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Créé en mars 2007

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Fury Magazine, toujours à la pointe de l'actualité d'il y a cinquante ans en arrière.

Nos garanties :

- Tous nos articles sont écrits sur des ordinateurs à fiches perforées gros comme une camionnette.

- Nos rédacteurs ne communiquent entre eux que par téléphone filaire.

- L'un d'eux est né avant 1960.


"Nous sommes l'avant-garde du passé."

Modern life is rubbish...

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... quoique...
Par Oddjob
  

"Dans des aventures sensationnelles, inédites… Spirou présente… Un type extraordinaire les amis ! Jean VALHARDI ! Un gaillard plein d’allant et de courage que vous aimerez. Comme vous aimez les héros de Spirou…"

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ! Précipitez-vous chez votre libraire favori et plongez-vous dans les aventures de VALHARDI, le célèbre détective dont la poignée de main, franche et ferme, était le signe de reconnaissance des membres du Club des Amis de Spirou. Eh oui, les belles éditions DUPUIS, nous proposent, enfin, une magnifique intégrale digne de ce nom, avec un premier tome regroupant les années 1941 à 1946, avec Doisy au scénario et surtout Jijé au dessin. Alors mieux qu’une distribution de cartes de rationnement gratuites… lisez les enquêtes de VALHARDI !

Vous En Voulez Encore ?

Trop chauve pour être une rock star, trop asthmatique pour être footballeur, pas assez alcoolique pour être écrivain, trop Français pour être Anglais, pas assez suicidaire pour être artiste, trop intelligent pour la télé-réalité. Il ne me restait pas grand' chose, et ce pas grand' chose, c'est devenu Fury Magazine. Hong Kong Fou-Fou


Rédaction :
wally gator logo Wally Gator : rugby de village, communion solennelle et charcuterie.
Eleve-Moinet-2.jpg  Elève Moinet : permis B, Première étoile, BEPC (mention Assez bien)
oddjob logo 2 Oddjob : KPM, RKO et Kop Boulogne.
barbidule-logo.jpg Barbidule : contradictions, bals de village et coloriage.
Getcarter logo Getcarter : mod, mod, mod.
hkff logo Hong Kong Fou-Fou : soins capillaires, huile de moteur et kilomètre arrêté.

N'hésitez pas à nous écrire : fury.mag@gmail.com (Pas de compliments, nous sommes modestes. Pas de critiques, nous sommes susceptibles. Pas d'insultes, nous sommes hyper baraqués. Pas de propositions à caractère sexuel, nous sommes fidèles.)
Vous pouvez également devenir fan de Fury Magazine sur Facebook (ici : Fury Magazine sur Facebook).
21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 07:14

goudurix logo Par GoudurixYZ

 

Après avoir passé 6284 heures sur les pages Chaland d'Ebay et être tombé 12256 fois sur "le chaland qui passe", vous l'avez compris plus vite que moi (l'émotion !), me voici enfin vengé. L'heure de la rédemption a sonné. Je suis donc fier de vous présenter le "(Yves) Chaland qui passe". Chaque mois, un collector rien que pour vous. Je viens de faire les comptes, cette rubrique devrait durer 12 ans et 3 mois.
PS : Nous cherchons toujours un volontaire pour "La place du Stanislas (Barthélémy)".
 

 

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Mai, le printemps, voici venu le temps des rires et des chants. Que faites-vous, paresseux, enfermé à la maison ? Allez, ouste, du balai ! Le bonheur est là, tout autour de vous, vous savez, il ne demande qu’à être attrapé. Hop, hop, hop. Il ne faut pas le rater.

Installez-vous confortablement à une terrasse de café, sortez de votre poche le fidèle ami que vous aurez pris soin d’apporter. Un ami beaucoup moins encombrant que la dernière fille facile que vous avez ramenée ivre morte à la maison. Un ami sincère : Trinet et Trinette dans l’Himalaya et sa magnifique couverture polaire. Estimez l’hommage du moderne à l’ancien. Du jeune au vieux maître. Oh ! Le beau vermillon. Oh ! Le beau bouton d’or. Appréciez le chatoiement des couleurs. Prisez l’insolent modernisme de la maquette. Flattez le sépia du dos, tirant sur le bistre et le brun, imitant parfaitement le fameux Pelior de nos ancêtres. Sépia la taille qui compte : c’est la couleur. Ca y est ! Trinet et Trinette sont vos grands copains. Le héros ressemble comme un frère à Jacques Franc-Jeux ? Tiens tiens, il faut tirer cette affaire au clair. Le Moulineau de la page 15 ressemble comme un frère à  l’explorateur Charlet ? Tiens tiens, il faut tirer cette affaire au clair. Soupesez tout ce que Georges à emprunté à Joseph pour son fameux reporter. Qui, une case par-ci. Qui, une case par-là.

Des  Ooh ! Des Hein !  Des Ca c’est trop fort ! C’est formidable !!!  Des Courage !!! Des Ah le bandit !  En veux-tu en voilà. Et mon préféré : L’Himalaya c’est fameux. Tu m’étonnes. Et je t’en colle une au menton par-ci et je t’escalade une montagne comme qui rigole par-là.  Acrobaties, audace, opium, mystère, sabotages, trahison.

