Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Créé en mars 2007

computer

Fury Magazine, toujours à la pointe de l'actualité d'il y a cinquante ans en arrière.

Nos garanties :

- Tous nos articles sont écrits sur des ordinateurs à fiches perforées gros comme une camionnette.

- Nos rédacteurs ne communiquent entre eux que par téléphone filaire.

- L'un d'eux est né avant 1960.


"Nous sommes l'avant-garde du passé."

Modern life is rubbish...

periscope.jpg
... quoique...
Par Oddjob
  

"Dans des aventures sensationnelles, inédites… Spirou présente… Un type extraordinaire les amis ! Jean VALHARDI ! Un gaillard plein d’allant et de courage que vous aimerez. Comme vous aimez les héros de Spirou…"

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ! Précipitez-vous chez votre libraire favori et plongez-vous dans les aventures de VALHARDI, le célèbre détective dont la poignée de main, franche et ferme, était le signe de reconnaissance des membres du Club des Amis de Spirou. Eh oui, les belles éditions DUPUIS, nous proposent, enfin, une magnifique intégrale digne de ce nom, avec un premier tome regroupant les années 1941 à 1946, avec Doisy au scénario et surtout Jijé au dessin. Alors mieux qu’une distribution de cartes de rationnement gratuites… lisez les enquêtes de VALHARDI !

Vous En Voulez Encore ?

Trop chauve pour être une rock star, trop asthmatique pour être footballeur, pas assez alcoolique pour être écrivain, trop Français pour être Anglais, pas assez suicidaire pour être artiste, trop intelligent pour la télé-réalité. Il ne me restait pas grand' chose, et ce pas grand' chose, c'est devenu Fury Magazine. Hong Kong Fou-Fou


Rédaction :
wally gator logo Wally Gator : rugby de village, communion solennelle et charcuterie.
Eleve-Moinet-2.jpg  Elève Moinet : permis B, Première étoile, BEPC (mention Assez bien)
oddjob logo 2 Oddjob : KPM, RKO et Kop Boulogne.
barbidule-logo.jpg Barbidule : contradictions, bals de village et coloriage.
Getcarter logo Getcarter : mod, mod, mod.
hkff logo Hong Kong Fou-Fou : soins capillaires, huile de moteur et kilomètre arrêté.

N'hésitez pas à nous écrire : fury.mag@gmail.com (Pas de compliments, nous sommes modestes. Pas de critiques, nous sommes susceptibles. Pas d'insultes, nous sommes hyper baraqués. Pas de propositions à caractère sexuel, nous sommes fidèles.)
Vous pouvez également devenir fan de Fury Magazine sur Facebook (ici : Fury Magazine sur Facebook).
3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 19:13
Par Wally Gator, XYZ et Hong Kong Fou-Fou

hifi.jpgJ'ai toujours adoré les top 5 (ou 10), les charts, appelez ça comme vous voulez (on va éviter l'expression "hit parade", quand même...), ça doit sûrement dater des années 80, j'épluchais alors les fanzines à la recherche de ces précieuses listes dans lesquelles l'éditeur faisait partager ses coups de coeur musicaux du moment. C'était pour moi une façon de découvrir de nouveaux morceaux ou simplement d'être conforté dans mes choix.
Mes deux éminents collaborateurs et moi-même avons donc décidé de publier chaque mois une petite sélection de ce que chacun d'entre nous écoute. Des nouveautés, des vieilleries, des classiques ou des trucs obscurs, peu importe, mais des morceaux que l'on apprécie à l'instant t. Le rêve secret qui fait palpiter nos petits coeurs : qu'un jour, le but ultime de chaque groupe soit d'apparaître dans les charts de "Fury Magazine" ; que l'on devienne une référence musicale aussi respectée que la page rock & folklore de la "Gazette de Trécon-sur-Lébor"...







 Contribution de XYZ
7 - the white stripes : icky thump
Un bon disque avec de la bonne musique.
6 - the young knives : terra firma
Leur tailleur est plus riche que leur producteur, mais personne n'est parfait.
5 - jad wio : les habitudes n'existent pas
Elève bortek, si cela continue vous allez mal tourner ! Oui, maîtresse. Depuis 20 ans, la même classe sans jamais redoubler.
4 - the wombats : let's dance to joy division
Pour danser au plafond.
3 - new young pony club : hiding on the staircase
Dans le tiercé et dans le désordre : la grosse cote.
2 - gossip : standing in the way of control
L'aretha franklin du XXIe siècle pour la suite (endiablée) de 7 nation army.
1 - dan le sac vs scroobius pip : thow shalt always kill
LCD sound system, the rapture, !!! et mylo ont un nouveau... pote ? ami ? ennemi ? condisciple ? collègue de promotion ? confrère !

 Contribution de Wally Gator 
Sous la pression de l’année qui démarre, je vous communique mon taupe faille vœux de début d’année, que je vous présente aussi, ceci dit en passant.

Number 5 : "Whirlpool", Chapterhouse (1991), une pop des année 90 tantôt noisy, tantot transie, un peu planante… Du nectar de toum-ta toum-toum-toum-ta.

Number 4 : The Real People (album éponyme, 1991). Des petits jeunes qui surfaient sur la vague "Charlatans". Les frères Gallagher les reconnaîtraient comme étant une de leur principale source d’inspiration.

Number 3 : The La’s (album éponyme, 1990) Ah lala, la guitare gipsy à la sauce pop et les bouches qui se tordent (cf. le clip de "There she goes"). Tiens, puisque je parle de "There she goes", une reprise absolument énorme : celle des "Sixpence none the richer", une voix à tomber à la renverse !

Ex-aequo, Number 2 : J’en parlais il n’y a pas plus loin que quelques lignes : "Between the 10th and the 11th", The Charlatans (1992) : les maîtres de la pop-psyché, les créateurs du génialissime "The Only One I Know" !!!! The Stone Roses (album éponyme, 1989) Même ligne créative que les précédents… J’en reste sans voix…

Alors là, vous allez me dire que tout cela, ce n’est pas nouveau-nouveau… C’est vrai ! J’en entends même un qui va se pointer avec ses tempes grisonnantes (si, si, il y a des cheveux gris dans ses cheveux blancs) en me disant : «Mon pauvre ami, c’est dépassé tout ça : viens avec moi au Primavera Sound, là tu entendras de la musique de jeune !» Et ben, moi rienafout de ça ! Je me régale toujours autant à écouter la musique moderne de quand j’étais en terminale !

Au fait, le number one : "Silence is Golden" des Hushpuppies que l’on ne présente plus sur votre magazine préféré !… Ce n’est pas de la musique de jeunes ça ???


