Wally Gator : rugby de village, communion solennelle et charcuterie.
Elève Moinet : permis B, Première étoile,
BEPC (mention Assez bien)
Oddjob : KPM, RKO et Kop Boulogne.
Barbidule : contradictions, bals de village et coloriage.
Getcarter : mod, mod, mod.
Hong Kong Fou-Fou : soins capillaires, huile de moteur et kilomètre arrêté.
31 juillet 2008
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Par Hong Kong Fou-Fou
Certains signes ne trompent pas : on rediffuse l'inoxydable série des "Gendarmes" à la télé ; de délicieuses odeurs de viandes grillées émanent des jardins et terrasses ; tous les grands titres de la presse féminine proposent des régimes pour transformer un baobab en liane ; une nouvelle saison de "L'île de la tentation" a démarré sur M6 (Gérard le prof de fitness va-t-il délaisser Samantha, sa sculpturale fiancée manucure-shampouineuse, pour Jennifer, la tentante tentatrice, shampouineuse-manucure dans la vraie vie - mais qui ne le restera pas longtemps : bientôt, elle présentera une émission de télé-réalité sur cette même chaîne - ? Suspense...) ; les compiles "Ibiza Tekno Paëlla" inondent les rayons CD des hypermarchés ; dans les rues des villes du Sud de la France, les fringues disparaissent, on se balade torse nu pour les hommes, en bikini pour les femmes (l'inverse pourrait au moins être drôle...), on exhibe fièrement le tatouage qu'on s'est fait faire en vitesse avant de partir (pourtant, on vous l'a dit qu'il ne fallait pas le mettre au soleil) : monsieur arbore sur son biceps de bébé Cadum gavé de testostérone un motif de guerrier maori (avant la dernière Coupe du Monde de Rugby, il croyait que le terme désignait une compagie d'assurances) et madame juste au-dessus des fesses un entrelac digne des plus lubriques porn-queens (si avec ça elle ne fait pas jaser, au camping, elle bouffe son exemplaire de Gala...) ; aux feux rouges, les passagers de cabriolets BMW immatriculés 93 font profiter leur entourage de leurs goûts musicaux discutables tout en lui explicant que la société va mal et que ça craint chanmé.
Bref. Tout ça pour dire que l'été semble bel et bien là. Ce qui signifie qu'il est temps pour nous de laisser reposer les crochets à venin. Il n'y aura donc pas de mise à jour pendant tout le mois d'août (ni de mise à mort, ni de mise à l'index, ni aucune autre mise, sauf peut-être au casino, si j'arrive à trouver où mon épouse planque les économies du ménage) .
Petite digression, en passant (mon avion pour les Bahamas ne part que dans un quart d'heure, j'ai un peu de temps à tuer) : pas de mise à jour, ça sigifie que le "blog rank" de Fury Magazine va dégringoler. Le "blog rank", pour ceux qui l'ignorent, c'est un indice chiffré qui représente la popularité d'un blog, et qui dépend du nombre de visiteurs quotidiens, du temps qu'ils restent sur le site, de la fréquence des mises à jours (aïe aïe aïe !!!), du nombre de commentaires que reçoit chaque article, et de tout un tas d'autres trucs imbitables. En essayant d'améliorer le référencement de "Fury Magazine", j'ai découvert un monde complètement dingue, celui des bloqués du blog. Il y a des gens qui passent leurs journées à s'occuper de leur blog, consacré par exemple à leur caniche Zaza ou à leurs quarante-sept perruches. Après tout, grand bien leur fasse. Si ça leur fait plaisir, moi ça me convient. Mais ce qui m'a étonné, c'est que ces blogs bénéficient de plusieurs milliers de visites mensuelles et que chaque article récolte plusieurs centaines de commentaires. Bon, j'ai vite compris comment ça fonctionnait : les personnes qui réalisent ces sites multiplient les mises à jour : à 9h07, une photo de Zaza en train de jouer à la balle (hop, une mise à jour, le blog rank grimpe) ; à 9h09, une autre photo de Zaza en train de risquer sa peau en jappant après un pitbull (et une mise à jour de plus) ; à 9h13, un poème à la gloire de Zaza, écrit pendant les pubs de l'émission de télé-achat (encore une mise à jour) ; à 9h15, une vidéo de Zaza écoutant une chanson de Johnny Halliday (le blog rank s'affole). Et ainsi de suite. Pour les commentaires, le système est simple : les bloggeurs fous pratiquent l'échange. Tu me mets un commentaire, je t'en mets un en retour... Il y a des sites de classement des blogs, les bloggeurs peuvent même acheter des "points" pour que leur site soit mieux placé. Non mais c'est quoi tout ça ? Il y a vraiment des gens étranges. Passer des heures à essayer d'être le mieux classé, recevoir des milliers de visites d'internautes qui ne regardent même pas ce qu'il y a sur le site, c'est vraiment glauque. Personnellement, je préfère n'avoir que quatre visiteurs quotidiens, mais que ce soient des vrais lecteurs, qui s'intéressent à ce qu'on leur propose (j'en profite pour vous remercier de votre fidélité, cher papa, chère maman, chère soeurette, chère épouse - heu, au fait, où as-tu mis nos économies STP ?).
Bon allez, trêve de bavardages, cette fois c'est la bonne. On se retrouve dès le 1er septembre, avec une sélection musicale adaptée au blues de la rentrée. D'ici là, prenez bien soin de vous, n'attrapez pas de coups de soleil (surtout si vous venez de vous faire faire un tatouage...), ne jetez pas vos détritus n'importe où, ne foutez pas le feu aux forêts de pins, soyez galants avec les jeunes touristes étrangères, qui ne sont pas que des sexes sur pattes. En résumé, ne vous comportez pas comme des beaufs, mais comme des hommes modernes ! Bonnes vacances !
