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Créé en mars 2007

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Fury Magazine, toujours à la pointe de l'actualité d'il y a cinquante ans en arrière.

Nos garanties :

- Tous nos articles sont écrits sur des ordinateurs à fiches perforées gros comme une camionnette.

- Nos rédacteurs ne communiquent entre eux que par téléphone filaire.

- L'un d'eux est né avant 1960.


"Nous sommes l'avant-garde du passé."

Modern life is rubbish...

periscope.jpg
... quoique...
Par Oddjob
  

"Dans des aventures sensationnelles, inédites… Spirou présente… Un type extraordinaire les amis ! Jean VALHARDI ! Un gaillard plein d’allant et de courage que vous aimerez. Comme vous aimez les héros de Spirou…"

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ! Précipitez-vous chez votre libraire favori et plongez-vous dans les aventures de VALHARDI, le célèbre détective dont la poignée de main, franche et ferme, était le signe de reconnaissance des membres du Club des Amis de Spirou. Eh oui, les belles éditions DUPUIS, nous proposent, enfin, une magnifique intégrale digne de ce nom, avec un premier tome regroupant les années 1941 à 1946, avec Doisy au scénario et surtout Jijé au dessin. Alors mieux qu’une distribution de cartes de rationnement gratuites… lisez les enquêtes de VALHARDI !

Vous En Voulez Encore ?

Trop chauve pour être une rock star, trop asthmatique pour être footballeur, pas assez alcoolique pour être écrivain, trop Français pour être Anglais, pas assez suicidaire pour être artiste, trop intelligent pour la télé-réalité. Il ne me restait pas grand' chose, et ce pas grand' chose, c'est devenu Fury Magazine. Hong Kong Fou-Fou


Rédaction :
wally gator logo Wally Gator : rugby de village, communion solennelle et charcuterie.
Eleve-Moinet-2.jpg  Elève Moinet : permis B, Première étoile, BEPC (mention Assez bien)
oddjob logo 2 Oddjob : KPM, RKO et Kop Boulogne.
barbidule-logo.jpg Barbidule : contradictions, bals de village et coloriage.
Getcarter logo Getcarter : mod, mod, mod.
hkff logo Hong Kong Fou-Fou : soins capillaires, huile de moteur et kilomètre arrêté.

N'hésitez pas à nous écrire : fury.mag@gmail.com (Pas de compliments, nous sommes modestes. Pas de critiques, nous sommes susceptibles. Pas d'insultes, nous sommes hyper baraqués. Pas de propositions à caractère sexuel, nous sommes fidèles.)
Vous pouvez également devenir fan de Fury Magazine sur Facebook (ici : Fury Magazine sur Facebook).
3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 09:43
Par Hong Kong Fou-Fou

 

La télé, en mars, c'était ça :


Lundi 2 mars. 23h30. M6. Femme$ de footballeurs

La vie d'une femme de footballeur se résume en quelques cris : "Ooooh !" (Son mari, le maillot encore trempé de sueur, vient de lui offrir un diamant gros comme une balle de ping-pong. Du coup, elle oublie les traces de crampons sur le parquet du salon). "Aaaaaaaaaaah..." (Ah ben oui, faut satisfaire la libido exacerbée du champion. Et un diamant, ça se mérite) ; "Hihihihihihi !!!" (C'est tellement sympa, les réunions entre copines femmes de footballeurs. Bien sûr, on se jalouse un peu,  on s'observe de pied en cap, mais ça reste conne enfant. Heu, je voulais écrire bon enfant). "Rargh !" (Zut, ils ont mis en couverture de Gala la photo où elle était sortie acheter le pain sans maquillage. Les salauds, ils ne respectent donc vraiment rien ?). Passionnant, isnt' it ?

 

Mardi 3 mars

Pfff, j'ai un petit coup de mou, là... Un peu marre de parler de la télé. C'est mardi, demain les enfants n'ont pas école, c'est peut-être l'occasion de faire un petit jeu de société en famille, hein ? Un "Risk", tiens. Mmouais, domination du monde, invasion... Un truc à fabriquer des petits dictateurs, ça. Un "Monopoloy", alors ? Pouvoir de l'argent, appât du gain. Non, votre grand-père syndicaliste vous en voudrait d'inculquer ces valeurs à vos gamins. Reste le "Mille bornes". Naaan, en faire des esclaves de la voiture, ce n'est pas un comportement éco-responsable. Bon, allumez la télé, alors...

 

Mercredi 4 mars

En me baladant dans les programmes TV des diverses chaînes (c'est toujours édifiant), je viens de tomber sur ceux du Disney Channel. C'est plein de dessins animés, ce qui ne constitue pas vraiment une surprise. Par contre, ce qui m'a laissé comme deux ronds de flan, c'est que les programmes se poursuivent jusqu'à minuit environ. Et pas des trucs pour ados, hein, toujours des dessins animés pour les petits. Il y a encore des gamins devant la télé à minuit ? Pourquoi pas "Histoires Naturelles" en dessins animés, à 3h du mat’, pour les enfants rendus insomniaques par une surdose de Nintendo DS ?...

 

Jeudi 5 mars. 20h40. Virgin 17. Nick Fury, agent du SHIELD

Pourquoi croyez-vous que le magazine que vous êtes en train de lire s'appelle "Fury Magazine" ? Entre autres choses, parce que Nick Fury est l'un de mes héros Marvel favoris. Alors qu'il soit incarné à la télévision par David Hasselhoff, j'ai du mal à le digérer. Que le blond David fasse le guignol au volant de ce summum du tuning qu'est K2000, ça ne me dérange pas. Qu'il coure derrière des naïades en bikini rouge sur une plage de Malibu, parfait pour moi. Mais qu'il fume le cigare du patron du SHIELD, non, ça m'énerve, ça me donne presqu'envie de rejoindre les rangs de l'HYDRA. Désolé messieurs les producteurs,  l'habit ne fait pas le moine, le bandeau sur l'oeil ne fait pas le colonel Fury.

 

Vendredi 6 mars. 23h20. Arte. Tracks

Tracks, le seul magazine musical un peu intéressant de la télé. Bon, comme c'est coproduit par nos amis germaniques, il y a toujours des sujets sur des collectifs d'artistes anarcho-autonomes et autres philosophes musiciens qui expriment leur mal-être en jouant de la scie musicale le corps enduit de sirop d'érable. Mais il y a dans chaque émission au moins un truc sympa. Ce soir, c'est le reportage sur le Tweed Cycling Club, un club de fanas de la petite reine, dont les membres font du cyclisme rétro : tout leur équipement doit dater, au plus tard, des années 70. Eddy Merckx powaaaa !

 

Samedi 7 mars. France O. Bob Marley, live !

Ben non justement, il est mort...


Dimanche 8 mars

J'hésite... Vais-je me comporter en lion ou en mouton. Lion : je conseille de regarder "L'arme fatale 4", ou le match de foot. Un truc gorgé de testostérone, quoi. Mouton : c'est la journée de la femme, donc j'encourage les lecteurs mâles à préparer un dîner aux chandelles, tout ça... Le choix est facile, finalement : mon épouse surveille ce que j'écris (en plus aujourd'hui c'est notre premier anniversaire de mariage), elle tient à la main son rouleau à pâtisserie double-coups (coup droit-revers), alors... "Tu préfères quoi pour ce soir ma chérie, velouté d'asperges ou bisque de homard ?". Bêêêêêêêêê !.......

 

Lundi 9 mars

Alors voyons, ce soir sur TF1, "Esprits criminels" ; sur France 2, "Complément d'enquête" ; sur W9, "Enquêtes criminelles". L'imagination au pouvoir ! Ne manque plus que "Complément d'esprit". Mmmouais, faut pas rêver, hein !...

 

Mardi 10 mars. 20h35. France 3. L'épreuve de force

Pfff, dans les programmes télé, je m'y perds, le choix est trop vaste. Le hertzien, la TNT, le câble, on passe trois plombes à faire son choix. Alors quand je vois le nom de Clint Eastwood, je m'y raccroche comme un naufragé du Titanic à sa bouée. Un film policier de 1977, ça ne peut qu'être bien. Il y aura des poursuites avec des grosses Américaines (pas celles qui avalent 5 Big Mac au petit-déj', plutôt celles qui font 15 litres aux 100 km), des fusillades, le tout rythmé par quelques morceaux funky, limite disco, et ponctué de quelques répliques bien senties de Dirty Clinty. Que peut demander de plus le travailleur fatigué après sa journée de labeur ?

 

Mercredi 11 mars. 22h40. Pink TV. John Bobbit : l'homme qui avait perdu son pénis

Le Hobbit avait perdu son anneau, le Bobbit a perdu son pénis. En suivant cette émission, nous saurons dans quelles circonstances, comment cet organe on ne peut plus important a été sauvé, et, surtout, s'il peut toujours réaliser le tourniquet javanais. Juste après, même chaîne, "Ca s'est passé comme ça", un invité raconte à Frédéric Mitterand ses premières expériences amoureuses. L'invité, c'est Julien Fere. Je ne sais même pas qui c'est. Mais ça ne peut qu'être passionnant...

 

Jeudi 12 mars. 20h45. Arte. Monthy Python, Sacré Graal !

Une rumeur persistante tendrait à nous faire croire que les Monthy Python sont plus drôles que Jamel Debbouze, Michaël Youn, Franck Dubosc et Xavier Darcos réunis. Naaaaaaan ? Arrête ton délire ! Trop fort ! Moi je veux en avoir le coeur net : ce soir, je regarde !