Absorbé par votre lecture à un, deux, trois, quatre niveaux, vous ne verrez pas un lecteur de Gringos locos ou de Locos gringos je ne sais plus (un élu loco) son sac Fnac sur les genoux, le regard jaloux (ne pas prendre son pied, quoi). Contentez-vous d’un léger signe de connivence. Comme ça ou comme ça. Replongez-vous dans l’aventure. Arrivé en dernière page, refermez le livre d’un geste formel. Comme ça. Finissez votre verre, fixez votre attention sur le fond et n’en profitez pas pour jeter un regard circulaire sur le reste de l’assemblée, c’est très disgracieux ! Ayez du tact, ne donnez pas à une femme plus que son âge. Réglez votre consommation. La vie est belle.

 

Indice de rareté : 2/5                     Indice de mec bien : 5/5

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 07:18

goudurix logo Par GoudurixYZ

 

Après avoir passé 6284 heures sur les pages Chaland d'Ebay et être tombé 12256 fois sur "le chaland qui passe", vous l'avez compris plus vite que moi (l'émotion !), me voici enfin vengé. L'heure de la rédemption a sonné. Je suis donc fier de vous présenter le "(Yves) Chaland qui passe". Chaque mois, un collector rien que pour vous. Je viens de faire les comptes, cette rubrique devrait durer 12 ans et 3 mois.
PS : Nous cherchons toujours un volontaire pour "La place du Stanislas (Barthélémy)".
 

 

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Vous l’attendiez, le voici enfin. Fin, discret, élégant, très attachant, il ne demande qu’à vous suivre partout : l’autocollant Gepy. Je tiens à vous prévenir, je n’aurai de cesse de le flatter dans les 13 lignes qui vont suivre afin de remporter votre adhésion. Les ADF à cours de leur cotisation savent de quoi je parle.

Certes un peu collant, il est très fidèle et sait se faire oublier. Plus discret qu’une dalle Gerflor, vous pourrez l’emporter partout sur le support de votre choix. Et hop ! Plutôt casanier ? Il ravira toute la famille à la maison et égayera votre quotidien. Il est très résistant : des heures de colle en perspective pour la grande joie du petit.  Même Maman pourra lui faire sa toilette d’un simple coup d’éponge. Bref, les couples à la colle seront ravis. Quant aux stickophiles, n’en parlons pas.

Seul petit défaut : autocollant, mon œil ! Ce drôle de truc  n’a rien d’autonome. Il vous faudra vous fendre d’une défloraison en règle de son appendice protecteur. Je déconseille fortement d’effectuer cette manœuvre à bord d’un véhicule : auto bien sûr et même autocar sur la ligne de l’aéroport Cointrin à Genève sous peine de le voir voyager sur des supports les plus divers. Petit détail pratique, cet autocollant ne s’applique que sur des surfaces rigoureusement propres, cher monsieur. Bien que nous parlions bd, attention aux bulles, surtout les bulles d’air sournoises qui se glisseraient par mégarde sous notre Bob Fish et pourraient lui donner une disgracieuse surcharge pondérale. D’ailleurs quand t’es dans le dessert depuis trop longtemps… l’embonpoint te guette.

A propos d’embonpoint, je vous quitte, Gepyscine.

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 06:32

oddjob logo 2 Par Oddjob

 

Il n’y a pas que les affiches de comédies d’espionnage ou de films d’anticipation, les couvertures de romans d’aventure, de polars ou de veillées scoutes, ou bien encore les pochettes de disques en import, qui ont eu les honneurs de se voir gratifier d’illustrations géniales, dues à des illustrateurs non moins géniaux.

Ainsi, les chères petites têtes blondes (et brunes…) des 60s et 70s ont-elles eu, elles aussi, la chance de découvrir de bien jolis dessins dans les collections qui leur étaient destinées.

Et cela de la main d’illustrateurs à mille lieues de toute infantilisation !

Deux exemples emblématiques et quasi inégalés en la matière…

A ma gauche, un Français, Alain Grée, père notamment de deux charmants personnages, Achille et Bergamote, dans la mythique collection Cadet-Rama de chez Casterman. Son trait simple et naïf excellera à nous expliquer doctement les malices de la marée, l’exploration sous-marine, comment construire un radeau, ou encore les secrets d’un bon potager et les bons outils pour être un bon jardinier… Tous les thèmes seront abordés : la mer, la ville, les trains, les avions, la forêt, le pétrole, le jardin, l’automobile… bref tout ce ce qu’il était de bon ton de connaître lorsque l’on était un gamin d'avant le culte de l’écran-roi !

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A ma droite, un Thèque, Miroslav Sasek, architecte de formation.