 Contribution de Hong Kong Fou-Fou 
House Party At Boothys : Little Man Tate (2007) Morceau fantastique, clip fantastique. Et tout l'album est du même tonneau. Alors achetez ce disque, ne serait-ce que pour permettre au chanteur de s'offrir une nouvelle coupe de douilles...
Television : Hard-Fi (2007) Le genre de morceau qui donne envie de décrocher du porte-manteau son sheepskin ou son crombie et d'aller rejoindre ses potes sur les gradins d'un stade de foot, par une froide après-midi d'hiver.
Proud Mary : Ike et Tina Turner (1971) Mr. Ike Turner n'était certes pas un gentleman, mais c'était un sacré musicien. Un petit hommage à l'occasion de son décès à l'âge de 76 ans.
Delivery : Babyshambles (2007) Je n'ai pas d'admiration particulière pour le dandy zombie Doherty mais par contre, retrouver le guitariste Mick Whitnall, qui jouait il y a quelques années dans Skindeep, l'un des groupes qui restera à jamais dans mon panthéon, ça fait vraiment plaisir.
Rude boy rock : Lionrock (1998) Un excellent mélange reggae/electro qui donne une furieuse envie de danser. Un clip sympathique qui suit les tribulations d'un livreur de disques dans une petite ville de Jamaïque.
All over by midnight : The Dead 60s (2007) On reste du côté de la Jamaïque, mais à la sauce Clash ou Ruts. Les quatre de Liverpool (non, pas ceux-là...) n'ont pas inventé la poudre mais ils savent la faire parler, avec une musique sincère et spontanée.
Are you trying to be lonely ? : Paul Weller & Andy Lewis (2007) Quand Mr. Weller s'attaque à la Northern soul, ça donne ce morceau imparable qu'on croirait sorti de la sélection d'un ancien DJ du Wigan Casino (ou du Twisted Wheel, c'est quand même plus classe).
Tell me once again you love me : Andy Lewis (2007) Face B du précédent, toujours sur le label Acid Jazz, donc. Si la face A est destinée à faire remuer le popotin ramolli et défraîchi d'Anglaises quinquagénaires, ce morceau s'adresse aux fesses nettement plus fermes des jeunes clubbeuses qui résistent à la techno.
It can be done : The Redskins (1986) Dans les années 80, entre Skrewdriver et les Redskins, il n'y avait pas photo, non ? Non.

Allez, en cadeau Bonux, quelques vidéos pour illustrer les charts ci-dessus. Et rendez-vous le mois prochain, same bat time, same bat channel !






Partager cet article
Repost0
28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 13:47
Par XYZ
robo1.jpg
Il ne faut pas croire tout ce que l'on vous dit. Comment imaginer, quand on s'appelle Mister Atomic ou Atom Robot et que l'on reste sagement au garde-à-vous, que le nuage de Tchernobyl soit passé par là ? Comment imaginer (désolé pour les répétitions) que cette bande d'introvertis n'ait pas saisi l'occasion de se rebeller contre leur proprio et de conquérir la Terre entière, ou du moins sa chambre à coucher ? Remarquez, je ne leur ai jamais demandé de sortir les poubelles, quand même. Alors, c'est pas une preuve, ça ? Le nuage n'est pas resté par magie à la frontière, comme nous l'a servi Alain Madelin, notre Ministre du Tourisme de l'époque, qu'est-ce qu'il vous faut !
D'ailleurs, à propos de fin du monde, il paraît que lorsqu'elle arrivera, il ne restera plus que les cafards et les robots. Autant s'intéresser aux robots. Avouez que, pour du fer blanc, ils ont quand même plus d'allure qu'une boîte de petits pois Cassegrain.
Alors, vite fait : mis à part deux ou trois spécimens teutons, ils sortent tous de l'imagination débridée de nos amis japonais, fabriqués après guerre avec les capitaux du Plan Marshall et destinés à l'exportation vers... les USA. Juste retour des choses. Cette combine durera une vingtaine d'années, jusqu'à ce qu'Aldrin et Armstrong footent le pied sur la Lune et que les kids s'aperçoivent qu'on s'est bien foutu de leur gueule. La France, comme d'hab', passera à côté, préférant Nounours et Colargol (celui qui chante en fa, en sol), et quand la Samaritaine tentera le coup pour Noël, ce sera un bide retentissant : ces bestioles terrorisaient nos petits congénères. Gageons que certains ne s'en sont pas remis. Quant au magasin...
Encore un mot. Rares et chers, ces robots valent la peau du cul (comme on dit dans certains milieux). Soucieux de leur bien-être et de leur offrir une bonne maison, Fury Magazine accepte bien sûr les dons généreux.


robost1-copie-1.jpg
Robot S T 1
Streng & Co - Allemagne - 50s
Un petit air espiègle et joueur, un teint éclatant, une coupe de cheveux à faire pâlir notre rédac' chef, heu... De la rigueur, du maintien, une allure altière, une gestuelle simplifiée : cela ne vous rappelle aryen ? Mais oui, voilà une des deux tentatives faites par les Allemands pour faire plaisir à leurs chères têtes blondes. Robot robuste s'il en est, obéissant et servile, il n'est pas du genre à se syndiquer. Robolchévique, colonel Klink ? Nein, mein General !


goldo-copie-1.jpg

Goldorak
Popy - Japon - 70s
En voilà un dont on peut dire qu'il s'est bien fait entôler. Avouez qu'il l'a bien cherché ! Avoir côtoyé pendant des années Dorothée, Cordier et les Musclés, cela marque un homme. Même un robot. Pas rancuniers, les Japonais l'ont fait passer à la postérité. Voilà cette japaniaiserie propulsée au rang de star internationale. Fury Magazine oblige.


robotandson-copie-1.jpg

Robot and son
Marx - USA - 50s
Encore un qui n'a pas réglé son problème d'Oedipe. Non content de faire des robots - vous faites quoi dans la vie ? -, ce Sylvain Muller américain n'a pas pu s'empêcher d'aller taper dans la catégorie des femmes. Femmes mères. Femmes mères célibataires, de surcroît.
Tout aurait pu aller si bien pour ce robot en robe : pas de problèmes de ménopause (50 ans tout de même) ou de libido. Pourtant son petit sourire en coin pourrait nous tromper. Mère indigne !
Qu'as-tu fait ? Qu'est-ce qui devait te serrer la pince ? La chair de ta chair. Que dis-je, le plastique de ton plastique, la bakélite de ta bakélite. C'était ton fils, ta bataille. Fallait pas qu'il s'en aille !