 

Vendredi 13 mars. 20h45. Canal+. Bienvenue chez les Ch'tis

Chers lecteurs, je vous annonce que je fais partie de la toute petite poignée de personnes qui n'ont pas vu le film de Dany Boon. Les Ch'tis me ch'tortent par tous les trous. Y en a marre des Ch'tis. Et vas-y qu'on crée un magazine sur les Ch'tis, un dictionnaire, des fringues, des bouteilles de pinard (heu, ça, ça existait déjà depuis longtemps). Et vas-y qu'on se gargarise du fait que le film a battu le record d'audience détenu jusqu'alors par "La grande vadrouille"... Ch't'emmerde, le Ch'ti. Il y avait Gargamel pour les Schtroumpfs, désormais il y aura HKFF pour les Ch'tis... Vive Stanislas ! Vive Augustin ! Vive Big Moustache !

 

Lundi 16 mars

Combat de titans ce soir à la télévision. A ma gauche, une armée de marionnettes en latex qui nous fait marrer depuis 20 ans (putain, 20 ans !). A ma droite, impassible face à cette armada, tenant d'une main qui ne tremble pas ses petites fiches jaunes, l'animateur frisoté de "Questions pour un champion". Alors, les Guignols, ou Julien Lepers ? Comment peut-on nous infliger un tel choix cornélien ? Désolé, pour une fois je baisse ma culotte (c'est une image), je ne peux pas prendre parti en faveur de l'un ou l'autre de ces deux monuments. Et j'en profite pour poser une question : à quand la marionnette de GoudurixYZ ?

 

Mardi 17 mars. 13h. Arte. Chapeau melon et bottes de cuir

Plus le temps passe, plus mes rapports avec GoudurixYZ me donnent l'impression d'être Achille Talon devant supporter quotidiennement la méchanceté, le fiel et la perversité de son voisin Lefuneste. Me voici une fois de plus épinglé dans sa rubrique "Un jour de + loin des 60s", que le lecteur averti trouvera dans la colonne de gauche de cette page colorée. Alors oui, certes, j'ai oublié de mentionner la rediffusion de "Chapeau Melon et Bottes de Cuir". Je bats ma coulpe. Je n'ai pas la fraîcheur d'esprit de M. Goudurix, moi (il est aussi frais qu'un oeillet à la boutonnière de Steed, c'est vous dire). Il faut regarder, évidemment. Steed est le modèle auquel chaque homme mod(erne) devrait tenter de ressembler. Et pourtant, quand il était petit, sa maman l'habillait en fille. Rien n'est jamais perdu.

 

Mercredi 18 mars.

Je ne voudrais pas vous embêter avec ma vie privée mais aujourd'hui, c'est mon anniversaire. 42 piges. Yes my Lord... Alors c'est pas pour dire, mais entre les cheveux qui se carapatent, la bedaine qui gagne, la vue qui baisse et les absences de mémoire (j'arrête, on dirait Gaston Ouvrard), il ne manquerait plus que je vous parle de télé, ça finirait de m'achever. Donc, vous regardez ce que vous voulez sur votre petit écran à la noix (enfin, "petit écran", de nos jours c'est plutôt la course à l'armement à ce niveau-là, on fait plus dans le drap de lit recouvert de pixels), m'en tamponne le coquillard. J'ai 42 ans.

 

Jeudi 19 mars. 20h35. NT1. Predatorman

Les scientifiques sont des andouilles. Je parle en connaissance de cause, j'en suis un. Celui qui fournit le prétexte à l'existence de ce téléfilm est un généticien, qui dans son labo secret bidouille des brins d'ADN pour créer la créature de combat ultime. J'te l'donne en mille Emile : il a pas fini de mettre la dernière touche à sa bestiole (longueur des crocs, couleur du vernis à ongle, tout ça...), qu'elle se barre dans la pampa pour massacrer tout ce qui bouge. Le Gouvernement n'est pas content, on ne dilapide pas l'argent des contribuables, il veut récupérer son jouet guerrier. Un bon navet qui distraiera Telespectatorman pendant que Menagerwoman fait son repassage.

 

Lundi 23 mars. 20h40. TMC. La planète des singes

Mon cher Tim,

Je viens de voir que ce soir à la télé (tivi comme on dit chez toi), on passait ton remake de "La planète des singes". Tim, Tim... Comment as-tu pu nous faire ça ? Pourtant, je les adore, tes films. Ils sont beaux, poétiques, magiques, tout ce que tu veux. Mais celui-là, même une vache atteinte de diarrhée tropicale ne commettrait pas une telle bouse... Zaius, Cornélius, Zira et tous leurs grimaçants amis ne te disent pas merci ! Alors ne le prends pas mal, mais ce soir, j'appelle au boycott de ton film. Si. Désolé.
Signé : ton pote déçu HKFF

 

Mardi 24 mars. 22h55. Canal+. Thriller in Manila

Alors ce soir sur Canal+, c'est du lourd. Du poids lourd, même. Le 1er octobre 1975, un combat de boxe titanesque voit s'affronter aux Philippines Mohamed Ali et Joe Frazier, le tout organisé par Don King. Le réalisateur Ken Jones a immortalisé l'événement sur pellicule. A l'issue du combat, Ali a déclaré : "It was like death. Closest thing to dyin' that I know of". Tout est dit. Si vous cherchiez une raison pour prendre rapido un abonnement Canal+, en voici une (et meilleure que le porno du mois).

 

Mercredi 25 mars. 20h40. Virgin 17. Face au danger

Alexandre Debanne est tombé bien bas. Après avoir animé des émissions prestigieuses comme "Vidéo Gag" ou "La roue de la fortune", le voici réduit à présenter des sous-émissions de télé-réalité sur des sous-chaînes de télévision. Hmmm, finalement, il n'est pas tombé bien bas, il n'est juste jamais monté très haut... Alors voilà, cette émission présente semble-t-il des personnes qui ont bien réagi face au danger. OK. Mais face à l'ennui, hein, on fait quoi ?

 

Jeudi 26 mars. 20h35. LCP. Pleine lucarne

Pour ceux qui doutaient de l'impact que pouvait avoir "Fury Magazine" sur la vie culturelle, politique et sociale française (à l'étranger, je ne sais pas, je manque d'informations), voilà une réponse sans appel. Nous sommes plagiés, copiés, épiés, enviés sans doute, on s'inspire de nos rubriques pour baptiser des émissions de télé. Même nos jeux de mots font des émules : "A quoi CSA sert ?", franchement... Si ce n'est pas du GoudurixYZ dans le texte...

 

Vendredi 27 mars. 20h45. Arte. Le paradis du mac

Voyons... Hotte est un jeune proxénète berlinois qui fait travailler sa bonne amie Yvonne, épaulée par sa régulière, Rosa. Mince, je croyais que Michel Audiard était mort ? Ah, attendez, c'est un téléfilm allemand. Mmmouais, donc mauvaises fringues, permanentes très marquées 80s, musique de fête de la bière. Et l'inspecteur Derrick qui n'est même plus là pour arrêter le massacre...

 

Dimanche 29 mars

Je viens d'apprendre que les mots-clefs les plus recherchés sur Yahoo en 2008 étaient, dans l'ordre : "Secret story", "Olympique de Marseille" et "Plus belle la vie".  Comme on dit, c'est pas gagné... Voilà qui montre bien la nécessité de cette rubrique. Le téléspectateur moyen est égaré, c'est moi l'Elu qui doit le remettre sur le chemin de la vérité cathodique. Hmmm, je vais aller me faire une verveine, moi.
PS : Boulot oblige, je ne serais pas devant mon écran d'ordinateur jusqu'au 2 avril. La remise sur le droit chemin est donc reportée à cette date.

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 00:01
Par Hong Kong Fou-Fou

La télé en février, c'était ça :

Lundi 2 février.

J’ai reçu un mail de GoudurixYZ me suggérant, au lieu de descendre les programmes que je n’aimais pas, d’en conseiller qui me plaisaient. Non mais, pour qui il se prend celui-là ? C’est ma rubrique, non ? C’est qui, le patron ? Pour me venger, ce soir, pas de télé : je vous donne rendez-vous à 21h chez GoudurixYZ (7 rue des Têtes de Cônes, 66000 Perpignan) pour une grande fiesta. Alcool à volonté, musique de qualité ! Je compte sur vous !

 

Mercredi 4 février. 22h44. TPS Star. Driven

Sylvester Stallone glisse sa musculature encore généreuse bien que légèrement frippée dans une combinaison de pilote. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas du sur-mesure, il a du mal à remonter la fermeture Eclair. Le scénario ? Silence gêné... Ben c'est Rocky dans sa p'tite auto... L'ancien champion fatigué qui ressurgit et casse la baraque. Vous savez déjà ce que je vais écrire : si vous voulez du bon film sur de la course automobile, vous avez "Le Mans" (1971), "Grand Prix" (1966), "Virages" (1969). Même "Les Fous du Volant" (1968-69), tiens ! Enfin, moi je m'en fiche, ce soir je vais au cinéma voir "Che" (2009)...

 

Jeudi 5 février. 20h15. TF1, France 2, M6, LCI, Gulli (Gulli ???). Face à la crise

Nicolas Sarkozy envahira les écrans ce soir pour nous rassurer et nous expliquer qu'il n'y a pas de crise, que la neige est toujours aussi bonne à Courchevel, l'eau aussi douce à Saint Barth et les chansons de Carla aussi soporifiques. Les militants de base de la CGT vont encore prendre ça pour une agression, qu'est-ce qu'ils peuvent être bornés, ceux-là ! Ils vont encore sacrifier quelques pneus sur l'autel du prolétariat triomphant. Bref, rien de bien nouveau à attendre de cette émission. GoudurixYZ nous l'avait conseillé il y a quelques mois, mieux vaut se réécouter "La crise" des Civils et attendre la décadence.