Ce dernier, au contraire du didactisme de bon aloi de notre compatriote, saura insuffler, avec sa célèbre série This is - ou comment faire découvrir les plus belles villes du monde à ses enfants - un humour très second degré, gentiment impertinent, donnant à ses dessins un goût "tatiesque" malicieusement suranné…

La plupart de ses albums ont été réédités récemment chez son éditeur original, Casterman, en fac-similé. A une différence près, et non des moindres, l’ajout d’un texte replaçant la ville ou le pays dans notre (triste) postmodernité (eh oui, Hong Kong n’est plus ce joyau envié de la couronne britannique… hélas !).

Mais qu’importe que le Monde ait changé, c’est l’essence même de ces villes, Rome, Paris, New York, Londres, Venise ou encore San Francisco, qui demeure … et leur élégance éternelle !


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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 07:21

goudurix logo Par GoudurixYZ

 

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J’aurais tant aimé. J’aurais tant aimé raconter une histoire. Une histoire avec une vraie histoire. Une vraie histoire avec de vrais rebondissements. De vrais rebondissements avec de vrais effets. Des vrais de vrais. Une histoire avec des personnages. De vrais personnages. Bien campés. Antagonistes. Avec des situations incongrues. Pour mettre les uns dans les autres. Avec une chute finale. Une histoire. Une vraie. Sans répétitions. Une histoire à découvrir de toute urgence. Une histoire de toute beauté. Une histoire belle comme un coucher de soleil un soir d’hiver. Tant qu’à faire. Une histoire à consommer sans modération. Une histoire finement ciselée, écrite par une plume acérée.  Bon, pour cela il faudrait que je range mon Bic 4 couleurs. A moins que je rajoute deux ou trois vannes ? Pour que ça devienne une histoire hilarante. Une histoire jubilatoire. A hurler de rire. A condition que je les trouve… C’est l’histoire de Pifou qui rencontre Hercule et il lui fait glop glop… Hum. Ou alors, je pourrais y mettre des sentiments. Raconter tout haut ce qu’ils pensent tout bas. Les personnages. Leurs joies, leurs peines. Une histoire gorgée de mélancolie. Un concentré d’émotion pure. Il faudrait que j’en mette beaucoup alors. Pourquoi pas les deux ? Sentiments et bonne rigolade. Une histoire qui se joue des étiquettes. Un feu d’artifice tour à tour grave et léger. Avec un peu d’exotisme. Un aller simple pour la rêverie avec embarquement immédiat. Ouais, mais je serais pas sûr de revenir. Plutôt une histoire qui se passe dans l’ouest américain  il y a quelque temps. Un western. Oui, mais joliment troussé. Un western moderne. Crépusculaire. C’est pas ça qui me réveillerait. Ou un thriller. Palpitant. Haletant ou rien. A flux tendu à la limite. Avec un compte à rebours insoutenable avec les personnages qui doivent s’en sortir. Mais je crois que je me stresserais moi-même. Ca me rappellerait trop France/Bulgarie et Kostadinov en 93. Pourquoi pas une histoire en prise directe avec l’actualité ? Pour ouvrir des réflexions à partir de thématiques ultra contemporaines. Réflexion ? Faudrait que je réfléchisse. Pourquoi pas plutôt une histoire qui se joue à merveille des conventions sociales ? Pour payer mon loyer, tiens… Mais le tapé dans le mille, la haute couture de la littérature, c’est une histoire ne cédant jamais à un nihilisme surfait. Un nihilisme surfait… C’est mon truc, ça. A moins que ce ne soit un nihilisme sulfureux ? Pas facile de se décider. Ou bien de l’ironie tranchante ? Ou de l’ironie mordante ? Pourquoi pas les deux, pour être sûr. Ecrite dans un millénaire déclinant. Ah, il aurait fallu que je m’y mette il y a quinze ans, du moins j’espère, parce que sinon, ça va être un peu long. Un récit, heu, une histoire, pardon, hypnotique, addictive, suave et toxique comme une fleur carnivore. Ouais ! Une histoire où je brouille les pistes à merveille entre le réel et la représentation et parviens à entretenir l’ambigüité propre à l’adolescence, âge trouble par excellence. Brouiller à merveille l’âge trouble. C’est pas très clair. Non, ce que je veux vraiment, je voudrais vraiment, pardon c’est plonger le lecteur dans un abîme d’adoration et de perplexité.  Plonger dans un abîme… Comme dans "Par où t'es rentré on t’a pas vu sortir". Je me bouche le nez et je prends mon souffle… Pour être… Pour être visionnaire malgré lui. Heu, malgré moi. Victime de ses qualités, de mes qualités. Ca doit être vraiment bien. "Chéri, je suis vraiment désolé…"

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai envie de regarder la télé tout d’un coup. "N’oubliez pas les paroles" sur la deux. Ou alors "Une famille en or" sur la une. C’est à quelle heure ? Où il est mon Télérama ? Ah, c’est vrai, j’avais pas assez d’argent. Tant mieux, je vais acheter Télé star. En tout cas, c’est promis, je ne lirai plus jamais les catalogues de la FNAC, ni les Inrockuptibles.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 06:39

oddjob logo 2 Par Oddjob

 

Nous sommes injustes avec William Van Cutsem, né en 1935 à Anderlecht, et plus connu sous le nom de William Vance !