Alors je lance un appel : qui retrouvera au fin fond d'un coffre à jouets au fin fond des USA, la fierté d'une mère ? Un collectionneur invétéré ? Un ebayeur étoilé ? Un redresseur de torts ? Les trois peut-être ?


robby-copie-1.jpg
Mechanized robot
Nomura - Japon - 1957
Un robot surgi de l'inconscient d'une civilisation oubliée, excusez du peu. Remarqué dans le remarquable Planète Interdite, voici la seule star hollywoodienne corvéable à merci. Ravalé au rang de jouet, il a perdu toute sa galanterie. Allez donc lui demander une nouvelle robe ou 1000 litres de boisson pur malt. Juste comme ça, pour voir.
Nous ne sommes malheureusement pas sur Altaïr IV et Anne Francis doit enfin savoir que l'on n'est pas obligé d'embrasser sur la bouche pour dire bonjour, sur Terre. Star incontestée du genre, lui qui n'a pas coûté un rond en cachet, il est aîné d'une grande famille d'ingrats : Mechanized Robot, Planet Robot, Piston Robot, Mechanical Moon, ... Autant de pseudos que de royalties gagnées. Fiez-vous aux apparences !
Partager cet article
Repost0
11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 16:10
Par Hong Kong Fou-Fou

Retour sur un voyage effectué l'an passé à Tozeur, au sud de la Tunisie, dernière grande oasis avant le géant Sahara. Comme souvent dans un pays moins favorisé, on se sent un peu gêné d'être touriste. Ce statut fausse un peu les rapports avec la population, qui ne vous voit que comme des porte-monnaie ambulants... Et on arrive aussi à des paradoxes : les touristes viennent en masse à Tozeur, pour sa palmeraie de 1000 hectares plantée de 400000 arbres. Cet afflux engendre la construction de gigantesques complexes hôteliers. Piscines et douches consomment beaucoup d'eau, tant et si bien que désormais les cultivateurs doivent payer ce précieux liquide, fournit auparavant gratuitement par le gouvernement. Ne parlons même pas du projet (en cours de réalisation) de création d'un vaste golf dans le désert... Résultat : ceux qui faisaient vivre la palmeraie abandonnent l'agriculture et se tournent vers les métiers du tourisme. A cause des touristes qui venaient la visiter, la palmeraie est ainsi peut-être condamnée à disparaître...

Je ne sais pas si la pizza berbère a obtenu la bénédiction des pizzaioli du Vatican, mais en tout cas, elle est omniprésente à Tozeur. La photo est surtout intéressante comme exemple de l'architecture locale, tout est construit en briques d'argile et sable mélangés.

t2.jpgBalade dans les gorges de Selja à bord du Lézard Rouge, un train offert par la France au Bey de Tunisie au début du XXème siècle. James West et Artémus Gordon n'auraient pas été dépaysés à son bord. Agatha Christie non plus, d'ailleurs.

t3.jpgL'oued Selja. Pour rester dans la référence au Far West, on s'attendrait à voir débarquer au détour du canyon un escadron du 20ème de cavalerie, poursuivi par des Apaches en manque de scalps.

Notre séjour à Tozeur coïncidait avec la visite du Président tunisien Ben Ali, élu en 1989 après avoir au préalable réalisé un coup d'état en 1987 (c'est plus efficace !!!). Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est guère apprécié par son peuple, toutes les forces de la police et de l'armée semblaient rassemblées dans la ville... Les avenues se trouvant sur le trajet prévu du Président étaient parées de portraits géants et de drapeaux tunisiens, les bordures des trottoirs étaient repeintes de frais. Dès qu'on s'écartait de ce trajet, par contre...

t5.jpgVisite de la briquetterie, vaste terrain vague délabré et battu par les vents où quelques familles vivent sur place de la fabrication de ces briques omniprésentes dans Tozeur, ainsi que de divers objets d'artisanat. Les palmes constituent le combustible des fours servant à cuire les briques. Louons la générosité de nos confrères touristes, qui, au moment de mettre la main à la poche pour acheter à prix dérisoire un souvenir de terre cuite, ont préféré détourner la tête...

La médina et son dédale de ruelles étroites et silencieuses, datant du XIVème siècle. La plupart des maisons sont aujourd'hui achetées par de riches Européens qui se préparent une retraite dorée.

t20.jpgDétail d'une façade.

t7.jpgUne porte traditionnelle. Chaque heurtoir correspond à un visiteur différent : à gauche pour un homme, à droite pour une femme, celui du bas étant réservé aux enfants. Est-ce que la sonorité de chacun varie, pour savoir qui doit aller ouvrir, ça je ne sais pas...

Luxueuses propriétés dans la palmeraie. Drapeaux tunisiens ? Ah, le Président va sûrement emprunter cette route !...

t21.jpgLa palmeraie, c'est de la culture sur trois niveaux : les palmiers protègent du soleil les arbres fruitiers, qui eux-mêmes font de l'ombre aux plantes.

t9.jpgLe Chott El-Jérid, vaste lac salé de 5000 km2 de superficie. Aujourd'hui, la route qui le traverse n'est fréquentée que par les 4X4 des touristes, mais pendant la Seconde Guerre mondiale, on avait plus de chance d'y croiser les blindés de l'Afrika Korps de Rommel...

Douz, la porte du Sahara. Un immense marché aux animaux s'y tient chaque semaine. On y touve chèvres, dromadaires, ânes et pure-sang arabes. C'est aussi le royaume des pick-up Isuzu... D'épaisses liasses de billets changent de main après d'âpres discussions entre des Berbères au visage buriné.
Chaque année, le Festival International du Sahara s'y déroule, rassemblant des tribus nomades d'Algérie, de Lybie, d'Egypte et, bien entendu, de Tunisie, qui s'affrontent lors de courses de chameaux, de sloughis et de fantasias.

t11.jpgDu poisson dans le Sahara ? Oui, mais sec comme un coup de trique !

t12.jpgUn peu de pub pour Toyota...

t13.jpgVillage abandonné au pied d'une dune pétrifiée. Les habitants, lassés de devoir désensabler leurs maisons chaque année, sont partis ailleurs.

t14.jpgCouscous-chameau... Il faut surtout éviter d'aller manger dans les restaurants recommandés par les guides touristiques, sous peine d'y retrouver tous les clients de votre hôtel, effrayés à l'idée de s'empoisonner dans une gargotte. Résultat, ils passent à côté d'une cuisine bonne et pas chère. OK, il ne faut pas être trop regardant sur l'hygiène...

t15.jpgEncore un village abandonné, dans l'oasis de montagne de Chebika.

t16.jpgChèches multicolores, oasis de Midès.

t22.jpgFrontière avec l'Algérie. Le fortin ressemble à un décor de cinéma, mais plusieurs gardes ont été tués lors d'une incursion d'un commando du GIA.
L'atmosphère fait penser à "L'escadron blanc" de Joseph Peyré : on imagine aisément une méharée de légionnaires lancée sur les traces d'un rezzou...


t23.jpgEn parlant de cinéma, Midès, qui dans l'Antiquité faisait partie du système de défense de l'Empire romain, a servi de décor lors du tournage du péplum "La Dernière Légion".

t17.jpgTamerza, autre village abandonné suite à des inondations. Même s'ils ne vivent plus sur place, les habitants reviennent à tour de rôle repeindre et entretenir le marabout de leur ancien village.

t18.jpgL' "enseigne" de la boutique de droite ne laisse planer aucun doute : il s'agit bien d'une boucherie (chemaline ?).