 

Vendredi 6 février.

Ce soir, c'est clair, tout le monde doit regarder à la télé l'hommage que les chaînes ne vont pas manquer de rendre à Lux Interior, le chanteur des Cramps qui vient de décéder à l'âge de 62 ans. Les Cramps ! Des musiciens complètement azimutés qui baignaient dans le trash comme les cornichons baignent dans le vinaigre. Un son qui décape comme du papier de verre à gros grains. Et les jambes de Poison Ivy, responsables de certains de mes émois adolescents ! Ah oui, ce soir on va se régaler ! Hmmm, attendez, je viens de consulter les programmes, rien sur Lux Interior... Les vaches ! Tant pis, je regarderai Thalassa...

 

Samedi 7 février. A partir de 12h40, mais vous pouvez prendre en route. W9. Les Simpson

Lux Interior est mort. Même si je n'écoute plus les Cramps depuis belle lurette, vous croyez que j'ai le coeur à descendre une quelconque émission de variété débile, un quelconque téléfilm d'action abrutissant ? Non. Alors, pour me remonter le moral, je ne vois que la journée Simpson sur W9. Vas-y Homer, reprends le flambeau laissé par Lux !

 

Dimanche 8 février. 20h35. NRJ12. Donjons et Dragons 2, la puissance suprême

Dans Donjons et Dragons 1, les aventuriers avides de richesse avaient oublié quelques piécettes dans les coins, quelques gobelins faméliques derrière une porte. Qu'à cela ne tienne, ils y retournent pour terminer le travail, à grands coups de hache +6 ! Tirer un film d'un jeu de rôles, encore une riche idée... L'intérêt est à l'image du film, nul. Sinon, pour ne pas vous laisser désoeuvrés, le N°7 de Volume est sorti, avec trois longs articles sur Blur, les Undertones et le label Motown. Vous savez ce qu'il vous reste à faire...

 

Lundi 9 février. 20h35. NRJ12. Portés disparus 2 puis 22h25. NRJ12. Rambo II : la mission

Allez, vous vous faites les deux dans la foulée, sans même avoir à vous pencher vers la table basse pour attraper la zapette et changer de chaîne, et demain on parlera de vous dans les journaux, parce que vous avez vidé le chargeur de l'AK-47 ramené de votre séjour au Club Med' en Afghanistan, par la fenêtre, sur les mômes qui jouent dans le square. C'est Adrienne qui ne va pas être contente...

 

Mardi 10 février. 20h35. FR3. Pale Rider

En ces temps troublés où le doute et la crise nous empêchent de digérer correctement notre choucroute alsacienne, il est bon de disposer de repères immuables, de héros à la moralité sans faille. Clint Eastwood en est un. Son Pale Rider est une oeuvre magistrale, qui nous donne envie de relire notre collection de Blueberry. Bien sûr, après ce film, on ne part pas  se coucher tout de suite. Oui, on se brosse les dents d'abord, mais ce n'est pas exactement ce que je voulais dire : il y a Snatch en deuxième partie de soirée sur NRJ12 (pour une fois que cette chaîne n'est pas égratignée dans cette rubrique aussi implacable que Clint Eastwood...).

 

Jeudi 12 février. 20h35. NRJ12. Fast and furious

Impossible de ne pas épingler ce film. Si le samedi soir, alors que vous êtes tranquillement chez vous avec quelques amis, à écouter quelques bons disques en vidant quelques gouleyants flacons, vous entendez dans la rue des bruits de gymkhana avec crissements de pneus et rugissements de moteurs gonflés, c'est grâce à lui. Y a tout, dedans. Et surtout Vin Diesel. Comparé à lui, un boeuf au saut du lit a le regard pétillant de vivacité et de malice. Le réalisateur Rob Cohen apparaît dans le film, en livreur de pizza. C'est sûrement l'explication : un quiproquo, un malentendu. Il venait dans les studios pour une livraison et on l'a collé derrière une caméra...

 

Vendredi 13 février. 20h35. Virgin 17. Paparanews

Vous rêvez de savoir si Mimie Mathy porte des talonettes, de connaître le livre préféré de Philippe Candeloro, d'entendre le message du répondeur téléphonique de Johnny Halliday, de fouiller la poubelle de Lilian Thuram ? Paparanews est pour vous (Fury Magazine non, par contre...) ! Moi ce soir je vais à Barcelone avec Wally Gator, voir Oasis en concert. Si j'arrive à entrevoir la couleur du caleçon de Liam, j'essaierai de revendre l'info à Paparanews.

 

Du samedi 14 au dimanche 22 février.

Ce sont les vacances. Pour ne pas risquer de tomber sur une émission inadaptée, je vous conseille de ne pas allumer votre téléviseur. Et si vous mettiez à profit les soirées de cette semaine pour terminer le puzzle de 4000 pièces représentant le Mont Saint-Michel que vous avez laissé en suspens ?

 

Lundi 23 février. 20h40. TMC. Starsky et Hutch

Starsky et Hutch, Starsky et Hutch, Des nouveaux chevaliers au grand coeur, Mais qui n'ont jamais peur de rien.
Starsky et Hutch, Starsky et Hutch, Deux flics un peu rêveurs et rieurs, Mais qui gagnent toujours a la fin...
Mais comment ont-ils osé toucher à ça ? On ne foule pas du pied les souvenirs d'un homme qui avait 11 ans en 1978... Un blouson étriqué en skaï et une Ford Gran Torino ne suffisent pas à donner de la crédibilité à un remake. Est-ce que, au moins, c'est Balutin qui double le nouveau Starsky, hein ?

 

Mardi 24 février. 20h40. M6. Nouvelle Star

Blur pourrait donner un concert en bas de ma rue, je n'irais même pas. Rien ne pourrait me faire rater les auditions pour la Nouvelle Star. Rien. Je suis sérieux. C'est horrible. Je suis furieusement sérieux. Voir toutes ces personnes persuadées d'avoir du talent se ridiculiser devant des millions de téléspectateurs et subir sans sourciller les critiques assassines du jury me procure un plaisir malsain. Oui je sais, j'ai honte. Mais je suis désolé, il me faudra bien ça ce soir pour me redonner le moral : ils ont tué Batman.

 

Mercredi 25 février

Pour une fois, on va revenir un peu sur les programmes de télé de la veille. Bon, la vie en couple ayant ses contraintes, je n'ai pas pu regarder en entier le match Lyon/Barcelone (bye bye Lyon, dans 15 jours !), je me suis tapé la première partie de la Nouvelle Star. Evidemment, j'ai bien rigolé. Un truc m'a énervé : l'anthropopithèque qui a chanté "Beggin'" en disant que l'auteur en était Madcon. Bonjour la culture musicale... Par contre, agréable surprise avec le petit jeune qui a repris "Surfin' bird" des Trashmen, ça change. Le meilleur de ma soirée, ça a été après le match, "Confessions intimes" sur TF1. Une pauvre femme se plaignait de son gros lourdingue de mari qui ne pensait qu'à lui. Un débile macho gras du bide, fan de tuning et de musculation. J'ai pensé que ça devait être un acteur, mais non, même avec la perspective d'un César à la clef, aucun acteur n'accepterait de se ridiculiser de la sorte. Incroyable, cette émission. Je devrais regarder la télé plus souvent.

 

Jeudi 26 février. 20h45. Arte. Mars attacks !

Là on ne rigole pas, que les choses soient bien claires : il faut vraiment regarder ce film, hein. En 1996, Tim Burton a réussi à me réconcilier avec la science-fiction, qui venait d'être sacrément maltraitée par Roland Emmerich et son ridicule "Independence day". Là aussi c'est ridicule, mais c'est volontaire. Qu'est-ce que je dois vous dire pour vous convaincre de le regarder ? Les soucoupes volantes font du sur-place en tournoyant, comme dans les plus grands classiques des années 50 et 60 ! Il y a Tom Jones ! Les pauvres Terriens se font désintégrer à tout-va ! Ne fuyez pas, nous sommes vos amis !

 

Vendredi 27 février. 21h00. Canal+. Les César 2009

Je viens de jeter un oeil à la liste des films susceptibles de remporter un prix ce soir, et je constate avec satisfaction que je n'en ai pas vu un seul. Pourtant, j'aime le cinéma. Comment l'exprimer sans être grossier... Disons que le cinéma français me dispense de manger des fibres. C'est pleurnichard, ça se veut moralisateur, ça ne me fait pas rêver. Alors regarder des gens en tenue de soirée se congratuler, un sourire crispé par la jalousie aux lèvres, bof. Je suppose que Antoine de Caunes sera spirituel comme à son habitude, mais bof quand même. Sinon, hier soir j'ai été au ciné voir "L'étrange histoire de Benjamin Button", voilà un film qui m'a fait rêver, et pourtant il sent le sapin, hein. Comme quoi...