Injuste, oui, car si sa série la plus connue, XIII, est aujourd’hui le symbole pathétique d’une industrialisation galopante du 9ème Art, il n’en reste pas moins que les premiers épisodes de cette saga  (disons jusqu’au tome 6, Le Dossier Jason Fly) sont d’excellente facture et continuent d’éveiller en nous de grands moments de lecture…

Injuste, encore, parce que la plupart de ses autres séries ne nous ont pas laissé de grands souvenirs, non pas en raison du graphisme "vancien", mais d’histoires peu excitantes.

Ainsi, les scénarios des aventures maritimes d’un Howard Flynn ou d’un Bruce J. Hawker, manquent cruellement de souffle du large et prennent souvent la tasse !

Quant aux chevauchées de l’agent de la Wells Fargo, Ringo, il faudra attendre le troisième et dernier tome, Trois Salopards dans la Neige, (avec un titre pareil, on est plus près d’un Peckinpah ou d’un Leone que d’un Ford…) pour flirter avec les canons du genre, Blueberry ou Comanche ! Il donnera cependant deux magnifiques Marshal Blueberry (toujours dans la neige !) avec Giraud au scénario… Collaboration qui tournera, malheureusement pour nous lecteurs, au vinaigre !


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Enfin, on est toujours restés des plus circonspects à la lecture de ses deux séries médiévales, Rodric et Ramiro, joliment gothiques graphiquement mais lourdingues scénaristiquement.

Même "souci" que l’on retrouvera dans ses adaptations de Bob Morane, avec Henri Vernes à l’écriture : des couvertures somptueuses, dignes du grand écran, des planches flirtant par endroit avec le psychédélisme, voire l’abstraction (Druillet n’est pas loin dans L’Empreinte du Crapaud !!), mais des histoires frisant trop souvent avec une certaine niaiserie (Yann et Conrad n’auront pas à pousser beaucoup leur Bob Marone, tant les dialogues entre Morane et Ballantine prêtent trop souvent le flanc à tous les sous-entendus, même les plus graveleux…)

 

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Alors que justice lui soit rendue, ici, avec les aventures de Bruno Brazil  et de ses acolytes du commando Caïman !  Car, avec Greg au scénario (signant Louis Albert), il trouvera l’occasion de nous gratifier de neuf albums essentiels (le tome 10 étant une "compilation" de planches de plusieurs époques, le fameux Dossier Bruno Brazil et le 11, La Fin, composé d’une histoire restée inachevée, complétée d’histoires courtes parues dans Tintin et Super Tintin).

Tout commence en 1969, donc, avec Le Requin qui mourut deux fois. Bruno Brazil est l’un des meilleurs agents des "services", l’organisation la plus secrète de défense internationale, dirigés par le colonel L. Ses cheveux sont déjà blancs (comme Bernard Prince, l’autre grand personnage de Greg…), bien coiffés. Il porte bien le costume élégant (certainement du sur mesure) et pilote une Mustang orange décapotable. Cette première mission le conduira dans un pays d’Amérique latine à la recherche d’un ancien dignitaire du 3ème Reich, que l’on croyait mort. Rien ne manque : gadgets, scènes de plongée sous-marine, jolie agent de liaison,  courses-poursuites efficaces ! Toute référence à un ou des personnages existants est bien évidemment tout à fait fortuite… L’histoire est bonne, classique, et le dessin déjà en place, mais il manque encore le "plus" qui fera de cette série autre chose qu’une version bd d’un célèbre agent britannique.

 

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C’est, en effet, avec le tome 2, Commando Caïman, que la série va prendre son envol, grâce à cette idée géniale d’associer à B.B. une bande de joyeux baroudeurs. Jugez plus tôt :

- Big Boy Lafayette, un ancien jockey,

- Gaucho Morales, un repris de justice,

- Whip Rafale, reine du fouet dans un cirque (et seul fille du groupe),

- Billy Brazil, le petit frère de Bruno (ça ne s’invente pas…),

- Texas Bronco, cowboy de son état.

Trois albums se détacheront du lot, et par leur graphisme et par leur scénario.

La Cité Pétrifiée verra le commando aux prises avec des "pirates du silence". Comme dans l’album de Franquin, une ville est attaquée par des malfaiteurs ayant au préalable endormi toute la population. L’action y est omniprésente et l’ambiance n’est pas sans rappeler New York 1997 et autres classiques du film d’anticipation, mais aussi l’épisode des New Avengers, Sleeper (Le S 95).

Avec La Nuit des Chacals et Sarabande à Sacramento, Greg et Vance vont nous gratifier de deux albums secs et violents, dans une Amérique des 70s qui nous est si chère, et véritables pendants graphiques des polars cinématographiques d’un Don Siegel !

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Une autre "grande" idée sera de ne pas hésiter à tuer l’un ou l’autre des personnages principaux ! Ainsi, Big Boy trouvera la mort en mission dans Des Caïmans dans la Rizière  et sera remplacé, dans l’album suivant, Orages aux Aléoutiennes (histoire assez glauque autour d’un trafic d’êtres et surtout de corps humains…), par un nouveau venu : Tony Nomade, au look hippie mais un as de la gachette !