Partager cet article
Repost0
6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 17:59
Par Wally Gator

6060-842 !

Non, il ne s’agit pas des coordonnées d’un lieu à recouvrir de napalm...

C’est le numéro de téléphone inscrit sur le mur des toilettes pour femmes que Tina tente désespérément d’obtenir... Et pour cause, l’opérateur lui annonce «This number has been disconneted !». Si vous souhaitez savoir pourquoi cette brave Tina insiste pour obtenir ce numéro, je vous conseille vivement de prendre quelques minutes pour écouter ce terrible morceau des B-52’s et par la même occasion, l’album dont est tiré ce titre et puis tant que vous y êtes la discographie du groupe !

Les B-52’s sont absolument inclassables. Pop ? Rock ? Musique électronique ? New wave ? Ils sont au-delà de toutes ces cases. Qu’est-ce qui pourrait les définir au mieux ?

On pourrait commencer par la voix de Fred Schneider, cet espèce de mélange outre-tombe/nasillard. Cependant, il ne faut certainement pas oublier les voix féminines de Kate Pierson et Cindy Wilson qui n’en sont pas moins époustouflantes.

Ensuite, citons leur sonorité basse-guitare couplée à une rythmique qui ferait danser un macaroni trop cuit. Au gré des albums, nous allons trouver des choses assez brutes de décoffrage puis des choses plus édulcorées. C’est là aussi que ce groupe étonne et peut déranger. Comment un groupe qui a sorti le frénétique «Devil in my car» peut chanter le dégoulinant «Topaz» ?

Que dire des fameuses coiffures de type choucroutes capillaires de Kate et Cindy ? Tantôt rouges, tantôt jaune ou orange, ces perruques (car il s’agit bien de perruques !!!) sont presque un certificat d’authenticité des B-52’s. Tiens, au fait, saviez-vous que B-52 , outre le fait qu’il s’agit d’une stratofortress américaine, désignerait ce type de coiffure en argot sud-américain ?

Et leur jeu de scène ? Je ne fais pas partie de ces chanceux qui ont pu les voir « on stage » mais un simple clic sur un site bien connu de partage de vidéos et tout un chacun peut se laisser étonner pas tant d’énergie et de présence. Ah, certes, nous ne sommes pas à un concert des «Who» où les spectateurs saccagent la salle de concert  et les artistes détruisent le matériel et accessoirement les tympans des susnommés mais, tout de même, l’espace visuel et sonore est bien occupé !b52.jpg

Les textes sont aussi très surprenants. Les désinvoltures humoristiques frisant de temps en temps le grand n’importe quoi des cinq premiers albums (je prends «Housework» et «Rock lobster» pour exemple) sont remplacés par des textes plus engagés «écologie» et «préservation de la nature» à partir du sixième. On peut noter un léger tournant artistique à ce même moment. Mais globalement, cela ne change rien : vous l’aurez facilement compris, les B-52’s est un de mes groupe favori que je ne cesse d’écouter depuis le jour où je les ai découvert par hasard, un jour de Février 1987.

De toutes façons, si vous n’êtes pas convaincus, sachez qu’un groupe qui a intitulé un de ses morceaux «Quiche Lorraine» est forcement incontournable !!!.... D’ailleurs, j’en prendrais bien un morceau... de quiche...

The B-52's (1979)  “Le jaune”

Wild Planet (1980)  “Le rouge”

Party Mix EP (1982)

Mesopotamia EP (1982)

Whammy! (1983)  “Le noir”

Bouncing Off the Satellites (1986)  “Le bleu”

Cosmic Thing (1989)

Good Stuff (1992)

discos.jpg
Partager cet article
Repost0
30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 21:57
Par Hong Kong Fou-Fou

Les Hushpuppies sortent leur nouvel album le 5 novembre, intitulé "Silence is golden". A l'écoute de la musique de ces dandies électriques, force est de constater qu'il n'y a pas que le silence qui soit d'or...

Ma rencontre avec les Hushpuppies date d'une bonne quinzaine d'années, alors qu'ils s'appelaient encore les Likyds et qu'ils n'étaient pas encore "montés à la capitale". A l'époque, mes copains et moi, nous ne nous appelions plus "Ska Gang 66" ni "Ram Jam Club" mais nous avions toujours le poil ras, un blouson matelassé kaki et des chaussures orthopédiques aux pieds. Une soirée avait lieu dans la salle des fêtes de je ne sais plus quel village des alentours de Perpignan, les organisateurs ne voulaient pas nous laisser rentrer, il avait fallu négocier sec, promettre d'être sages, bla bla bla... Les préjugés sont tenaces... Bref, juste avant qu'un DJ insipide dont la discothèque contenait autant de disques qu'il y a de livres dans la bibliothèque d'un joueur de foot nous impose ses goûts musicaux douteux, les Lykids ont donné l'un de leurs premiers concerts. Je me souviens bien de l'évènement pour deux raisons : j'avais été immédiatement séduit par le talent, la fraîcheur et la motivation de ces apprentis-mods et, surtout, la soirée s'était mal terminée, certains jeunes villageois aux idées aussi étroites qu'un sillon de charrue ayant décidé qu'il fallait se payer "ces pédés en chemises à jabot" qu'étaient à leurs yeux les Lykids. Nous, on était plutôt chemises à carreaux mais on s'était immédiatement rangés du côté de ces gamins de seize ans légèrement débordés. Les souvenirs sont flous, je me souviens juste d'un patron de bar qui sortait facilement un fusil de dessous son comptoir et du boucher du village, tiré du lit à quatre heures du matin pour défendre son petit frère contre les méchants de la ville. Le petit frère en question étant soit dit en passant l'un des crétins qui avaient hurlé avec les loups en réclamant la peau des membres du groupe... Bref, fermons le carton à souvenirs, depuis cette première rencontre, la vieille génération des mods et skins perpignanais s'est prise d'affection pour ces gamins, qu'on voyait sans doute comme notre relève (en fait de relève, on est toujours là, même si les cheveux se font rares et si les bedaines enflent...). Les Lykids ont écumé les bars de la région pendant quelques années, et puis chacun a suivi son chemin, certains se retrouvant bien loin de Perpignan, ce qui a entraîné bien sûr la fin du groupe. Et puis les hasards de la vie ont fait que la bande de copains s'est retrouvée à Paris, à l'exception du bassiste. Il n'a pas fallu longtemps pour que l'envie de faire du bruit les reprenne, les Hushpuppies étaient nés. On ne va pas retracer dans le détail l'histoire du groupe. Deux EP en 2004, la sortie du premier album, "The Trap", sur le label indépendant Diamondtraxx en 2005. Plus de 20000 exemplaires vendus, une tournée d'une centaine de dates, le fond sonore des pubs Mennen et Toyota. C'est la gloire en France, les jeunes aiment encore les groupes à guitares, ouf ! Même Philippe Manoeuvre (oui, oui, l'enfant du rock un peu décati) ne jure que par eux et leur fait régulièrement les honneurs des pages de "Rock & Folk".