Certains signes ne trompent pas : on rediffuse l'inoxydable série des "Gendarmes" à la télé ; de délicieuses odeurs de viandes grillées émanent des jardins et terrasses ; tous les grands titres de la presse féminine proposent des régimes pour transformer un baobab en liane ; une nouvelle saison de "L'île de la tentation" a démarré sur M6 (Gérard le prof de fitness va-t-il délaisser Samantha, sa sculpturale fiancée manucure-shampouineuse, pour Jennifer, la tentante tentatrice, shampouineuse-manucure dans la vraie vie - mais qui ne le restera pas longtemps : bientôt, elle présentera une émission de télé-réalité sur cette même chaîne - ? Suspense...) ; les compiles "Ibiza Tekno Paëlla" inondent les rayons CD des hypermarchés ; dans les rues des villes du Sud de la France, les fringues disparaissent, on se balade torse nu pour les hommes, en bikini pour les femmes (l'inverse pourrait au moins être drôle...), on exhibe fièrement le tatouage qu'on s'est fait faire en vitesse avant de partir (pourtant, on vous l'a dit qu'il ne fallait pas le mettre au soleil) : monsieur arbore sur son biceps de bébé Cadum gavé de testostérone un motif de guerrier maori (avant la dernière Coupe du Monde de Rugby, il croyait que le terme désignait une compagie d'assurances) et madame juste au-dessus des fesses un entrelac digne des plus lubriques porn-queens (si avec ça elle ne fait pas jaser, au camping, elle bouffe son exemplaire de Gala...) ; aux feux rouges, les passagers de cabriolets BMW immatriculés 93 font profiter leur entourage de leurs goûts musicaux discutables tout en lui explicant que la société va mal et que ça craint chanmé.
Bref. Tout ça pour dire que l'été semble bel et bien là. Ce qui signifie qu'il est temps pour nous de laisser reposer les crochets à venin. Il n'y aura donc pas de mise à jour pendant tout le mois d'août (ni de mise à mort, ni de mise à l'index, ni aucune autre mise, sauf peut-être au casino, si j'arrive à trouver où mon épouse planque les économies du ménage) .
Petite digression, en passant (mon avion pour les Bahamas ne part que dans un quart d'heure, j'ai un peu de temps à tuer) : pas de mise à jour, ça sigifie que le "blog rank" de Fury Magazine va dégringoler. Le "blog rank", pour ceux qui l'ignorent, c'est un indice chiffré qui représente la popularité d'un blog, et qui dépend du nombre de visiteurs quotidiens, du temps qu'ils restent sur le site, de la fréquence des mises à jours (aïe aïe aïe !!!), du nombre de commentaires que reçoit chaque article, et de tout un tas d'autres trucs imbitables. En essayant d'améliorer le référencement de "Fury Magazine", j'ai découvert un monde complètement dingue, celui des bloqués du blog. Il y a des gens qui passent leurs journées à s'occuper de leur blog, consacré par exemple à leur caniche Zaza ou à leurs quarante-sept perruches. Après tout, grand bien leur fasse. Si ça leur fait plaisir, moi ça me convient. Mais ce qui m'a étonné, c'est que ces blogs bénéficient de plusieurs milliers de visites mensuelles et que chaque article récolte plusieurs centaines de commentaires. Bon, j'ai vite compris comment ça fonctionnait : les personnes qui réalisent ces sites multiplient les mises à jour : à 9h07, une photo de Zaza en train de jouer à la balle (hop, une mise à jour, le blog rank grimpe) ; à 9h09, une autre photo de Zaza en train de risquer sa peau en jappant après un pitbull (et une mise à jour de plus) ; à 9h13, un poème à la gloire de Zaza, écrit pendant les pubs de l'émission de télé-achat (encore une mise à jour) ; à 9h15, une vidéo de Zaza écoutant une chanson de Johnny Halliday (le blog rank s'affole). Et ainsi de suite. Pour les commentaires, le système est simple : les bloggeurs fous pratiquent l'échange. Tu me mets un commentaire, je t'en mets un en retour... Il y a des sites de classement des blogs, les bloggeurs peuvent même acheter des "points" pour que leur site soit mieux placé. Non mais c'est quoi tout ça ? Il y a vraiment des gens étranges. Passer des heures à essayer d'être le mieux classé, recevoir des milliers de visites d'internautes qui ne regardent même pas ce qu'il y a sur le site, c'est vraiment glauque. Personnellement, je préfère n'avoir que quatre visiteurs quotidiens, mais que ce soient des vrais lecteurs, qui s'intéressent à ce qu'on leur propose (j'en profite pour vous remercier de votre fidélité, cher papa, chère maman, chère soeurette, chère épouse - heu, au fait, où as-tu mis nos économies STP ?).
Bon allez, trêve de bavardages, cette fois c'est la bonne. On se retrouve dès le 1er septembre, avec une sélection musicale adaptée au blues de la rentrée. D'ici là, prenez bien soin de vous, n'attrapez pas de coups de soleil (surtout si vous venez de vous faire faire un tatouage...), ne jetez pas vos détritus n'importe où, ne foutez pas le feu aux forêts de pins, soyez galants avec les jeunes touristes étrangères, qui ne sont pas que des sexes sur pattes. En résumé, ne vous comportez pas comme des beaufs, mais comme des hommes modernes ! Bonnes vacances !
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