 

Samedi 28 février. 23h25. NRJ12. Pollution mortelle

Pour vous parler de la télé, j'utilise le site www.programme-tv.net. Ce matin, je m'apprêtais à massacrer avec finesse le téléfim "Pollution mortelle", lorsque j'ai vu sur ce site une coïncidence heureuse. Sous la description du téléfilm ("Dans un futur proche, toute la population terrestre souffre du manque d'oxygène. Celui-ci, en effet, est devenu une denrée rare, pour ne pas dire un produit de luxe. Pour échapper à l'asphyxie, les habitants s'entassent dans des galeries souterraines, où règne la plus impitoyable des lois, celle du plus fort..."), un robot espiègle de Google a eu la bonne idée d'insérer cette publicité : "Fini la mauvaise haleine - Notre solution naturelle pour vous débarrasser de la mauvaise haleine". Bon ben voilà, nos descendants dans leurs souterrains sont sauvés, on peut passer à autre chose.


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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 11:40
Par Hong Kong Fou-Fou
Compilation de la rubrique "Dans la lucarne" du mois. OK, ça fait beaucoup à lire d'un seul coup, je sais, même je n'aime pas le côté éphémère d'une chronique quotidienne. Pour les fans, nombreux, de GoudurixYZ, on fera la même chose avec sa rubrique surréaliste "1 jour de + loin des 60s".

Mardi 6 janvier. 22h sur M6. Super Nanny

Une "grand-mère" qui doit pratiquer le yoga (ou gober du Valium à la louche) tente de maîtriser des gamins abrutis par les jeux vidéo qui seraient plus à leur place dans un camp disciplinaire de la Légion Etrangère. Forcément, après, le spectateur a l'impression que chez lui, c'est le Paradis.


Mercredi 7 janvier. 23h20 sur TF1. Les experts : Miami

A partir du spectre Raman du sporophyte d'un quart de grain de maïs, Poil de Carotte et ses experts arrivent à nous dire qui était le premier, de l'oeuf ou de la poule. Mmouais, rendez-nous vite Colombo.


Jeudi 8 janvier. 20h45 sur M6. Bad Boys

Le réalisateur Michael Bay a endormi des générations de spectateurs avec son "Pearl Harbor" ; Will Smith a commis l'erreur de glisser ses pieds dans les bottes de James West ; les acteurs masculins arborent des débardeurs moulants sur des muscles saillants, les actrices arborent des débardeurs moulants sur des seins opulents ; les flingues sont gros et chromés, les chaînes autour du cou, aussi. Non, y a pas, il vaut encore mieux passer sa soirée à regarder son labrador se nettoyer le derrière... Un "Bad Boys 2" a été tourné. Pas d'inquiétude, nous surveillons la grille des programmes.


Vendredi 9 janvier. 22h20 sur NT1. Catch Attack

Eh les copains, à votre âge... Regarder des bambins bodybuildés de 1,90 m, avec moustache et nuque longue, leurs fesses musclées moulées dans un slip en lycra mauve... Les voir virevolter, sauter, rouler, se balancer des manchettes, grogner, rugir pour les plus excités... Ma prise préférée ? Quand l'un des catcheurs est coincé sur le dos et que l'autre s'assoit sur lui, le derrière en plein sur son visage. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour gagner son hamburger ! En plus, il paraît que le Bourreau de Béthune a pris sa retraite, plus aucun intérêt...


Samedi 10 janvier

Pas de conseils télé aujourd'hui. Le samedi soir, on s'asperge d'eau de toilette, on enfile sa doudoune Rivaldi et on part culbuter Sandy sur la banquette de la 205, au fond du parking du Macumba Night...


Dimanche 11 janvier. 20h45. 13ème Rue. Deux doigts sur la gâchette.

Tous les ingrédients sont réunis : c'est américain, c'est un film d'action, c'est toujours le même scénario, c'est avec Christophe "Jusqu'où-je-vais-aller-dans-la-déchéance ?" Lambert. Bref, gardez deux doigts sur la zapette...


Lundi 12 janvier. 20h45. M6. Charlie et ses drôles de dames

OK, les nouveaux anges de Charlie sont plutôt séduisantes et lèvent la jambe de fort agréable manière. Mais il faudrait m'expliquer l'intérêt de ce genre de remake, au scénario inexistant dilué dans une débauche d'explosions, de poursuites et de bagarres. Et encore, comparé au suivant, il est aussi peu animé qu'un drame intimiste russe.


Mardi 13 janvier. 20h50. TF1. Koh-Lanta, le retour des héros

Vous savez comment la Nasa prépare ses astronautes à évoluer dans le vide ? En les forçant à regarder TF1, pardi ! Moi je croyais que cette émission ne passait que l'été, et que l'hiver on était en sécurité... A quand « L'île de la tentation » en doudoune ? Mais revenons à Koh-Lanta. OK, les candidats peuvent transformer à mains nues un croco en paire de mocassins, mais mettez-leur entre les mains un buzzer de « Question pour un champion », on va rire !


Mercredi 14 janvier. 22h25. Canal+. Les travaux d'Agnès

Mademoiselle Agnès veut rénover entièrement son appartement. Grand bien lui fasse. Mais au lieu de faire ça tranquille, avec quelques copains serviables et quelques artisans aux devis indécents, elle convoque les caméras de Canal+. Passionnant... Je ne vois pas l'intérêt de payer un abonnement à la chaîne cryptée si c'est pour fournir du M6. Tiens, par vice, je vais regarder cette émission à travers ma passoire...


Jeudi 15 janvier. 20h45. M6. Bad Boys 2

Attention ! Attention ! Ceci est un message d'intérêt général ! Comme nous le redoutions la semaine dernière, le duo de flics le plus débile de l'histoire du 7ème art revient polluer nos écrans. Surtout n'allumez pas vos téléviseurs ! Faites n'importe quoi d'autre, fabriquez des scoubidous en forme d'hélicoptère, repiquez vos poireaux, ce que vous voulez. Mais surtout n'allumez pas vos téléviseurs ! Les lésions sur votre cerveau seraient irréversibles. Merci !


Vendredi 16 janvier. 22h30. W9. Chauve-souris, la vengeance carnivore

Lassées de vivre dans des grottes humides et insalubres, les chauve-souris veulent se faire leur place au soleil. Comme elles ne peuvent prendre le pouvoir après des élections démocratiques, elles le font par la violence, en bouffant tout le monde (elles ont assez vite assimilé les principes de base de la politique, en fait). Voilà le genre de produit qu'on obtient quand on fait écrire le scénario par son neveu de treize ans fan de death metal.


Dimanche 18 janvier. 20h45. TF6. Pizzaiolo et Mozzarelle

Aldo Maccione est au cinéma italien ce que la Gerçoise est à la pizza : une drôle d'erreur, une mauvaise farce. Si vous n'aimez pas la mozzarella plâtreuse qui colle aux dents, la pâte à pizza plombée qui reste sur l'estomac et les tomates rances qui donnent des aigreurs, changez vite de crèmerie...


Lundi 19 janvier. 22h30. NT1. Fear factor

Le jeu où vos frayeurs les plus obscures remontent à la surface, comme le cadavre d'un truand mal lesté dans le port de Marseille. Mygales, serpents, claustrophobie, toucher rectal, on a tous nos terreurs secrètes. Finir complètement débile à force de regarder des conneries à la télé, ça, par contre, ça ne terrorise personne...


Mardi 20 janvier. 20h40. W9. Enquête d'action - A l'école des commandos

Allez tas d'planqués, j'veux tous vous voir alignés sur le canapé, devant la télé ! Le premier qui se lève pour aller faire pipi pendant l'émission, y m'fera 50 pompes, bande de tarlouzes ! Z'allez voir c'que c'est, des vrais hommes ! Ceux-là, la seule crème de beauté qu'y connaissent, c'est la gadoue !


Mercredi 21 janvier. TMC. Les maçons du cœur

Je ne sais pas où se situe le fond de la télé-réalité, mais là on ne doit pas être loin... Un père de famille atteint d'un mal incurable fait appel à une équipe de maçons, artisans, etc... (payés par la production, évidemment) pour offrir à ses proches la maison de leurs rêves avant de disparaître. Le spectateur se pose deux questions angoissantes : 1) Les menuisiers devront-ils garder des clous pour le cercueil ? 2) Restera-t-il assez de popcorn jusqu'à la fin de l'émission ?


Jeudi 22 janvier. TF1. 7 secondes

Un cambrioleur minable vole un tableau dont il ignore qu'il s'agit d'un Van Gogh (pourtant, le style du grand Vincent me paraît assez facilement identifiable, mais soit...) et se retrouve pourchassé par une bande de gangsters de catégorie supérieure, spécialisés dans les oeuvres d'art, et par la police, évidemment. Le pauvre Wesley Snipes se sortira-t-il de ce guêpier ? Et surtout, ce film sorti directement en vidéo lui aura-t-il rapporté suffisamment d'argent pour payer ses impôts ? 7 secondes... Le temps qu'il faut pour se faire une idée et plonger sur la télécommande...


Vendredi 23 janvier. 20h35. France 2. Patinage artistique

J'espère que l'essentiel de notre lectorat ne se situe pas dans la tranche 50-80 ans de la ménagère de moins 50 ans, sinon on est morts... S'attaquer au patinage, sacrilège ! Ben oui mais que voulez-vous, moi ça me laisse aussi froid que la glace sur laquelle les patineurs évoluent. Je leur reconnais des qualités physiques évidentes, hein. Mais pourquoi ont-ils aussi mauvais goût en matière de fringues ? Le justaucorps mauve à paillettes, ça aide à réussir le triple axel ? Et en plus ils choisissent toujours de ces musiques, même pour Starmania ils n'en voudraient pas... Bref, désolé Nelson, mais le patinage, c'est pas Monfort !