Avec "Silence is golden", le groupe franchit haut la main l'écueil du deuxième album. Celui-ci est aussi bien que le premier, avec un bon gros son bien dense, des morceaux qui donnent envie de taper du pied et des refrains que l'on reprend en coeur dès la deuxième écoute. Les Hushpuppies ne délaissent pas leurs influences sixties mais ils ont su évoluer et moderniser leur musique, contrairement à tant d'autres qui ne cherchent qu'à imiter les Who ou les Small Faces. Mais c'est en concert que le groupe donne vraiment le meilleur de lui-même. Une énergie incroyable, un public prépubère (cool, les kids sont toujours alright et ne sont pas tous tombés dans le brouet Tektonik !...). Bon, j'ai un peu de mal avec le slam... Le choc des générations, sans doute...

La plus grande qualité du groupe reste la simplicité. Alors que certains adoptent des attitudes de petites frappes orgueilleuses avant même d'avoir fait leurs preuves et trouvé le succès, eux ont su conserver leur naturel et leur spontanéité. Dans leurs interviews, ils ne laissent pas passer une occasion de rappeler leurs origines perpignanaises ou de rendre hommage à des groupes locaux qui sont leurs aînés, comme les Feedback ou les Ugly Things. Ah, une dernière chose, pour la petite histoire, le nom du groupe vient de Hush Puppies, une marque de chaussures très prisée dans les années 60-70...
Partager cet article
Repost0
19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 12:48
Par Hong Kong Fou-Fou

    routard2.jpgExtraits du rapport de Prime Ozzzzzzzzzzztrr' Pffundtli'ii, dit Pop, rédacteur au Guide du Routard Intergalactique - surnommé le Vide du Routard par ses détracteurs-, à son patron. Les mots suivis d'une astérisque sont expliqués en fin de texte.

"Chef, vous m'avez demandé d'aller faire un tour sur la Terre, afin d'actualiser l'édition de notre guide consacré à cette planète. Je me suis acquitté de ma mission avec ferveur, vous connaissez l'affection que je porte aux Terriens, un peu comme un enfant avec son premier zlouk*. Ma dernière visite à cette planète remonte à un bon millième de pp'eye* et je dois dire que beaucoup de choses ne sont plus comme avant ! Je me demande avec le plus grand sérieux si la Terre mérite encore son titre de joyau de la Voie Lactée... J'ai peur que nos astrotouristes en reviennent désappointés...
J'ai été partout, hémisphère Nord, hémisphère Sud, j'ai arpenté les sept continents, j'ai escaladé les montagnes, j'ai plongé dans les fosses abyssales, j'ai été dans les villes, j'ai été dans les campagnes, j'ai tout lu, tout vu, tout entendu. Je ne vais pas me lancer dans une énumération exhaustive de tout ce qui a changé, vous le découvrirez lorsque je vous soumettrai la nouvelle version du guide. Je vais simplement vous donner quelques exemples et vous narrer quelques anecdotes pour que vous vous fassiez une idée.
Quiconque va sur la Terre se doit de passer par Paris. Faire l'impasse sur cette ville, ce serait un peu comme manger un gloumgloum* sans lécher le gloumzak* !!! J'y suis donc retourné. Je ne m'étendrai pas sur les difficultés que j'ai rencontrées pour trouver une place où garer mon astronef. Il y avait une circulation infernale, un peu comme aux abords d'un stade de hoolball* un jour de match entre l'Olympique de Mars et le Paris Saturnin... En plus, lors de ma visite, certains Parisiens se livraient à l'une de leurs activités favorites : la grève (elle consiste à défiler dans la rue avec des banderoles, en criant des slogans contenant des jeux de mots que même le pitoyable humoriste vénusien Labaff n'oserait pas faire). La fluidité du trafic ne s'en est pas trouvée améliorée... Après avoir plané un centième de millionnième de pp'eye* pour trouver un stationnement libre, j'ai fait comme tout le monde : j'ai abandonné ma soucoupe en troisième file, avec un mot "En panne" sur le pare-astéroïde. A peine arrivé en bas de l'échelle de sortie, j'ai posé le pied sur une crotte de chien (un chien, c'est comme un zlouk*, mais avec une capacité de défécation décuplée), souillant irrémédiablement mes mocassins gravitationnels Goud'Shhi. (...) Alors que je déambulais dans les rues, un jeune bipède en survêtement blanc (un survêtement, patron, c'est une tenue sans forme que les Terriens enfilent le week-end pour aller affronter leurs congénères dans les grande-surfaces) m'a abordé avec une certaine agressivité. Il portait tout un tas de pendentifs et autres colifichets brillants autour du cou, ainsi que des bagouzes énormes aux doigts, la vie de ma mère j'en avais jamais vues des ça-com, j'les kiffais chanmé (oups, pardon chef, vous connaissez mes facultés d'adaptation, voilà que je m'exprime comme lui). En tout cas, j'ai bien fait de ne pas m'encombrer de verroterie et bijoux de pacotille comme lors de ma première expédition, apparemment ils ont tout ce qu'il faut. Bref, j'ai eu un mal fou à lui expliquer que ce qu'il prenait pour une casquette Louivuiton (???) n'était que ma membrane frontale vascularisée et qu'il m'était impossible de la lui céder sans subir d'atroces souffrances. Devant son manque d'ouverture d'esprit, j'ai dû faire usage de mon phaseur à concussion latérale inversée. Il n'est resté de lui que sa propre casquette, que je me suis permis de vous ramener en guise de souvenir. Si vous me passez l'expression, chef, j'l'ai niqué grave, c'bouffon ! (...)
A mon dernier voyage, j'avais été impressionné par les talents culinaires des cuisiniers parisiens. A la simple pensée du fondant tournedos rossini accompagné d'un délicieux Saint Emilion que j'avais dégusté dans un restaurant de Montmartre, mes pédoncules se sont remplis de stomaks* bien dégoulinants. Las ! Finies les agapes et les libations de qualité ! Désormais, le citadin préfère manger "sur le pouce" (que je vous rassure, chef, n'y voyez rien de graveleux : chez l'Homme, le pouce est situé à un emplacement beaucoup moins indécent que chez nous. Sinon, haha, il lui faudrait une sacrée souplesse !...). Il s'entasse dans des fast-foods (pseudo-restaurants d'origine américaine, où l'on sert une cuisine cancérigène accompagnée de figurines en plastique de héros de dessins animés. Je pense sincèrement que même un Wookie* ne voudrait pas y déjeuner !!!). J'ai goûté l'un de leurs burgers, ce qui m'a permis d'étrenner mon analyseur moléculaire. Le verdict est implacable : dans mon burger se trouvaient 27% de sciure de bois, un morceau d'ongle, 18% de pâte à papier, une pincée de sel, 12% de boeuf mort trois mois plus tôt et 3% de colorants et agents de goût interdits chez nous depuis des lustres (le total ne fait pas 100%, me direz-vous, mon cher patron pointilleux et attentif. Tout simplement parce que j'ai préféré éteindre l'appareil avant la fin de l'analyse, les capteurs manifestant des signes de surchauffe). Quant à la boisson, ils ont abandonné le vin pour se gaver de Coca-Cola (hmm, il faudra vérifier avant publication, je crois que la marque est déposée même au-delà de la septième ceinture d'Albaramann). Cette boisson gazeuse a des propriétés incroyables : j'en ai laissé tomber une goutte sur ma combinaison anti-radiations ionisantes H-22, ce qui a fait un joli trou bien net.
(...)
Dernière chose pour aujourd'hui, patron. Vous savez que nous sommes une race mélomane. Nous n'avons pas 37 trompes auditives réparties sur tout le corps pour rien (au fait, tant que j'y pense, au niveau frais de mission, tout est OK, à part sur un point : il faudrait revoir à la hausse les dépenses en coton-tiges...). Quand je suis venu la dernière fois, en... attendez que je calcule... 1967 pour les Terriens, j'avais assisté à l'Olympia à un concert incroyable d'un Noir hallucinant (Un Noir, c'est un humain qui n'est pas vraiment humain aux dires de certains humains). Il s'appelait James Brown, et son concert, ça mitraillait sec, ça éclaboussait sévère. Le parrain de la soul, l'inventeur du funk. Un déhanché que même un Filofil* lui envierait ! D'ailleurs, chef, j'avais pu filmer ça à l'époque, j'avais réussi à cacher ma caméra dans ma poche abdominale, le service d'ordre n'y avait vu que du bleu. Je vous ai mis un extrait en fin de rapport. 

