Wally Gator : rugby de village, communion solennelle et charcuterie.
Elève Moinet : permis B, Première étoile,
BEPC (mention Assez bien)
Oddjob : KPM, RKO et Kop Boulogne.
Barbidule : contradictions, bals de village et coloriage.
Getcarter : mod, mod, mod.
Hong Kong Fou-Fou : soins capillaires, huile de moteur et kilomètre arrêté.Par Hong Kong Fou-Fou
Il faut regarder la vérité en face : Fury Magazine va mal. Wally Gator a égaré son Petit Larousse, sa seule contribution se résume désormais à deux-trois mots générés aléatoirement par son ordinateur et destinés à accompagner sa sélection musicale mensuelle (en général, ces mots sont : "Super !", "Génial !!", "Terrible !!!"). Goudurix s'enferme de plus en plus dans son univers hermétique au vulgum pecus, peuplé de robots en tôle japonais 50s, de personnages obscurs de la bande dessinée belge de l'entre-deux-guerres et de musiciens de rock lesbien tchécoslovaques. La démence et la prostration le guettent. Barbidule a écrit un article contre le sport, et depuis plus rien, il considère sans doute qu'il a fait son devoir envers la société en freinant le développement de Decathlon. Quant à HKFF, il s'enfonce dans une routine consternante, rythmée par les séances de courses à Auchan et les changements de couches-culottes, une vie de bon père de famille, égayée seulement par quelques parties de Scrabble, ou de Risk les soirs de fête. Aaah, la joie d'envahir la Pologne une paire de charentaises aux pieds...
Si nous voulons redonner à Fury Magazine le dynamisme et le ton irrévérencieux qui l'ont rendu célèbre, nous n'avons pas le choix, il nous faut recruter. Si vous êtes drôle (enfin, pas trop. Faudrait quand même voir à ne pas nous faire trop d'ombre), si vous êtes le détenteur d'un savoir honteusement oublié, comme la liste des cadeaux offerts dans les paquets de Bonux depuis 1958, si homéotéleutes et paréchèses n'ont pas de secret pour vous (bon, ne soyons pas trop exigeants : si vous savez faire des phrases sujet-verbe-complément), n'hésitez plus : soumettez-nous un article. Vous n'avez rien à perdre. Au pire, il sera refusé, avec quelques commentaires railleurs du genre "Il se prend pour qui ce bouffon ?" ou "Même à Grazia, on ne voudrait pas de son torchon". Au mieux, vous rejoindrez l'équipe de nos doctes rédacteurs (Wally Gator, c'est plutôt docte Martens, mais bon...). Bien sûr, n'espérez aucun émolument. La joie d'être lu par le monde entier sera votre récompense, ainsi que la fierté d'arpenter le trottoir aux côtés de GXYZ, WG et HKFF à la sortie des réunions de rédaction (merci de noter que si vous habitez Le Havre, les billets de train ne seront pas remboursés).
Ceci est un appel sérieux, sincère et solennel, Fury Magazine a besoin de vous. Autant que vous avez besoin de lui. Merci.