Samedi 24 janvier. 20h05. Virgin 17. Pam en toute liberté : Pam à la Maison Blanche

Une émission qui nous fait partager l'intimité de la sirène d'Alerte à Malibu, passionnant. Enfin, la sirène, elle commence à être usée, corne de brume, plutôt. Toutes les questions auxquelles cette émission doit apporter des réponses ! Quelle liquide vaisselle utilise-t-elle ? Lit-elle Fury Magazine ? Mange-t-elle cinq fruits ou légumes par jour ? Etc... Dans cet épisode, elle se rend à la Maison Blanche, donc. Je me demande de quoi elle va discuter au dîner, avec le Président : "Alors, Monsieur le Président, vous n'avez pas eu trop de mal à télécharger ma vidéo avec Tommy Lee ?".


Dimanche 25 janvier. 23h20. TF1. Signes

Ce qu'il y a de plus original dans le cinéma de M Night Shyamalan, c'est le nom du réalisateur... Il était bien parti pourtant, ce petit jeune. "Incassable", c'était chouette ! Mais après, c'est du grand n'importe quoi. Le chant du "Signes", enfin, du cygne... Non, ce soir, si vous voulez de la bonne SF, vous avez "Les Damnés" sur FR3.


Lundi 26 janvier. 20h40. W9. Armaggedon

On va finir par s'attirer les foudres du fan-club de Michael Bay, c'est encore sur lui que ça tombe... Tant pis. Il n'a qu'à pas faire de cinéma, aussi. Ah ça, pour dépenser des millions de dollars, il est doué. Mais pour insufler dans ses films une once d'originalité, il n'y a plus personne. Ses parents n'auraient pas dû lui interdire de jouer avec des pétards quand il était petit, maintenant il se venge, il fait tout péter. Ce n'est pas compliqué de faire des bons films, pourtant : hier soir j'ai regardé "Joyeuses funérailles" en DVD. Voilà un petit bijou, dont le budget ne doit même pas suffir à payer la combinaison spatiale de Bruce Willis dans Armamachin...


Mardi 27 janvier. 22h25. Virgin 17. Arachnid

Ah, les téléfilms d'horreur ! Un scénario immuable : une petite bande de jeunes (impératif N°1 : les filles portent des shorts en jean très courts) se retrouve bloqué dans un même lieu (impératif N°2 : le lieu est isolé et difficile d'accès, île déserte, chalet de montagne, restaurant végétarien au Texas) et confronté à des créatures hostiles (impératif N°3 : les bestioles ont subi des mutations, crabes géants, araignées tueuses, abeilles anthropophages, caniches hystériques, tout est bon). Heureusement, rien n'entame la bonne humeur de ces jeunes, qui continuent à faire la fête, même si les membres du groupe disparaissent les uns derrière les autres dans d'étranges circonstances ("Eh, ça ne fait pas deux jours que Jason est parti couper du bois ?").


Mercredi 28 janvier.

Trois semaines à peine que je parle quotidiennement de télévision dans cette rubrique, et GoudurixYZ me surnomme "Guy Carlier". Je ne suis pas sûr que cela soit un compliment... Comme en plus les grilles de programmes sont d'une affligeante monotonie, aujourd'hui je ne parlerai pas de TV, mais plutôt de bouquin. Moi, ce soir, je vais me terminer l'anthologie John Buscema chez Marvel Deluxe. L'un des meilleurs dessinateurs de super-héros, qui pourtant n'aimait pas les super-héros. Vous voyez que je peux être un bon critique de télévision ! Des hommes aux épaules carrées comme une armoire normande, des femmes aux cils longs comme un monologue de Wally Gator sur le rugby. Les Vengeurs, les Quatre Fantastiques, Conan et tant d'autres, tous ont été sublimés par le trait acéré de Big John. Sinon, pour ceux qui n'aiment pas lire, il y a Lyon/Marseille sur France2.


Jeudi 29 janvier. 22h25. NRJ. Sexy Staff

Allo, allo ! C'est le Grand Ordinateur qui vous parle ! Mes capteurs d'ondes Alpha ont détecté quelques personnes dont le cerveau n'a pas encore été transformé en gâteau de semoule par nos programmes télé. J'ai pris les mesures qui s'imposent en concevant une nouvelle émission. Le principe est simple : 10 candidats doivent convaincre un public de 50 hommes et 50 femmes, tous en phase terminale de semoulage cérébral, qu'ils exercent la profession la plus sexy. On va se poiler, mes circuits imprimés en frémissent d'excitation ! Par contre, il faudrait que nos services brouillent les ondes de Arte ("Sailor et Lula") et TMC ("Opération Dragon"). Satanés rebelles !


Vendredi 30 janvier. 20h45. Canal+. Astérix aux Jeux Olympiques

Transposer une BD au cinéma, c'est débile. D'autant plus quand il ne s'agit pas d'une BD "réaliste". Je suis désolé mais Depardieu a beau être gros, il ne sera jamais aussi gros qu'Obélix. En plus, autant le film de Chabat était drôle, autant il paraît que celui-là est nul (je ne l'ai pas vu, hein. Si je ne devais parler que de ce que je connais, je ne l'ouvrirais pas souvent !). Allez, faites-moi plaisir, ne regardez pas cette connerie, ou plutôt, si j'osais, cette "connerix" et relisez plutôt l'album de Goscinny et Uderzo.


Samedi 31 et dimanche 1er février.

En raison d'une grève d'une certaine catégorie de personnel, nous sommes obligés de réduire cette rubrique au strict minimum : ne regardez pas la télé !


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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 15:14
Par Hong Kong Fou-Fou


Bon, lecteur, tu es bien gentil mais il y en a marre de te dorloter, de te mâcher le travail. La critique du dernier film de Danny Boyle, c'est toi qui va te la faire, en répondant aux quelques questions ci-dessous. A toi de bosser, pour changer (en plus, je suis sûr que tu surfes sur ton lieu de travail, hein. Comment veux-tu qu'on soit productifs et qu'on ne se fasse pas bouffer par les Chinois ?).

Slumdog Millionaire raconte :

a. L'histoire d'un jeune orphelin de Bombay qui participe à la version indienne de "Qui veut gagner des millions". b. La carrière fulgurante de Pluto au sein des studios Disney.
c. Heu... Comment dire... Je me suis légèrement assoupi... Zzz...
d. Une guerre de trafiquants de drogue à Miami. Crack, boum, hue !

Danny Boyle est :

a. Un putain de bon réalisateur. b. Un excellent réalisateur.
c. Un réalisateur qui assure. c. Je préfère Dany Boon.

On sort du film :

a. Affamé. J'irais bien me faire un poulet tandoori, tiens. b. Bouleversé, transporté, enchanté.
c. Je savais qu'il fallait aller voir le dernier Steven Seagal. d. Quand les lumières se rallument, pardi ! 

Les acteurs sont :

a. Guère plus connus que les rédacteurs de Fury Magazine. b. Trop payés pour ce qu'ils font.
c. Attachants, émouvants, drôles. d. Freida Pinto, elle est trop beeeeeelle !

Le Jean-Pierre Foucault indien a le même coiffeur que :

a. Kojak. b.Ce n'est pas un coiffeur, mais plutôt un sculpteur.
c. Un joueur de foot allemand des 70s.  d. Daniel Guichard.

Et à part ça, ça va ?

a. Mmmouais. b. Bof.
c. La patate ! d. T'en as pas marre de dire des conneries ?

Slumdog Millionaire est un petit bijou. En deux heures, on découvre tous les aspects de l'Inde, des plus traditionnels aux plus modernes, des plus sordides aux plus merveilleux. On suit l'évolution jusqu'à l'âge adulte de trois enfants des rues, au rythme d'une bande originale qui rend gai. Allez voir ce film ! C'est mon dernier mot ? Oui, c'est mon dernier mot !...

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 20:03
Par Hong Kong Fou-Fou


Juste quelques lignes rapides pour rendre un dernier hommage au créateur inspiré de l'inégalable série "Le Prisonnier", décédé le 13 janvier à l'âge de 80 ans. Il peut se vanter de m'avoir bien fichu la trouille avec son rover, quand j'étais gamin et que je regardais la télé le dimanche en fin d'après-midi. Et puis c'est aussi de sa faute si la voiture de mes rêves est une Lotus Seven verte à nez jaune. C'est peut-être même à cause de lui que j'apprécie moyennement les Beatles... Et il n'y a pas que le Prisonnier. On connaît tous bien sûr la célèbre réplique que 007 lance à ses futures conquêtes : "My name is Bond. James Bond". Mais il y avait aussi, et surtout, avant, "My name is Drake. John Drake". John Drake, l'élégant agent secret incarné par McGoohan dans "Destination danger" à partir de 1960.
Bon, Patrick McGoohan est mort et, bêtement, j'avoue que ça me fait quelque chose.  Qu'est-ce que ça va être quand un autre Patrick, Macnee celui-là, va raccrocher son chapeau melon sur le porte-manteau... Je me console en me disant que McGoohan ne verra jamais le remake inutile de son chef-d'oeuvre, qui doit être diffusé cette année.
Allez Patrick, pour détendre l'atmosphère, quand tu arrives au Paradis, tu demandes comme ça à Saint Pierre, avec ton regard tellement impressionnant : "Mais qui est le Numéro Dieu ?"...


Ah, il y a aussi Ricardo Montalban (M. Roarke, dans "L'île fantastique") qui vient de rejoindre Hervé Villechaize (Tattoo dans la même série) dans un monde meilleur (meilleur, je ne sais pas. Différent, sûrement !). Il incarnait aussi le gentil directeur de cirque, Armando, dans "Les évadés de la planète des singes". Celui-là, s'il rencontre le N°6, là-haut ou ailleurs, je trouve qu'il ferait un bon N°2 !