Quelle n'a pas été ma déception lorsque j'ai découvert ce que les Terriens écoutaient aujourd'hui ! Finie la musique avec une âme, elle a été remplacée par de la musique électronique. Oui, oui, vous avez bien lu ! Un peu comme si on demandait à nos robots-ménagers Soub'RAITE-4 de pousser la chansonnette. Le pire, c'est un courant musical tout nouveau baptisé tecktonik. Une musique répétitive et assomante, sur laquelle de jeunes Terriens s'agitent de façon désordonnée et aléatoire, comme s'ils avaient gobé un sachet de piment du Kros*. Un truc qu'ils affectionnent aussi, ce sont les compilations. Je vous en ai ramenées quelques-unes, pour que vous vous fassiez une idée : la "Compil Super Tuning Vol. 7", la "Kompil Tekno Trans 12", le "Best Of Ibiza Power", etc... Les Terriens qui écoutent ces disques choisissent en général de le faire à bord de drôles de navettes violette ou jaune pétard, fenêtre ouverte, volume poussé à fond. J'ai cru y reconnaître une sorte de parade nuptiale visant à attirer des Terriennes souvent très fardées appartenant à la tribu des Sandy. Si j'avais le temps, je vous parlerais plus en détails de ces navettes. Et vas-y que ça brille, et vas-y qu'il y a de la moumoute sur le volant, et vas-y que ça pétarade. Mais niveau accélération, on dirait un vieux croiseur de classe A partant pour la casse...
Bon allez patron, je vous laisse, il faut que je m'attelle à la suite de mon rapport !"

A suivre...


*Filofil : espèce extraterrestre invertébrée, croisement entre un Barbapapa et un bol de tapioca.
*gloumgloum : intraduisible.
*gloumzat : intraduisible, mais vachement bon !!!
*hoolball : sport piqué aux Terriens lors d'un précédent voyage. Onze supporters de chaque équipe, assis en short sur des gradins vides, regardent deux fois dix mille joueurs habillés en Stone Island s'injurier et s'étriper sur le terrain.
*Kros : région de la quatrième lune d'Ixxmonia, dont les habitants se sont décarcassés pendant longtemps pour arriver à produire des épices de qualité.
*pp'eye : unité de temps, qui vaut environ 40000 années terrestres. D'où l'expression : "ça fait une pp'eye !".
*stomaks : sucs digestifs qui s'écoulent dans les membres inférieurs de certaines espèces extraterrestres, en cas de grosse fringale. D'où l'expression "avoir les stomaks dans les talons", eh oui, c'est encore un militaire qui gagne une tringle à rideau !
*Wookie : si, si, c'est bien ça : les mêmes que Chewbacca ! Apparemment, Georges Lucas a beaucoup voyagé.
*zlouk : petit quadrupède de compagnie, têtu, vorace, qui adore se frotter la radicelle à tout se qui se présente.


 
Partager cet article
Repost0
13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 11:46
Par XYZ

fest1-copie-3.jpg
Si la communion de ta petite soeur ou le remariage de ta tante t'ont fait rater les grands festivals de l'été à Barcelone, tu n'as rien perdu ! Retrouve tes héros en photos comme si tu y étais ! Mais sauras-tu reconnaître qui est qui ?
 
PS : pour t'aider, certains groupes ont mis leur nom derrière eux !

PRIMAVERA SOUND TOP 5

SUMMER CASE TOP 5

1- the good, the bad and the queen

1- the gossip

2- the fall

2- the flaming lips

3- christophe lavergne

3- jarvis cocker

4- fabrice "racing" voné

4- the soulsavers feat. mark lanegan

5- the white stripes

5- kaiser chiefs

6- maxïmo park

 

fest4.jpgfest5.jpg
fest2.jpgfest3.jpgfest6.jpgfest8.jpgfest9.jpgfest10.jpgfest13-copie-1.jpgfest14.jpg
Note de la rédaction : saluons comme il se doit l'arrivée d'un nouveau "furibard" de qualité, j'ai nommé XYZ, aussi à l'aise dans une soirée mondaine que sur les "terraces" d'un terrain de foot, puits de sciences en matière de BD ou de musique, surnommé le "pépère du pop art", le "dandy d'la mairie", le "Richard Gere des mégères", l'"Agecanonix du Scalextric", j'en passe et des meilleures !

