner plein de trucs, de préférence de vieux trucs des années 60 dont personne ne veut (enfin, personne ne voulait, avant de réaliser ce que ça valait...) : les disques (vinyl évidemment, principalement de la musique black des 60s-70s, soul, funk, ska, reggae, R’n’B), les planches originales de comics Marvel, les jouets Spiderman, les meubles et bibelots kitch, avec une prédilection pour la couleur orange, etc...

Cinéma, surtout le cinéma bis des années 60 à 70, les westerns dans lesquels les cowboys parlent avec un fort accent italien, les films de science-fiction avec des soucoupes volantes en carton et des monstres en latex, les films d’espionnage où l’agent secret fait une oeillade et l’agente (féminine, jeu de mots) double devient triple... Mais aussi les séries télévisées de la même période : "Amicalement Vôtre", "Le Prisonnier", "Chapeau Melon et Bottes de Cuir", "Les Champions", "Les Espions", "Le Frêlon Vert", "Batman", "Get Smart", "La Quatrième Dimension", "Les Sentinelles de l'Air", etc, etc...


Tout ce qui touche au mouvement mod/hard mod (pour ne pas dire autre chose...) : les fringues, en particulier la marque Levi's, les scooters Vespa et Lambretta .

Les voitures de sport des années 60-70 (ça devient lassant...) et la compétition automobile de cette époque
.

La quiche lorraine, parce qu'il faut savoir être sérieux de temps en temps.
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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 17:38
Par Hong Kong Fou-Fou

Cinq films qu'il faut impérativement avoir dans sa DVDthèque (cinq parmi des centaines d'autres). Tiens, ils ont tous été tournés dans les années 60. Une coïncidence, probablement !...





"Il était une fois dans l'Ouest" de Sergio Leone (1968)

Parce que trois tueurs portant des cache-poussière vont mourir sur un quai de gare. Parce que la musique donne des frissons. Parce que l'un de ses hommes a appelé Franck par son prénom devant un petit garçon tétanisé par la peur. Parce que le personnage de Claudia Cardinale est une sublime garce. Parce qu'il est difficile de jouer de l'harmonica avec son frère sur les épaules. Parce que c'est le western dans toute sa splendeur.




"Ne nous fâchons pas" de Georges Lautner (1965)

Parce qu'on ne devrait jamais voyager dans le coffre d'une R8 Gordini.. Parce que les Angliches du Colonel portent leur chevalière par-dessus leurs gants. Parce que Monsieur Beretto est un noctambule. Parce que Michalon est une tête-à-claques. Parce qu'un puzzle congolais, ça comprend trente-deux morceaux plus la tête. Parce qu'à côté des Ventura, Lefebvre, Constantin, Pousse et consorts, les acteurs français actuels n'ont qu'à se rhabiller.

 

 


"Bullitt" de Peter Yates (1968)

Parce qu'il fallait bien que figure sur cette page un film de Steve McQueen. Parce que le mot "cool" a été inventé pour lui. Parce qu'être facteur à San Francisco, ça doit être très fatigant. Parce que la bande son de Lalo Schifrin donne envie de se mettre au volant d'une Ford Mustang et d'avaler des kilomètres, le bouton du volume bloqué vers la droite. Parce que Robert Vaughn incarne à merveille un très méprisable politicien véreux (pléonasme ?).

 

 


"The Party" de Blake Edwards (1968)

Parce qu'être clairon dans l'Armée des Indes, c'était un job tuant. Parce que "Birdy num num". Parce que Peter Sellers est recouvert de fond de teint. Parce que Hrundi V. Bakshi a inventé les soirées mousse. Parce que si ce n'était pas "The Party", c'était "La Panthère Rose". Parce que le lancer de volaille sur chapeau mériterait de devenir discipline olympique. Parce que je veux habiter la villa du film, en toute simplicité.