Mais, en 1977, avec Quitte ou double pour Alak 6, le tome 9, ce sera une véritable hécatombe et surtout le chant du cygne : le petit frère, Billy, y passe l’arme à gauche, Texas Bronco est brûlé vif, Tony Nomade verra ses jambes déchiquetées et Whip Rafale quittera le service action, des suites de ses nombreuses blessures…

Bruno Brazil en sortira "brisé moralement, physiquement, (…) indemne, rassurez-vous !" (comme l’assène le Colonel L.). La série ne s’en relèvera pas, elle, assurant à Brazil un statut à part dans l’histoire des héros franco-belges !

Ainsi sont faits les (vrais) héros…

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 07:20

goudurix logo Par GoudurixYZ


Après avoir passé 6284 heures sur les pages Chaland d'Ebay et être tombé 12256 fois sur "le chaland qui passe", vous l'avez compris plus vite que moi (l'émotion !), me voici enfin vengé. L'heure de la rédemption a sonné. Je suis donc fier de vous présenter le "(Yves) Chaland qui passe". Chaque mois, un collector rien que pour vous. Je viens de faire les comptes, cette rubrique devrait durer 12 ans et 3 mois.
PS : Nous cherchons toujours un volontaire pour "La place du Stanislas (Barthélémy)".
 


 
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Désolé pour le retard, j’étais allé boire un coup. Ah les plaisirs simples, le petit rosé bien frais, l’été pendant la partie de pétanque à l’ombre des platanes, au chant des cigales. J’ai jamais essayé,  je ne joue qu’au Jokari.  Ah, les plaisirs compliqués, le verre de rouge qu’on lève d’un air entendu en lui trouvant du corps, des jambes et une robe. J’ai jamais essayé, ça me saoule, je ne bois que du Pschitt orange. Rechercher, compulser, étudier, estimer, supputer. Trouver. Comprendre. Mériter. Goethe dans le texte, Bergman en V.O, le Krautrock en 33 tours, Confessions intimes sur TF1.
Que choisir ? Prenons un exemple au hasard si vous le voulez bien. Passons sous silence l’exhaustive analyse de la Comète de Carthage (www.furymagazine.fr/article-le-petit-coin-des-collectionneurs-le-yves-chaland-qui-passe-n-4-37645977.html) pour nous arrêter au carrefour. Non pas le supermarché, mais un vrai carrefour, belge, avec une femme au volant et en 12 couleurs de chez Anagraphis. Sérigraphie que tout homme de bon goût se doit de posséder (nous sommes 190). Peu de temps avant, le carrefour était français de chez Lettrachrome. D’ailleurs, l’auteur (Phil) perfectionniste a glissé non pas 7 mais 13 erreurs d’un dessin à l’autre. Dans un moment de déprime, je les ai même comptées. Un peu plus peu de temps avant, le carrefour était campagnard de chez Rossignol et sur le tableau noir d’une école communale. Cela s’appelait un tableau d’élocution. "Tu peux retourner à ta place. C’est bien compris les enfants ? Ne laissez jamais maman conduire la voiture de papa !" Ambiance, ambiance dans la salle de classe sauf pour l’élève Chaland en l’occurrence, j’imagine sage comme une image.
Alors, plaisir simple ? Plaisir compliqué ? Ah la la, je ne voudrais pas m’engager à la légère, c’est une drôle de responsabilité. Profitez-en pour noter la présence de cette meule de foin où se trouve l’aiguille du succès de cette rubrique. Alors ?... Mais que vois-je en bas à droite ? Le jeune Hong Kong Fou-Fou prenant connaissance des chiffres de fréquentation de Fury Magazine ?! Plaisir compliqué. Très compliqué en fin de compte.
 En 1985, Van Halen reprenait You really got me des K… Heu, qu’est-ce que je raconte ?  Soft Cell reprenait Tainted love. Une reprise supérieure à l’original. J’imagine le maître en train de redessiner le carrefour après avoir posé le disque sur sa platine et rangé ses cahiers d’écolier.
Voir les choses c’est bien, les comprendre c’est mieux. Tant mieux, vous n’êtes pas des enfants gâtés. Vous méritez vos plaisirs. Acceptez la prochaine invitation de vos amis. Pendant le repas, au moment de la discussion sur la dette publique, posez vos couverts, regardez le Carrefour accroché au mur du salon. Repensez au F 52 de Science et vie et toutes ces sortes de choses. Vous ne le regretterez pas.
La semaine prochaine nous méditerons sur le syndrome de l’indifférence en milieu urbain.
 
Indice de rareté : 3 / 5

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 06:32

hkff logo Par Hong Kong Fou-Fou

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Quand vous tapez "Joubert" sur Google, vous obtenez des réponses sur Craig Joubert (l'arbitre controversé de la finale France-All Blacks). Aucun intérêt. Brian Joubert, un patineur artistique. Pfff, ça me laisse de glace. La société Joubert, qui fabrique du contreplaqué. Vincent Joubert, un infographiste, qui fait vraiment des trucs pas terribles. Etc. Pierre Joubert n'apparaît que très loin dans les recherches. L'article qui suit va contribuer à réparer cette injustice.