Partager cet article
Repost0
1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 15:55
Par Hong Kong Fou-Fou

vac1.jpg vac2.jpg

J'ai encore la force de taper quelques lignes pour annoncer à notre fidèle lectorat que l'épicerie est fermée jusqu'à fin août. Autrement dit, aucune mise à jour ne sera effectuée sur le site, aucun nouvel article ne sera publié. Oui, je sais, la fréquence de mise à jour était déjà très faible, on pourrait croire que nous étions déjà depuis longtemps en vacances. En vacances, non ! Fonctionnaires, oui !!! Et puis, hein, "Fury Magazine", c'est un plaisir, pas un job !
Je voudrais, avant d'aller boucler mes valises pour partir au Costa Crapula dépenser les dollars engrangés grâce au site, remercier toutes les personnes qui ont lu notre prose, qui ont supporté nos prises de position parfois un peu trop tranchées et qui nous ont envoyé des dons (heu, non, ça, ça n'est pas encore arrivé...). Depuis sa création en mars 2007, le nombre de visiteurs n'a cessé de grimper. Il est actuellement de 20 par jour en moyenne. Alors évidemment, ça ne veut pas dire que ces visiteurs lisent les articles, peut-être qu'ils ne restent sur le site que le temps de pousser un "Beuark" de dégoût...
En parlant de "Beuark" de dégoût, j'ai moi-même envie d'en pousser un très léger lorsque je m'aperçois sur les statistiques de fréquentation du site que l'article sur "Secret story" est le troisième article le plus lu - ou en tout cas le plus visité -, derrière "Dongeons & Dragons" (toujours une valeur sûre, les jeux de rôle... Eh, faut devenir adultes, les gars !!!) et "Week-end à Cadaquès". Je le savais, que ça attirerait du monde, de parler de cette émission impossible...
D'ailleurs, toujours dans ces mêmes statistiques, on peut connaître la provenance des visiteurs et les mots-clefs utilisés pour arriver sur l'une de nos pages. Un de nos lecteurs (qui ne deviendra certainement pas un "fidèle") a ainsi tapé "voir les femme de secret story en string dans la piscine" (faute d'orthographe respectée), c'est édifiant.
Je promets donc à la rentrée un article intitulé "Partie de Dongeons & Dragons sexy dans la piscine de Secret Story : quelle est la classe d'armure d'un string ?". Avec ça, le nombre de "hits" ne peut que grimper aux rideaux !
D'ici là, bonnes vacances à tous et n'oubliez pas de préserver votre sens critique ! Bonjour chez vous !

vac3.jpg vac4.jpg
Partager cet article
Repost0
13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 21:22
Par Hong Kong Fou-Fou

Il y a quelques jours, j'ai eu une révélation, j'ai réalisé une chose à laquelle je n'avais jamais pensé et qui concerne la vie, la mort et la mécanique quantique. En bref, je me suis pris un bon coup de pied occulte...

Que je vous explique : il y a quelques jours, donc, je lisais une thèse dans l'introduction de laquelle l'auteur citait la célèbre phrase du chimiste français du 18ème siècle Lavoisier : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (apparemment, il était aussi économiste, ceci explique peut-être cela...).
Tout le monde connait la théorie de l'atome de Bohr : la matière est constituée de molécules, qui sont elles-mêmes un assemblage d'atomes, chaque atome pouvant être schématisé par un noyau entouré d'un certain nombre d'électrons qui tournent frénétiquement autour de lui (d'où l'expression "virer de Bohr" ?...). Le noyau lui-même est composé de deux types de particules élémentaires, mon cher Watson, les protons et les neutrons - regroupés sous le terme "nucléons". Bon, il existe toute une armada d'autres particules élémentaires, les bosons, les mésons (ceux à qui E.T. voulaient toujours téléphoner ?), les fermions, etc... Je simplifie, nous ne sommes pas en cours de mécanique quantique (allez, une private joke pour Wally Gator : si on considère certains enseignants de cette matière, il faudrait plutôt parler de mécanique cantique...). Au passage, si on veut essayer de se représenter un atome, il suffit d'imaginer un grain de riz placé au centre d'un terrain de foot. Le noyau, c'est le grain de riz. Un électron, lui, décrit en gros le périmètre du terrain. Tout ce qu'il y a entre, c'est du vide. Eh oui, tout ce qui nous entoure, c'est du vide. Nous-même, nous sommes du vide. Remarquez, pour s'en convaincre, il suffit de regarder n'importe quelle émission de TF1, le vide est palpable...
Lorsque nous trépassons, que devenons-nous ? Eh bien, d'après Lavoisier, les molécules qui s'empilent si joliment pour former nos corps gracieux et éphémères vont disparaître, donnant ainsi naissance à d'autres molécules (je ne vous apprends rien : dans la caisse en bois, ça pourrit, ça fermente, ça macère, quelqu'un reprendra des moules ?). Des réactions chimiques se produisent, une partie de nous s'échappe sous forme gazeuse, le reste sert de nourriture aux vers ou aux pissenlits... Mais les particules élémentaires, hein, qu'est-ce qu'elles deviennent ? Ben, vous êtes bouchés ou quoi ? Elles sont élémentaires, on vous dit ! Cela signifie qu'elles ne sont en rien altérées. Va-t-en tronçonner en deux un électron, tiens ! Toutes ces particules subsistent, mais elles vont s'agencer différemment pour former de nouveaux atomes.
Et c'est là que c'est génial : cela signifie tout simplement que les neutrons qui appartenaient à un homme préhistorique sont toujours là, quelque part. Cela signifie que dans le panino que vous avez dégusté ce midi, il y avait peut-être des protons issus d'Ivanhoé, de Beethoven ou de Sergio Leone (bon, dans ce dernier cas, ça me choquerait moins, c'était un Italien). N'allez cependant pas tirer de conclusions hâtives : si vous avez trouvé un cheveu dedans, ça signifie tout simplement que l'endroit où vous l'avez acheté avait une hygiène douteuse...
A partir de là, les hypothèses les plus farfelues sont permises : une particule élémentaire d'Adolph Hitler est peut-être dans la cuisse droite du chien de ma voisine (c'est fort probable : c'est un berger allemand) ; j'ai peut-être une infime partie de Marilyn Monroe dans le pot de mayonnaise oublié depuis des mois dans mon frigo... Rendez-vous compte : un neutron ou un proton, ça a une masse de l'ordre de 10-27 kg (l'électron,on n'en parle même pas). Un individu qui pèse 70 kg contient donc environ 4,2 . 1028 nucléons ou si vous préférez 4,2 milliards de milliards de milliards de nucléons. Les possibilités sont pour le moins nombreuses !... Je parlais plus haut d'un ver qui boulote un cadavre. Hop, une particule du cadavre passe dans le ver. Le ver se fait becqueter par une poule. La poule pond un oeuf. L'oeuf est gobé par une maman enceinte. Et voilà la particule du macchabée qui se retrouve dans un nouveau-né, beuark ! En même temps, cette même particule pourrait avoir un destin moins glorieux : elle passe dans la terre, puis dans la racine d'un arbre, l'arbre est débité en planches et voilà la particule piégée dans une étagère...
Pour quelqu'un qui, comme moi, redoute la mort (disons que, pour paraphraser ce génie de Woody Allen, le jour où ça arrivera, j'aimerais autant ne pas être là...), la perspective que mes composants les plus intimes et infimes me survivront est très rassurante. Et peut-être qu'un jour il sera possible de les rassembler à nouveau et de recréer l'entité de départ (OK, ça fera un sacré puzzle, je le concède...). Mais eh, avouez, vous ne vous sentez pas un peu immortels, là, tout d'un coup ?
Partager cet article
Repost0
29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 14:41
Par Hong Kong Fou-Fou