 

 


"The Italian job" de Peter Collinson (1968)

Parce que "We are the self preservation society". Parce que BMW essaie de nous faire oublier la vraie Mini. Parce que Benny Hill n'a pas fait que courir en accéléré derrière des infirmières en porte-jarretelles. Parce qu'il ne faut faire sauter que la porte du fourgon. Parce qu'une dizaine de jeunes femmes peu farouches appellent Lord Croker "Charliiiie"... Parce qu'il y en a marre de faire des remakes merdiques de films originaux qui étaient déjà parfaits à leur époque.



J'ai mis longtemps à établir une liste de mes cinq albums préférés. Et c'est vraiment du temps perdu, puisqu'elle aura certainement changé demain.


 

 

 

The Specials (1979)

Parce qu'un jour un petit garçon de onze ans est tombé en arrêt devant la pochette N&B de cet album, dans la vitrine d'un disquaire, qu'il est entré dans la boutique, a demandé à écouter le disque, a entendu les premières mesures de "A message to you Rudy", est ressorti, le disque sous le bras, sans se douter qu'il venait d'être touché par la grâce. Parce qu'aujourd'hui, vingt-cinq ans plus tard (vingt-cinq ans !...), ce groupe a tout gardé de sa qualité, de son impact, de sa crédibilité, et que l'ex-petit garçon préfèrerait se faire couper une guibole plutôt que de perdre le premier disque qu'il ait jamais acheté.

 


Oasis - (What's the Story) Morning Glory ? (1995)

Parce que les frères Gallagher ont beau être des crétins prétentieux, ils ont l'attitude, la présence de vraies rock stars. Parce qu'ils nous pondent depuis dix ans des chansons qui deviennent instantanément des classiques. Parce qu'ils disent ne pas aimer les Clash mais que je ne suis pas rancunier. Parce que je n'aime pas les Beatles (je suis un peu rancunier, en fait).

 

 

 

 

 

VA - Hey boy, hey girl (circa 1969)

Parce que j'ai toujours préféré Pama à Trojan. Parce qu'il y a trente-cinq ans de ça, le reggae était la musique préférée de jeunes dandies anglais aux cheveux courts. Parce que "Boss sounds are on Pama", mais "Volcanic sounds are on Lava".

 

 

 

 

 


 

The Clash - London Calling (1979)

Parce que la première fois que j'ai été me faire couper les cheveux, j'avais amené une photo de Paul Simonon pour que le coiffeur s'en inspire. Parce que cet album est le mariage parfait du punk et du reggae. Parce que jusqu'à sa mort Joe Strummer est resté intègre et fidèle à ses convictions.

 

 

 

 

 


 

 

Booker T and the MGs - Soul Limbo (1968)

Tout simplement parce qu'on leur doit l'un des meilleurs morceaux de tous les temps, tous genres confondus : "Green Onions" (pas sur cet album, je sais, je sais...).



 

 

 

 

 


Là encore, une liste loin d'être exhaustive des bouquins qui m'ont enthousiasmé ces dernières années (enfin, pour ce qui est du Seigneur des Anneaux, cela fait plus de vingt ans qu'il m'enthousiasme...).


 

Football Factory par John King

 Parce que Coventry fin 70s, début 80s, même avec les Specials comme bande son, ça avait l'air vraiment glauque. Parce que c'est du vécu. Parce que John King a aussi écrit "Human Punk". Parce qu'il rend presque les hooligans sympathiques. Parce que jamais la classe ouvrière anglaise n'a été décrite avec un tel réalisme.

 

 

 

 

 

 

Le Seigneur des Anneaux par J.R.R. Tolkien

Parce que c'est une épopée fantastique, dans tous les sens du terme. Parce qu'arrivé à la dernière page, on a envie d'être héroïque, de se dépasser, de faire le bien, de pourfendre des hordes d'orques belliqueux. Parce que les Anglais l'ont élu livre du vingtième siècle.