Ceux de nos lecteurs qui ont été scouts le connaissent forcément. Les autres, peut-être pas. Moi, j'ai été scout. Ben oui. Pas dans la patrouille des Castors de Mitacq et Charlier, mais dans la patrouille des Chamois. "Chamois agiles et malins", c'était notre cri de patrouille. J'en vois qui ricanent derrière leur écran. Evidemment, Pine d'huître et "Scout toujours" de Jugnot, ça a fait un peu de tort à ce mouvement de jeunesse. L'uniforme, le côté religieux et paramilitaire, aussi. Pourtant, le scoutisme, c'est une super école de la vie. A l'école, on m'a appris à lire, écrire et compter. Chez les scouts, j'ai appris tout le reste (oui, tout. Il y avait des guides, aussi. Les guides, c'étaient les filles). En même temps, mon totem, c'était Souris Déglinguée. La grande époque du "Dernier pogo à Paris" de Taï-Luc et LSD. Comme quoi quand on est ado, on se construit en mélangeant des influences très diverses. La semaine en Doc Martens au collège ou au lycée, des badges de Clash ou des Specials sur mon harrington, le week-end en rangers à crapahuter dans les Pyrénées, des badges "Secourisme" ou "Cuisine" sur ma chemise Carrick.

Bref. Laissons les chamois et revenons à nos moutons. Pierre Joubert était illustrateur, "le" dessinateur des scouts. Tous les ans au mois de décembre, on partait dans nos culottes courtes faire du porte à porte et déranger les gens à l'heure de la soupe pour vendre nos calendriers, et 9 fois sur 10 ils nous refusaient les quelques francs qu'on demandait en échange de ce superbe fascicule de 12 pages ornées chacune d'un dessin de Joubert. Tant pis pour eux.

Pierre Joubert est né en 1910 à Paris. Dommage qu'il ne soit pas né à Bayonne ou Biarritz, j'aurais pu faire un chouette jeu de mots : Joubert est basque. Il fréquente l'Ecole des arts appliqués et devient scout à 15 ans. Très vite, Joubert dessine pour ce mouvement. Il a collaboré au fil des ans à de nombreuses revues comme "Le scout de France", "Ma patrouille" ou "Scout" et dessiné la couverture de dizaines de volumes de la collection "Signe de Piste".

Mais Joubert n'a pas dessiné que pour les scouts. En plus de 70 années de carrière (il a travaillé de 14 à 90 ans), il a réalisé 15000 dessins et a touché à tout. L'Histoire, d'abord, sa grande passion. Il a notamment illustré des livres sur l'héraldique, ainsi que la série "La vie privée de Goudurix". Non pardon, il a refusé, c'est Aslan qui s'en est chargé, je voulais dire "La vie privée des hommes", consacrée aux hommes préhistoriques, aux Vikings, aux Aztèques, etc. Il a également peint pour le Musée de la Marine. Il a abordé la publicité (Suchard, Lanvin). Et puis l'aventure, avec plus de 400 couvertures chez Marabout. Des biographies de personnages célèbres (Jean Mermoz, Surcouf, Charles de Foucauld, etc.), des récits historiques ou tirés d'histoires vraies ("La R.A.F tient bon", "Arrachés à la montagne", "Le drame de l'Andrea Doria", etc.). Et, surtout, les couvertures des aventures de Bob Morane (Bob Morane contre tout chacal, l'aventurier contre tout guerrier, celui-là, oui). Des titres évocateurs comme "Le mystérieux Dr. Xhatan", "Le Samouraï aux mille soleils" ou "Les sortilèges de l'Ombre Jaune" sur un dessin de Pierre Joubert, un texte d'Henri Vernes, des illustrations intérieures de Dino Attanasio... Que pouvait demander de plus un gamin avide d'exploits et d'évasion ?

Joubert pouvait vous dessiner un gallion espagnol, une pyramide inca, un guerrier peul, un avion de chasse anglais, une moissonneuse-batteuse tchétchène d'un réalisme à couper le souffle. A couper la chique, dans le cas du gallion.

Par contre, contrairement à d'autres illustrateurs férus d'Histoire comme par exemple Fred et Lilian Funcken, il n'a pratiquement jamais touché à la BD. Il disait qu'il n'arrivait pas à s'exprimer sur une surface aussi petite qu'une case de BD.

Alors pourquoi Pierre Joubert ne jouit-il pas de la reconnaissance qu'il mérite ? Parce qu'il était catho et souvent associé (à tort) à une droite musclée ? Je ne veux pas croire ça. L'art transcende les étiquette politiques. Y en a marre des étiquettes. C'est collant, les étiquettes (remarquez, c'est un peu ce qu'on leur demande). Pour être honnête, il y a quand même eu en 2010 une rétrospective de l'oeuvre de Pierre Joubert, pour le centenaire de sa naissance. Mais c'était la première. Il était temps...