Comme ceux d'entre vous qui ont lu l'article "Mais qui est ce mystérieux Hong Kong Fou-Fou" le savent déjà, je suis un scientifique. Et un scientifique, ça aime bien mener des expériences (certaines plus ou moins heureuses, mais c'est un autre débat...). Depuis quelques jours, on entend pas mal parler de la nouvelle émission de télé-réalité de TF1, "Secret Story", et j'ai envie de mesurer l'impact que cette émission peut avoir sur la fréquentation d'un site comme "Fury Magazine". Autrement dit, en mettant en ligne un article avec "Secret Story" dans le titre, est-ce que le nombre quotidien de visiteurs sur le site va augmenter de façon significative ? Je pense sincèrement que oui, étant donné la multitude de sites officiels ou non, de forums, etc..., consacrés à cet affligeant programme. En même temps, je compte faire d'une pierre deux coups en critiquant le plus méchamment possible "Secret Story". Quel plan machiavélique : je récupère des hits tout en satisfaisant mon besoin de déverser ma bile...
Eh oui, jeune boutonneux qui a cliqué sur ce lien en espérant tomber sur un site avec des vidéos de Sandy tripotant Karim dans la piscine tandis que Dylan, Jennifer et Bouba se livrent à une bataille de pelochons top délire : je t'ai n....é !!! Remarque, c'est bon pour ton acnée. Pars vite d'ici, je vais dire des choses horribles sur l'émission qui parvient à te faire arrêter de jouer aux jeux vidéo tous les jours à 18h...
Je ne m'étends pas sur le sujet de l'émission : les producteurs ont repris l'idée du "Loft Story" de M6 il y a quelques années (une bande de jeunes enfermés dans une villa en carton filmés 24h/24 par une kyrielle de caméras) mais en ajoutant un concept révolutionnaire : les candidats ont tous un secret, que les autres doivent deviner. Wachtaaaaaaa ! Où vont-ils chercher tout ça ? Bon, niveau secrets, c'est la misère : pas de risque que l'un des candidats parle dix-sept langues ou ait participé à une mission humanitaire au Tibet. Non, c'est plutôt Machin qui a perdu 50 kg en trois heures, Bidule qui a deux soeurs qui à cent mètres et dans l'obscurité lui ressemblent trop, Truc qui sent des pieds s'il ne vaporise pas un spray dans ses tatanes... Moi, mon secret, c'est que je ne paye pas la redevance TV et je comprends pourquoi...
Sérieusement, comment peut-on s'intéresser à ça ? Voir évoluer des types bodybuildés arborant l'incontournable tatouage tribal (la tribu des N'heu-N'heus ?) sur le biceps et des bimbos dont les deux hémisphères cérébraux sont séparés par un string ficelle, quel intérêt ? Ecouter leurs conversations dont la platitude ferait passer la Belgique pour un pays de montagnes, quel bénéfice ? Chez moi, j'ai un aquarium. Je peux rester 10 minutes à regarder évoluer les poissons, crevettes et autres. Eh bien, croyez-le ou pas, mais je leur trouve l'air plus éveillé que les malheureux cobayes... heu, candidats de "Secret Story".
Tout est malsain dans ces émissions de télé-réalité. Faire voter le public pour éliminer un candidat, lui donner le sentiment qu'il a un pouvoir de vie ou de mort, médiatique évidemment, sur lui, c'est glauque. Transformer en stars des gens dont le seul mérite est de rester vautrés sur un canapé en débitant des inepties, c'est vraiment un excellent modèle pour nos enfants... Pourquoi s'embêter à faire des études quand il suffit d'aller faire le guignol dans la petite lucarne pour accéder à la gloire ?
Une dernière chose me turlupine : quand on farcit une maison de caméras pour mater jour et nuit ses occupants, personne ne trouve rien à redire. Par contre, lorsqu'on parle de mettre des caméras dans la rue, aux feux tricolores, là c'est la levée de boucliers. Jouer les voyeurs, apparemment ça ne pose aucun problème à beaucoup. Mais dès qu'il s'agit d'être la cible de l'objectif, c'est une autre affaire. Personnellement, je trouve cette attitude discutable, même si les candidats sont consentants. Mais, voilà un nouveau concept : filmer non-stop des téléspectateurs en train de regarder "Secret Story". Trop fort ! Allo, M. Castaldi ?...

"Barney, tu veux bien aller chercher la massue s'il te plaît ?"
 
Partager cet article
Repost0

Merci de faire de la pub pour notre magazine en insérant sur votre site la bannière ci-dessous. Dès que nous aurons des locaux suffisamment vastes, nous érigerons votre statue équestre grandeur nature, en marbre et porphyre, dans le hall d'entrée, en signe de reconnaissance indéfectible.

banniere.jpg

Code de la bannière :
<a href="http://www.furymagazine.fr" title="Fury Magazine">
<img src="http://img181.imageshack.us/img181/3842/bannierebp8.jpg
" height="60" width="468" border="0"></a>

Domination mondiale

Vous êtes fiers de lire Fury Magazine et vous voulez le montrer ? Cliquez sur Bruce Lee ci-dessous pour devenir notre faux ami sur Facebook et rendre ainsi vos autres faux amis fous de jalousie !


 

Et maintenant Fury Magazine est aussi sur Twitter. Ah ben v'la aut' chose, tiens...

 

Retrouvez les palpitantes aventures de Hong Kong Fou-Fou sur Action/Réaction et sur Instagram :


Instagram  ar bannière