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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 22:29
Par GoudurixYZ

Le colonel Wilhelm Klink nous écrit : "Bien que très à droite, je suis systématiquement titularisé sur l'aile gauche de l'équipe du Stalag 13. D'où vient cette méprise ? J'ai beau me plaindre à notre entraîneur maître Capello, rien n'y fait. Il n'a rien à voir avec celui de l'équipe d'Angleterre. Dès qu'on touche à son petit banc, il boude. Et sa tactique, 1 but et je mets 100 francs dans le nourrain. Ce n'est vraiment pas de bon aloi. Il faut mettre un terme au maître ! C'est comme ce Sylvain Muller en attaque. Il n'a vraiment rien d'un bombardier. Incapable de s'imposer. Encore un malentendu. Et sa chanson sous la douche "Le petit bonhomme en mousse", c'est de la provocation... Comme si ça ne suffisait pas, le major Hochstetter nous a fait venir ce joueur extracommunautaire : Borat. Depuis qu'il a ramené sa soeur (4ème prix prostitution Kazakhstan), nous n'arrêtons plus de perdre. Sans parler de notre gardien, cet empoté de Schultz. Une vraie passoire... La coupe inter-stalag va encore nous passer sous le nez. Ach, la guerre, gross malheur."
Cher Wilhelm. Nous comprenons votre courroux. Mais rassurez-vous, vous êtes à Fury Magazine et toute l'équipe est là qui vous écoute. Que dites-vous, Wally Gator ? "Bordel de merde, ils n'ont qu'à virer cet entraîneur de mes deux et leur filer Guy Roux. En voilà un au moins qui n'a pas aimé les chtis !"
Et vous Bardibule ? "C'est Jean-Guy Lecointre qu'il leur faut. Dur sur l'homme. Un aboyeur. Il va remettre l'équipe au pas, et je m'y connais."
Qu'en pensez-vous, cher Wilhelm ? 
"Je ne vous entends pas bien, les parasites brouillent l'écoute. Je vous passe Hilda ma secrétaire."
Cessez de faire de l'humour grossier. Vous allez fâcher le lecteur et approchez-vous de la cafetière. Vous devez voir la réalité en face et vous remettre en question le plus tôt possible. Il n'y a pas que le foot dans la vie.
"Vous ne me laissez pas le choix dans la date ?"
Ca suffit ! Pour la peine, vous serez privé de cours d'anglais.
"Nein,  pas le cours d'anglais ! Je laisse une heure d'électricité et une tranche de pain blanc en plus et je n'ouvrirai plus les colis de la Croix Rouge."
Non, deux heures d'électricité et...
- Goudurix, pousse-toi de là !
- Patron, vous êtes déjà là ? Il est à peine onze heures. Il ne manquait plus que vous.
- J'ai besoin de la machine à écrire pour finir mon article sur les caleçons de satin. Va au fond du bureau me faire des jongles. Tiens, je t'ai ramené un ballon Antar. Attrape !
- Ah, ah, vous avez essayé de me prendre à contre-pied, patron.
- Essaie d'arriver à en faire trois et sans rien casser cette fois. N'oublie pas que tu passes au gala de fin d'année de Fury Magazine.
- C'est vrai ? Merci, patron.
 
* Pour les plus âgés d'entre nous et pour nous mettre bien avec la clientèle du théâtre des Deux Anes, le colonel Klink et Hong Kong Fou-Fou ont glissé d'amusantes contrepèteries pour agrémenter ce récit. Ainsi :
- Dès qu'on touche à son petit banc, il boude. Jean Amadou ou Jean Roucas ou Bernard Mabille ou Jacques Ballutin aurait pu dire : Dès qu'on touche à son petit bout , il bande.
- Les parasites brouillent l'écoute : Les parasites  broutent les...
- Fâcher le lecteur : lécher le facteur.
- Vous ne me laissez pas le choix dans la date ? : Vous ne me laissez pas le doigt dans la...
- Caleçons de satin : Sales cons de catins.
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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 00:20
Par Hong Kong Fou-Fou

L'autre soir, Wally Gator, notre lectrice N°1 et moi-même avons enfilé nos cache-poussière pour aller voir ce western coréen qui se déroule dans la Mandchourie des années trente (en fait de cache-poussière, il s'agissait plutôt d'imperméables, mais je ne suis pas à un mensonge près, surtout pour la bonne cause). Je ne voudrais pas faire le malin, je suis nul en géographie, mais pour un film dont l'action est située en Mandchourie, ne serait-il pas plus judicieux de parler de "eastern" ?  Un western, soit. Mais dans lequel le chili con carne est remplacé par du riz cantonais. Dans lequel, même sans avoir approché un coupe-chou pendant quinze jours, les bandits mandchous ou coréens ne sont jamais aussi mal rasés que leurs homologues mexicains (niveau dentition, par contre, ils n'ont rien à leur envier, l'absence de Fluocaril se fait aussi cruellement sentir). Dans lequel les jupons à froufrous des danseuses de saloon sont remplacés par les fourreaux en soie des entraîneuses de fumerie d'opium. En résumé, dans lequel l'atmosphère générale est plus "Fu Manchu" que "Django"... Mais, ces quelques détails mis à part, Kim Jee-Woon nous livre là un putain de bon western, où les influences se comptent sur les doigts de plusieurs mains (surtout si leurs propriétaires ont au préalable croisé le chemin du "Coupeur de doigts"), influences issues principalement de l'oeuvre de Sergio Leone. Impossible de ne pas penser à "Il était une fois la révolution" lorsque le Cinglé déboule au guidon de son side-car. Impossible de ne pas penser à "Le bon, la brute et le truand" (bon sang, je savais bien que le titre me disait quelque chose) lors du duel final (Duel, duel... Heu, triel ?...). Impossible de ne pas penser à "Mon nom est personne" lorsque le Bon vide un wagon de train de ses occupants. Etc, etc... La liste est longue.
On suit avec une jubilation constante cette course au trésor effrénée où bandits de grands comme de petits chemins, militaires, chasseur de primes, politiciens, révolutionnaires s'entretuent, s'arnaquent, se poursuivent, sans jamais ralentir le rythme. Un sacré bon film choral. OK Corral, même... Les costumes des personnages sont un mélange hallucinant d'uniformes russes ou japonais, costumes traditionnels, tenues de cow-boys, accoutrements de barbares des steppes. Les armes employées pour se trucider s'étendent du mortier au fléau d'armes, en passant par le bâton et le Mauser.
La photographie du film est magnifique, les couleurs claquent avec autant de force que les multiples détonations qui émaillent le film. La bande originale accompagne parfaitement l'action et donne envie de vider sa carabine ou d'abattre sa hache sur le premier quidam venu.
Si vous aimez les fusillades qui pétaradent, les explosions qui fleurent bon la cordite, les chevauchées fantastiques qui ne manquent pas de selles, les duels où les yeux des protagonistes ne forment qu'une fente (en même temps, là c'est facile, étant donné l'origine ethnique des acteurs...), foncez ! Vous verrez des balles ricocher sur un casque de scaphandrier, des lames de vingt centimètres s'enfoncer dans des derrières sans défense, un héros se balancer au bout d'une corde (pas par le cou comme Tucco, hein, plutôt comme Tarzan ou Spiderman), en flinguant des dizaines de méchants, sans jamais recharger, bien sûr.
Ce film est un pur joyau de divertissement, il ne cherche pas à délivrer un message ou à changer la face du monde. Fans de "Camille Claudel" ou de "La double vie de Véronique", passez votre chemin ! Les autres, ne boudez pas votre plaisir ! Comme l'a dit le sage Jerry Dammers : fuck art, let's dance !


Par Wally Gator

The Good, the Bad and the Weird (Le Bon, la Brute et le Cinglé) est un western coréen. Rien qu’au titre, on est en droit de se demander à quelle sauce on va être mangé. Va-t-on avoir droit à une pâle imitation d’un monument du genre ? Après le visionnage du "teaser", ce sentiment est balayé ! Ca va dépoter !!! Il s’agit finalement de se laisser emmener dans la Mandchourie des années 30 et d’assister à un mélange subtil d’un film de sabre (20%) et d’un western spaghetti (80%). Les Mexicains ne sont pas très nombreux, certes, mais les grouillots mandchous font tout à fait l’affaire : leurs chicots n’ont rien à envier aux caries des péons ! Côté scénario, simple et efficace : l’intrigue est lancée en trois minutes dès le début. Une carte sera l’objet de toutes les attentions. Enfin, intrigue, le mot est sans doute un peu fort… Qui va récupérer la carte ? Le cinglé, bien sur ! Un Tucco asiatique bien sympatique. Qui veut la carte ? La brute ! Un Sentenza aux faux airs de Delon dans Borsalino, cruel tueur sans scrupules. Qui veut les primes qui sont sur les têtes des deux susnommés ? Le bon, un chasseur de prime vêtu d’un grand cache poussière et as du tir à la carabine et au fusil. Les références se bousculent tout le long du film, elles sont tant visuelles que dans les dialogues. Ca défouraille à tout va, les figurants tombent comme des mouches, nos trois héros n’ont que quelques égratignures ou quelques éclaboussures… Et les personnages féminins dans tout ça, me direz-vous ? Et bien, sorti de la grand’mère de l’un des protagonistes (Lequel ? Je vous laisse deviner… De qui, du Bon de la Brute ou du Truand, connaît-on un peu la famille ?) elles sont là, en robe chinoise, superbes, très près du corps et très fendues… Des professionnelles, belles et maquillées, probablement très au goût de Goudurix…

Enfin, bref, c’est un film d’action où se mêlent humour et cascade sans tomber dans le cliché ni la surabondance d’effets ou même la facilité. Alors, oui, définitivement oui, ce film est à voir, à voir absolument !