 

 

 

 



La vie en rose par Dominique Glocheux

Parce que c'est un petit bouquin bourré de conseils simples, voire évidents, pour se rendre la vie plus facile. Parce qu'il devrait être remboursé par la Sécurité Sociale. Parce qu'il faudrait l'offrir à tous les gens qu'on aime, et à ceux qu'on n'aime pas, pour peut-être les aimer ensuite. Parce qu'il faut toujours avoir une bouteille de champagne au frais.

 

 

 

 

 


High Fidelity par Nick Hornby

Parce que tous les collectionneurs de disques ne peuvent que se reconnaître dans les mésaventures sentimentales de ce Londonien de bientôt trente-six ans dévoré par sa passion pour les galettes noires. Parce qu'on ne peut pas vivre avec une personne dont les goûts musicaux sont incompatibles avec les siens.


 




Un tout petit monde par David Lodge

Parce que la critique du comportement des universitaires lors de leurs déplacements en congrès est férocement drôle. Parce qu'il ne faut jamais attendre le dernier moment pour rédiger sa communication. Parce qu'on a beau avoir fait dix ans d'études, la vue d'une paire de jambes bien galbées peut quand même faire perdre la tête.

 

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 14:07
Par Hong Kong Fou-Fou


Vous êtes lassé des simulations de courses de voitures sur consoles mais désireux néanmoins de vous adonner de façon ludique à votre passion de l’automobile ? Le slot racing est peut-être fait pour vous. Ce loisir est né de l’imagination fertile du Britannique Fred Francis qui, dès la fin des années 40, cherche à concevoir un dispositif permettant d’effectuer des courses de voitures miniatures. Il a l’idée de pratiquer une rainure (« slot » pour nos amis d’outre-Manche) sur la piste, dans laquelle vient se loger un guide fixé sous la voiture, assurant par la même occasion l’alimentation de son moteur électrique. La bientôt célèbre marque Scalextric sort son premier coffret en 1957, avant d’exploser dans les années 60 et 70. Parmi les 30-40 ans d’aujourd’hui, rares sont ceux qui dans leur jeunesse n’ont pas usé leurs pantalons agenouillés au bord d’un circuit Scalextric, Jouef ou Carrera installé sur le parquet de la salle à manger familiale. Pourtant, loin de n’être qu’un jeu pour enfants, le slot racing a toujours attiré des adultes. Ne voit-on pas dans la série Amicalement Vôtre le distingué Lord Brett Sinclair et son irrespectueux compagnon américain Danny Wilde disputer, manettes en main, des courses acharnées ? Le légendaire pilote écossais Jim Clark n’a-t-il pas vanté les mérites de ce hobby dans des revues de sport automobile comme Virage ou Echappement ?

 
Aujourd’hui, ce loisir revient en force, particulièrement en Angleterre et en Espagne, où existent de nombreux clubs. Des compétitions on ne peut plus sérieuses sont organisées tout au long de l’année, avec des règlements draconiens qui autorisent des commissaires pointilleux à peser, mesurer ou disséquer toute voiture suspecte. On peut citer par exemple l’épreuve reine, les 24 heures de Bruxelles, qui voit s’affronter sur un week-end des équipes venues de toute l’Europe. Différents fabricants proposent un large éventail de modèles, de la Formule 1 à l’endurance en passant par le rallye. Scalextric est toujours présent, bien sûr, mais sa suprématie est menacée par des marques comme Fly ou GB Track, qui offrent des voitures au réalisme incroyable, respectant scrupuleusement le schéma de peinture des véhicules originaux.

