Samedi, 23h30. Je passe la soirée dans un minuscule chalet dans la montagne. Dehors, il neige et la température est largement sous zéro. A l’intérieur, mon épouse s’est endormie sur le canapé, devant "Médium" sur M6, et mon fiston dort à l’étage.
Goudurix, lui, passe la soirée à Paris, il doit arpenter la rue Saint-Denis, les mains dans les poches de son imper mastic, pour prendre la température des lieux, voir comment s’en sortent ces dames, si les anciennes sont toujours là, s’il y a des nouvelles têtes, tout ça. Wally Gator, de son côté, doit être sous la couette depuis longtemps, un DVD de "Dirty Harry", une camomille, et c’est plié. Il faut être en forme pour partir tôt aux champignons demain matin.
En écrivant, j’écoute le dernier album de Reverend & the Makers. Oui, celui avec le morceau "Silence is talking". Merci de suivre. Il s’appelle "A French kiss with chaos". Voilà un titre percutant. Et un album extraordinaire. Qui me fiche une de ces patates. Mais de quoi je me plains, moi ? Je m’en sors bien, finalement. Mais, n’en déplaise à Goudurix, j’espère qu’il n’y a pas du Strutter en moi. Pour en être sûr, je crois que demain matin, j’irais aux champignons. Ah ben non, il neige.