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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 00:21
Par Wally Gator

1870, vivre à la campagne, subsister grâce à ses propres récoltes, son propre bétail, une vie simple et rude mais saine, des voisins-amis sur lesquels vous pouvez toujours compter, un ami médecin qui enchaîne les nuits blanches en veillant sur le petit des O’Neill atteint de la fièvre des marais, celle dont on ne guérit pas… Un vaste programme !
Aller travailler à la scierie, puis aux champs, puis revenir à la scierie pour finalement aller décharger les 150 sacs de grains - 200 livres chacun, ça fait combien en boisseaux ? – d’un gros propriétaire vénal et sans vergogne, le tout le sourire aux lèvres avec une pomme en guise de déjeuner pour avaler cette bonne journée de 14 heures de travail… Mais quel est le super héros capable d’accomplir des exploits pareils ???
Un des X-Men ? Non, les gènes mutants dorment encore à cette époque.
Superman ? Non, les extraterrestres n’existent pas encore à cette époque.
Iron-Man ? Vous plaisantez ! La technologie n’est pas encore suffisamment au point ou alors il s’agit d’un Iron-Man qui marche à la vapeur et qui doit faire le plein de charbon et d’eau toute les 30 minutes… Surréaliste !
Allez, encore quelques indices pour tenter de découvrir qui est le surhomme qui cache sous son Stetson élimé une chevelure abondante…
Il range ses économies dans une boîte en fer et compte régulièrement ses pièces, il lui reste d’ailleurs rarement plus de 5 ou 6 cents le 4 du mois. Il est bon, costaud, père exemplaire, mari aimant, voisin dévoué. Personnage influent de sa communauté, il s’oppose de façon récurrente aux paroles rudes et empoisonnées d’une riche harpie aux pouvoirs dévastateurs…
Mais bon sang !!! Mais c’est bien sûr !!! Ce héros au regard si doux ! Ce chapeau ! Ces bottes à languettes ! Cette chemise en toile rustique tachée de sueur ! C’est… C’est…Charles Ingalls !!! Charles "Magic" Ingalls !!!
On parle souvent des super-héros Marvel ou DC, mais qu’en est-il de Charles Ingalls ? Pourquoi n’aurait-il pas droit à ce statut si envié ???
Certes, il n’a pas hérité d’une fortune colossale. Il n’a donc pas de quoi se creuser une Ingalls-cave dans laquelle la Ingalls-chariotte à vapeur attend qu’il parte, équipé de son Ingalls-rayon-répulseur-de-malheur, voler au secours des malheureux atteints de la fièvre des marais. Certes, il n’a pas été mordu par un bœuf radioactif. Il n’est donc pas doté d’une force colossale, celle qui lui permettrait de labourer tous les champs de Walnut-Grove en moins de 2 jours, seul et tirant lui-même la charrue. Certes, il n’a pas de péniche et un regard froid tourné vers la prochaine écluse… Et pourtant… Des exploits il en a accomplis, des situations terribles il en a affrontées ! Mais qu’est-ce qui fait courir Charles Ingalls ? D’où lui vient cette puissance ? Celle qui, après 14 heures de travail harassant et quotidien, lui donne le pouvoir de jouer du violon avec cet enthousiasme débordant malgré la récolte perdue à cause de la grêle, sa fille devenue aveugle et un deuil jamais terminé d’un fils mort-né. Il a bien un secret caché cet homme-là ??? Une sorte d’identité secrète ? Ou alors, il se doppe… Non, peu probable… Je vois mal le Docteur Baker lui refiler du "pot belge" ou lui administrer une cure d’EPO : Charles Ingalls ne fait pas le tour de France en collant fluo ! Ce n’est pas son style !
Aaaah !!! Je crois que j’ai trouvé… Son truc, c’est la foi ! Et son style : baptiste ! C’est donc cela qui le transporte, vous savez, il parait que même les montagnes en sont transportées ! Et oui : tout s’éclaire ! Le Professeur Xavier de Charles Ingalls, c’est le Révérend Alden ! Et son Bouffon Vert, c’est Harriet Oleson ! Mary Jane : Caroline, Robin : Isaiah Edwards ou Jonathan Garvey suivant les épisodes…
Ils sont super-forts, ces colons américains du XIXième siècle… Enfin, surtout, Charles Ingalls, le super-colon ! Merci, monsieur Landon ! Merci, madame Laura Ingalls Wilder !

 

   


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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 18:00

Par Wally Gator


Nous l’attendions avec impatience. Guy Ritchie, après s’être quelque peu égaré, revient aux sources, enfin, à ce qu’il sait faire, pour reprendre ses propres mots. "RockNRolla", la recette est simple : une bande de "bras cassés", un caïd, un homme de main et un objet qui change très souvent de propriétaire. Dans "Snatch", nous avions Tobby et Turkish, ici, la horde sauvage (Ohoh ! Rien que ça !!!) constituée de One-two (Léonidas de 300 !!!), Messe-basse et Gueule-d’ange , Tête-de-brique est remplacé par Lenny, Tony-dent-de-plomb par Archie, le diamant par un tableau. Recette simple, avec un léger goût de déjà vu certes, "Guy Ritchie ne révolutionne pas le cinéma, ni même son cinéma", mais franchement on ne s’ennuie pas. Les tueurs russes, ou d’origine slave, sont là eux aussi, encore plus durs et plus cruels que Boris-la-hache, et encore plus indestructibles que Terminator lui-même ! Qu’ai-je oublié ? Ah !! La petite nouveauté : une petite nana très… mmmhh… coquette, dirons-nous. Mais rassurez-vous, elle n’a rien à envier aux protagonistes masculins tant son machiavélisme et sa cupidité sont grandes ! Il y a aussi, en vrac, deux junkies, une rock-star et son pote (junkies eux aussi), une paire de producteurs tenanciers d’une boîte de nuit - salle de concert et celui sans qui tout ce petit monde ne viendrait jamais à se rencontrer, un promoteur mafieux russe qui aime l’art, les comptables à la plastique avantageuse, les stades de foot et les parties de golf sans personne d’autre sur les fairways. Le talent de Guy Ritchie est de nous servir pour la troisième fois un film où tous les personnages, qui pourtant ne se connaissent pas vraiment, finissent à un moment à soit avoir envie de se débarrasser les uns des autres, soit être pris entre deux qui veulent s’étriper. Et ceci sans que l’on se lasse ! Il est inutile de préciser que la bande-son est particulièrement bien choisie… A voir, et à revoir certainement !


Par Hong Kong Fou-Fou


Ce doit être frustrant pour un réalisateur de réaliser, justement, qu'il est abonné à un genre unique de film. Pour Guy Ritchie, c'est le film de gangsters. Encore faut-il préciser, gangsters anglais. Son dernier film, "Revolver", parlait certes de gangsters, mais il se passait dans un pays fictif. Verdict : échec cuisant. Le précédent, "A la dérive", était encore plus éloigné des durs en costume de mohair imprégné d'odeur d'huile de friture de fish'n'chips. Verdict : fiasco total. Soucieux de renouer avec le succès, l'auteur de ces petits bijoux que sont "Arnaques, crimes et botanique" et "Snatch" a compris qu'il lui fallait à nouveau poser ses caméras à l'ombre de Big Ben. Il revient donc avec "RockNRolla", film consacré à ces gangsters so British pour lesquels il ne cache pas une certaine admiration. Mmouais... Impression mitigée à la sortie de la salle de cinéma. Certes, la pléiade de seconds rôles délirants portant des noms poétiques est bien là. Certes, l'intrigue pleine de chassés-croisés et de rebondissements est prenante. Certes, on retrouve l'ambiance des premiers films de Mr. Ritchie. Certes, sa culture musicale est vaste et on entend avec plaisir "Bankrobber" des Clash. Mais il manque le petit déclic, la petite touche de génie qui permettrait à "RockNRolla" de rejoindre "Arnaques, crimes et botanique" et "Snatch" sur le podium des meilleurs films anglais des quinze dernières années. Mais bon, on va dire que Guy Ritchie est sur la voie de la guérison.  J'attends avec une certaine curiosité son prochain film, "Sherlock Holmes", prévu pour l'année prochaine. On y verra des gangsters anglais, indubitablement, mais fin 19ème/début 20ème siècle. Comment Guy Ritchie va-t-il négocier la fusion de son univers avec celui de Conan Doyle ? Allons-nous avoir droit à Sherlock-la-seringue, Mad Moriarty ou Watson-la-guimauve ? Verrons-nous des poursuites en fiacre sur un air de brit-pop ou de drum'n'bass ? Wait and see, comme on dit de l'autre côté de la Manche.