 
J’appartiens pour ma part à un club informel qui a coutume de se réunir le jeudi soir autour d’un circuit, dans un cadre propice à enflammer l’imagination des fanatiques du sport automobile des décades 60 et 70 que nous sommes : aux murs, des affiches originales des films « Le Mans », « Virage » ou encore « Grand Prix », des photos dédicacées de Jean-Pierre Beltoise, Henri Pescarolo ou Jackie Stewart, des plaques émaillées Castrol ou BP. Dans un coin, des volants Motolita sont entassés, attendant patiemment d’être montés sur une automobile classique.  Dans une caisse s’empilent des antibrouillards Marchal, Lucas ou Cibié. Sur une étagère s’amoncellent des dizaines de boîtes de bougies Champion. Dans une vitrine, des miniatures soigneusement alignées retracent l’épopée des constructeurs Matra et Alpine. Une délicieuse ambiance règne, savant dosage entre le musée automobile et l’atelier d’Amédé Gordini !... Au beau milieu de ce bric à brac, le circuit déroule ses virages et ses épingles, avant de dévoiler sa longue ligne droite terminée par la dangereuse chicane Goodwood. Autour de la piste, des maquettes de stands, tribunes, tour de contrôle (uniquement des accessoires originaux, faut-il vraiment le préciser ?) accentuent le réalisme, Une multitude de figurines animent ce décor, mécanos aux aguets, journalistes en quête de scoop pour le journal du soir, spectateurs juchés sur les barrières, casquette de tweed vissée sur la tête.

 
Notre course du jeudi soir, c’est un rituel sacré que rien ne pourrait nous faire rater. Même si d’ordinaire nous goûtons les charmes d’une présence féminine, le jeudi soir se passe exclusivement entre hommes. Dès le vendredi matin, on pense à la course de la semaine suivante. Comme l’a si bien dit Steve McQueen : « Racing is life ! Anything that happens before or after is just waiting » (« La course, c’est la vie ! Tout ce qui se passe avant ou après, c’est juste de l’attente »). En arrivant, chacun sort fièrement sa voiture, une Ford GT40, une Ferrari 512S ou une Lola T70, exclusivement des modèles qui auraient pu s’affronter lors des grandes courses d’endurance d’il y a trente ans. Tout anachronisme est farouchement proscrit. On discute de tout et de rien, le boulot, les affaires de cœur, le dernier disque acheté, mais on observe du coin de l’œil la voiture de son futur adversaire, craignant de déceler une modification qui pourrait lui donner l’avantage : abaissement de l’aimant destiné à empêcher la voiture de quitter la piste, élargissement des passages de roues pour éviter tout frottement intempestif qui endommagerait les pneus, augmentation de l’écartement des roues pour augmenter la tenue de route dans les virages, que sais-je encore ? Quand il s’agit de gagner, l’imagination est sans limites. Nous sommes entre amis, mais le jeudi soir l’amitié cède le pas à l’esprit de la compétition, à l’envie d’en découdre pour montrer qui est le meilleur. Enfin les deux premiers concurrents glissent leur voiture dans le rail métallique, se serrent virilement la main - nous sommes entre gentlemen drivers, après tout -, les ramasseurs, dont le rôle est de remettre en jeu une voiture victime de la fougue de son pilote, se tiennent prêts, le commissaire entame le compte à rebours. Et c’est parti, les voitures bondissent en avant, les doigts se crispent sur les poignées, ça va très vite, les voitures (à l’échelle 1/43ème) bouclent un tour de circuit de 20 mètres de développé en une poignée de secondes, ce qui correspond à des vitesses réelles de 300 km/h environ. La course ne dure que quelques minutes, bientôt le compte-tours émet des bips stridents pour saluer le vainqueur, on se précipite pour lire les meilleurs temps. On échange quelques remarques, on se congratule, on se lance des défis, mais déjà les concurrents suivants s’alignent sur la grille de départ…
 

Voilà ce qu’est le slot racing, un loisir qui permet tout à la fois de satisfaire son goût pour la compétition, pour l’histoire de l’automobile, pour la technologie, même, et peut-être, de retrouver son âme d’enfant. Vous avouerez que c’est bien plus convivial que de s’énerver tout seul devant son écran de télévision, à triturer son joypad pour essayer de battre une voiture pilotée par un microprocesseur…

 


 

 


 

 

 
Impossible de terminer un article sur le slot racing sans saluer bien bas mes talentueux adversaires du jeudi soir : Roch the Mod, GoudurixYZ, Stan the Man et Magic Hernandez. J'ose espérer arriver un jour à votre niveau...


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