Je parlais plus haut d'Aslan, un autre grand illustrateur du siècle dernier. Pourquoi est-ce que lui a trouvé la reconnaissance du public et de la critique (quand j'écris "lui", je parle de lui, pas du magazine "Lui" pour lequel il travaillait...) ? Certes, la pin-up se vend mieux que le boy-scout. Remarquez, Joubert n'était pas manchot non plus quand il s'agissait de dessiner de charmantes jeunes femmes. Regardez le dessin en tête de cet article. Comme Bob Morane, je veux bien moi aussi être attaché à la merci de Miss Ylang-Ylang... Et Milo Manara, tiens ! On fait des gorges chaudes de son talent (lui fait plutôt dans le genre "Gorge profonde"). Ben désolé, mais moi je n'ai pas eu le déclic...

Mais je m'égare. Trêve de bavardages confus. Voici quelques illustrations de Pierre Joubert, qui vous prouveront que lui ne s'emmêlait pas les pinceaux.


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A gauche, un calendrier que je me souviens très bien avoir vendu, du haut de mes 12 ans, bravant dans la rue le blizzard de décembre, mon béret enfoncé jusqu'aux yeux. A droite, une couverture de la revue Signe de Piste.     

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Trois périodes de Bob Morane. En regardant le dessin de droite, je vais finir par croire que le grand brun aux cheveux en brosse aimait bien être attaché...

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Chez Marabout, Bob Morane n'était pas le seul héros aux épaules larges et aux cheveux bien dégagés sur les oreilles. Il y avait aussi Kim Carnot, Gil Terrail, Nick Jordan, Jo Gaillard (ne surtout pas confondre avec l'Homme du Picardie). Dylan Stark, aussi, un personnage de western.

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L'aventure, ça ne se vit pas que dans le repaire d'un génie du Mal ou au coeur de la jungle (prononcez "jongle", merci). Heureusement pour moi, dans un laboratoire, face à une éprouvette ou à un oscilloscope, on peut aussi se sentir un homme.

pierre-joubert-2.jpgLisette Caroline. Girls just want to have fun...

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Comme il est écrit sur la quatrième de couverture de ce roman paru en 1968 chez Marabout Mademoiselle, "le yéyé, c'est la santé !" Ouf, j'ai cru que ces jeunes chantaient des chants révolutionnaires...       

 

De nombreux livres sont consacrés à l'oeuvre de Joubert. Ils ne se trouvent pas facilement en librairie, mais vous pouvez les commander ici :

http://www.carnet2bord.com/

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 06:31

goudurix logo Par GoudurixYZ

  spirou.JPG

 

Que c’est beau ! Je n’avais pas aimé de livre depuis si longtemps que je me réservais sans le savoir pour celui-là. Celle-là, je l’ai déjà utilisée pour autre chose, ça marche à tous les coups. Pour la peine, ressortons de la naphtaline la fameuse rubrique "Le livre du mois" tombée en désuétude pour les motifs sus-cités.

Le livre a l’air rectangulaire et épais. 55 €, c’est le prix d’un plein d’essence. Vous pourrez faire le plein des sens… Hum. Celle-là, je ne vous conseille pas de la réutiliser.

Ce livre, c’est comme au foot lorsqu’un joueur dribble tout le monde et adresse un centre en retrait à l’avant-centre qui prend le goal à contre-pied. Dans les années 50, Franquin a dribblé tout le monde. 50 ans après, Serge Clerc fait une reprise de (haute) volée et prend le goal de la morosité à contre-pied.

Ou alors, Serge Clerc marche sur les plates-bandes dessinées de l’insolente modernité.

Ou alors, Serge Clerc piétine au pied la modernité moderne.

Ou alors, enfin de la modernité non-simulée !

Bon… Il ne me reste plus qu’à le lire. Il sort dans quatre jours. Juste à temps pour les prix littéraires. Je l’imagine favori pour le Renaudot ou le Femina. Quatre jours… Quatre jours ? Quatre jours ! Il va me falloir attendre quatre jours. Juste le temps de relire Meurtre dans le phare et Les pirates du silence. Je suis presque prêt.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 06:49

Par GoudurixYZ

 

Après avoir passé 6284 heures sur les pages Chaland d'Ebay et être tombé 12256 fois sur "le chaland qui passe", vous l'avez compris plus vite que moi (l'émotion !), me voici enfin vengé. L'heure de la rédemption a sonné. Je suis donc fier de vous présenter le "(Yves) Chaland qui passe". Chaque mois, un collector rien que pour vous. Je viens de faire les comptes, cette rubrique devrait durer 12 ans et 3 mois.
PS : Nous cherchons toujours un volontaire pour "La place du Stanislas (Barthélémy)".
 

 

chaussettes-chaland.jpg

 

Hé oui, cela devait bien arriver un jour. Voilà où votre passion pour Chaland vous a mené : devant une paire de chaussettes. A moins que ce ne soient des socquettes, l’un des mots les plus ridicules de la langue française. Des socquettes de la grande famille de la bonnèterie, ce qui n’arrange rien. Vous voilà bien en train de perdre votre temps et si vous êtes encore là, c’est que vous devez avoir le moral dans les chaussettes. Hum.