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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 13:32

See ! Sacrifice to giant jaw-snapping mollusks ! The first kung-fu horror spectacular ! See it with someone brave - a timeless terror to freeze you to your seat ! Derrière ces accroches tapageuses placardées sur des affiches de films se cachent quelques purs chefs-d'oeuvre du cinéma populaire des années 50 à 70. On les doit tous à la firme britannique Hammer, qui a largement dominé le genre du cinéma d'horreur et d'aventure de l'époque, et a imposé d'immenses acteurs (Peter Cushing et Christopher Lee, évidemment) et de talentueux réalisateurs (Terence Fisher, Val Guest, Jimmy Sangster, entre autres). Elle a touché à tout : films d'horreur, donc, avec les séries de films consacrés à Dracula et Frankenstein, mais également à des créatures de légende comme la Gorgone ou le yéti et d'autres personnages de la littérature (Sherlock Holmes, le Dr. Jekyll), films d'aventures, films historiques (Robin des Bois, Raspoutine), péplums, polars, etc... La plupart des films étaient tournés aux Bray Studios, une vaste maison victorienne située au bord de la Tamise. Ce décor baroque a largement contribué au succès des productions Hammer, ainsi que la volonté de montrer du sang, ce qui n'était guère courant à l'époque. Voici un petit échantillon de films, choisis sans raison particulière, pratiquement tous les films de la Hammer mériteraient d'être cités dans cette rubrique. C'est bien simple, vous me mettez sur une île déserte avec l'intégralité des catalogues Hammer et Shaw Brothers et un Rubik's cube, je suis le plus heureux des hommes (bon, si Line Gost veut venir aussi, j'accepte).

 

Le peuple des abîmes (The lost continent, 1968, réalisé par Michael Carreras)

Un cargo fatigué quitte un port d'Afrique, poursuivi par une vedette des douanes. Sa destination, un port d'Amérique du Sud. A son bord, des bidons remplis d'un explosif qui ne doit surtout pas être mis en contact avec de l'eau (c'est malin, de l'acheminer par mer...), des rats, la plupart à quatre pattes, mais certains à deux...
La première partie du film fait plutôt dans le film-catastrophe : une tempête est annoncée mais le commandant de bord refuse de rebrousser chemin, avec l'accord de ses passagers, qui ont tous maille à partir avec la justice. Une partie de l'équipage se mutine et quitte le navire. A bord, chaque passager laisse éclater ses bas instincts : égoïsme, alcoolisme, appât du gain, nymphomanie pour l'une des passagères...
La deuxième partie glisse doucement dans le fantastique. Les passagers s'échouent sur une île où se côtoient algues géantes et tentaculaires (hmm, moi je dirais juste de gros tubes en caoutchouc recouverts de la gelée laissée par l'équipe de tournage après le repas de midi à la cantine), crabes et scorpions géants (carton, papier mâché, emballé c'est pesé !), et des descendants des conquistadores menés par El Supremo et qui perpétuent les charmantes traditions de l'Inquisition.
Ce sympathique film d'aventures sans prétention est réalisé par Michael Carreras, fils du créateur de la Hammer, qui en a pris la tête en 1938.

Les Femmes préhistoriques (Prehistoric women, 1967, réalisé par Michael Carreras)
Le film démarre par quelques séquences tirées de reportages animaliers : des éléphants s'abreuvent, des antilopes sautent, des lions bouffent une carcasse, c'est charmant, ça ne coûte pas cher et ça plante le décor. Puis, un abruti de chasseur blanc tire sur un léopard, qu'il manque. L'organisateur du safari, David Marchand, suit les traces de l'animal blessé pour l'achever. Mais il est capturé par une tribu de sauvages, adorateurs d'un mystérieux rhinocéros blanc, qui portent d'ailleurs de splendides masques en carton à l'effigie de leur idole. Alors qu'il est en très mauvaise posture (vous vous doutez bien qu'il l'a offensée, l'idole), un éclair zèbre le ciel, les guerriers qui allaient le transpercer de leur lance se retrouvent paralysés, le très flegmatique David se retrouve projeté dans le passé (pourquoi perdre son flegme, ça arrive tout le temps, non ?). Le passé, et plus exactement la préhistoire. Mais attention, une préhistoire de rêve : il n'y a que des femmes, elles ont des mensurations à faire pâlir de jalousie Adriana Karembeu, elles sont vêtues de morceaux de fourrure découpés dans la peau d'une (petite) marmotte, elles parlent très peu (bon, elles mordent parfois) et, cerise sur le gâteau, il n'y a plus d'hommes dignes de ce nom. Ouaiiiiiiis, quand est-ce qu'on part ? Cette absence cruelle de porteurs de testostérone fait que Kari, la cruelle reine des brunes, jette son dévolu sur l'infortuné (tu parles !) David. Ah oui, j'oubliais, déjà à la préhistoire, les brunes ne comptaient pas pour des prunes. Elles ont même réduit les blondes en esclavage. Et puisqu'on parle de couleur de cheveux, louons l'habileté des coiffeurs de l'époque : toutes les protagonistes ont des brushing parfaits ! Je suis d'ailleurs scandalisé par tous les mensonges que l'on m'a racontés à l'école. Les hommes préhistoriques traçaient maladroitement des dessins avec des morceaux de charbon ? Mon oeil ! Vous verriez la finesse des traits de mascara sur les cils des femmes ! Et je ne parle pas de leurs bijoux, de leurs dagues. Vous l'avez compris, le film prend quelques libertés avec l'Histoire. Mais il reste un excellent divertissement, que nous devons encore à Michael Carreras. Le rôle de David Marchand est joué par Michael Latimer, qui a ensuite semble-t-il fait carrière à la télévision. En tout cas, il n'a pas dû s'ennuyer sur le tournage... Quant à Kari, elle est incarnée par l'ex-reine de beauté jamaïcaine Martine Baswick, que les fans de 007 ont pu admirer dans "Bons baisers de Russie" et "Opération Tonnerre".

     

La déesse des sables (The vengeance of she, 1968, réalisé par Val Guest)
Un psychiatre en vacances croise la route de Carol, une jeune femme aussi mystérieuse que séduisante, qui est perturbée par un cauchemard récurrent dans lequel elle est Ayecha, la cruelle reine de la cité de Kuma. Il décide de l'accompagner à la recherche de ce lieu légendaire. Au programme, du sable, un traître à barbiche, des soldats romains, du sable, un vieux mage à la peau parcheminée, une flamme qui rend immortel, encore du sable, toujours du sable (ça donne soif tout ça, ne bougez pas, je vais me chercher une canette).
Ce film est la suite/remake de "She", sorti par la Hammer en 1965, avec Ursula Andress. John Richardson, qui est ici l'immortel Killikrates, amoureux transi (pourtant, y a beaucoup de sable) de l'envoûtante Ayecha, était déjà à l'affiche du premier opus. Quant à Olinka Berova, l'actrice tchèque qui incarne Carol/Ayecha, il semble que sa carrière a été plus éphémère que celle de la belle Ursula.
Exotisme et beaux paysages sont au rendez-vous de ce film, dont le visionnage vous épargnera de revoir "Allan Quatermain et les mines du roi Salomon" (la comparaison n'est pas gratuite, le scénario des deux oeuvres est tiré des romans de H. Rider Haggard.

Dracula et les femmes (Dracula has risen from the grave, 1968, réalisé par Freddie Francis)
Impossible de parler de la Hammer sans évoquer l'un des nombreux films qu'elle a consacrés à ce boit-sans-soif de Dracula. Celui-ci démarre dans un petit village d'Europe de l'Est qui vit dans l'ombre terrifiante du château du comte sanguinaire, pourtant décédé un an plus tôt. Mais on ne peut pas se débarrasser vraiment du comte Dracula (pour vous donner une idée de la difficulté, c'est un peu comme essayer de virer Cauet de la télé). L'évêque du coin, venu exorciser le château, ne fait que réveiller le vampire qui, pas content du tout que l'homme d'église ait collé une grande croix sur la porte de sa demeure (il est comme vous et moi, Dracul, il aime bien faire sa déco lui-même) veut se venger. Il saute dans son camping-corbillard (quand on a des exigences en matière de literie, mieux vaut se trimballer son propre cercueil) et il part à la ville retrouver l'évêque. Mais celui-ci a une nièce, aussi blonde que pure, amoureuse d'un gentil étudiant qui finance ses études en travaillant dans une auberge (on se croirait dans "La petite maison dans la prairie" pour le coup). La diabolique créature à la longue cape n'aura alors qu'un but : planter ses canines pointues dans le cou gracile de la jeune fille (l'étudiant, lui, aimerait planter autre chose ailleurs, mais c'est une autre histoire...).
Christopher Lee est Dracula, est-il besoin d'en dire plus ?


Le redoutable homme des neiges (The abominable snowman, 1957, réalisé par Val Guest)
Allez, terminons cette trop courte série consacrée à la Hammer par un film magnifique, tant par sa photographie que par son scénario. Le film est en noir et blanc (on ne s'en aperçoit pas vraiment, ça se passe dans la neige). Il raconte l'expédition d'un groupe d'hommes qui partent d'un monastère de l'Himalaya pour se lancer à la recherche de cette mythique créature qu'est le yéti. Certains sont animés de nobles sentiments, comme le docteur Rollason (joué par l'immense Peter Cushing, dont le nom est indisociable de la Hammer, il est apparu dans des dizaines de ses films), d'autres ne sont attirés que par l'appât du gain et veulent attraper ce pauvre big-foot pour l'exhiber dans des zoos. Ce King Kong dans l'Himalaya est une vraie réussite, qui délivre un message fort, et qui donne presque envie d'aller faire une retraite chez les moines du Tibet (mais si, vous vous rappelez, même si les JO sont passés : ceux qui sont font copieusement matraquer par des policiers chinois...). On le doit à Val Guest qui, pour la petite histoire, a travaillé, une quinzaine d'années plus tard, sur "Amicalement vôtre".
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