Leur cas étant déjà assez compliqué, passons rapidement sur le syndrome de la taille unique (40 – 46) auquel nous ne pouvons plus échapper désormais (ah la pointure moderne) pour aborder celui beaucoup plus grave de la chaussette orpheline. Mais oui, celle qui ressort toute seule de la machine à laver. Mais que fait la DASS et son univers impitoyable ? (La DASS, ton univers…) C’est déjà bien triste en temps normal, là je n’ose imaginer. C’est peut-être pour cela que je ne les ai même pas entraperçues. Même dans ma vie de célibataire endurci aux chaussettes trouées. Hé oui, ces photos proviennenttout simplement d’un fameux site de vente aux enchères. Manifestement celles-ci ont échappé à ce terrible sort. Les voilà deux par deux prêtes à l’emploi, ou comment à défaut de chaussures, avoir chaussette à son Pied-Jaloux. Quel était leur ancien propriétaire ? Quelqu’un au courant du trésor textile qu’il détenait ou un défenseur du bon goût, sachant qu’on ne porte sous aucun prétexte des chaussettes fantaisies, fussent-elles signées Chaland ? Si elles avaient été noires, j’aurais parié pour Eddy Mitchell, mais là, voilà encore un mystère aussi épais que celui de la Chambre jaune.

Puisque nous sommes entre gens de bon goût (déprimés, certes), permettez-moi d’enfoncer la porte ouverte de la penderie de l’homme élégant. Rappelons que pour une tenue de ville, les chaussures sont en principe noires ou marrons, sachant toutefois qu'en soirée seul le noir est de mise ("No brown after six" disent les Anglais) et que les chaussettes sont de la couleur des chaussures où à défaut du pantalon.

Sachant que Nérac n’est pas une ville, mais officiellement une commune, une certaine tolérance sera tolérée.

Avant de nous quitter, non pas comme une vulgaire paire de chaussettes, une bonne et une mauvaise nouvelle. Commençons par la mauvaise : vous ne trouverez pas d’autres sous-vêtements dans cette rubrique ô combien familiale. La bonne : vous ne retrouverez pas cette rubrique le mois prochain. Je commence à sécher. Je chèche et j’arsi-chèche. Heu, je sèche et j’archi-sèche.

 

 

Indice de rareté : 5 / 5

Indice de mec bien : 1 / 5

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 07:23

Par GoudurixYZ

 

Après avoir passé 6284 heures sur les pages Chaland d'Ebay et être tombé 12256 fois sur "le chaland qui passe", vous l'avez compris plus vite que moi (l'émotion !), me voici enfin vengé. L'heure de la rédemption a sonné. Je suis donc fier de vous présenter le "(Yves) Chaland qui passe". Chaque mois, un collector rien que pour vous. Je viens de faire les comptes, cette rubrique devrait durer 12 ans et 3 mois.
PS : Nous cherchons toujours un volontaire pour "La place du Stanislas (Barthélémy)".
 

 

cornillon.jpg

 

Question Minitel du jour : qui se trouve à coté de ce brave Sauve-qui-peut ? L’ami fidèle. C’est pas comme… Heu, passons. Jack Peterson ? Non. Max Carter ? Non. John Howard ? Non. Jo Tonnerre ? Non. Rick Bennett ? Jacques Franc-Jeux ? John Sahara ? Non… Bit Skatboard ! Heu, non.

Un jeune lecteur d’Angoulême nous écrit pour nous dire qu’il s’agit du Capitaine Francis Blake.

Ah ah ah ah. Cher Elric, permets-moi de te dire qu’il n’en est rien. Profites-en pour essayer d’être un peu plus physionomiste et pour relire attentivement tes illustrés. Cela te servira dans ton travail.  

Ahlala, voila le problème des dédicaces vulgairement achetées sur Ebay. Mais bon, que ne ferait-on pas pour avoir un Captivant ? Dédicacé de surcroît. Pour la peine et pour rompre la monotonie de cette rubrique, le "Chaland qui passe" va se transformer pour l’occasion en "Saint-Paul en Cornillon". Voici donc deux dédicaces pour le prix d’une. Quelques temps avant, il parait qu’il y en avait une troisième "Pour Jean-François, quel vilain prénom". Ah ah ah. Et celle là : "lu et aprouv

é …". Eh eh eh.

Moi, je vais vous le dire. Cornillon c’était un vrai punk. Bien coiffé, mais un vrai de vrai. Regardez la photo derrière votre Captivant. On dirait un membre de Joy Division ou de Cabaret Voltaire (le groupe préféré de Frédéric Lefebvre). Oui, c’est ça. Un punk tendance New Wave (je sais pas si ça existe). Pas no future, j’espère. Tiens, il se fait tard. Juste le temps d’aller à la Fnac voir s’ils ont reçu la suite de "Panique à la une". Ca ne saurait tarder.

 

Indice de rareté : 3 / 5

luc-cornillon.jpg

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